Depuis la dernière fois que j'ai écrit par ici, il s'en est passé des choses...
Je suis devenu un caid de l'immigration en Europe.
Miss a eu son visa pour venir étudier en Allemagne après maintes péripéties...
Je parle un peu le chinois maintenant.
Et pleins d'autres choses insignifiantes comme "profiter de la vie et des amis qui sont présents"...
Beaucoup de silence depuis un moment. Et cela va continuer comme cela. Plus l'envie d'écrire. Le but premier de ces lieux était alors de mieux partager ce que je vis ici avec les êtres qui me sont chers. Chose qui n'a jamais vraiment fonctionné... Alors, si vous voulez des nouvelles, écrivez moi. Ca sera plus rapide...
Je ne vous cache pas que le retour de Miss n'est pas étranger à cette décision. Il ne fait que renforcer cette opinion qui me colle à la peau. Le virtuel, c'est peut être bien lorsque l'on est seul mais cela ne me satisfait pas. Je préfère me concentrer sur ceux qui m'entourent plutôt que de me disperser au travers d'une vulgaire lucarne...
Au revoir...
mardi 13 décembre 2005
mardi 8 novembre 2005
De l'utilité de connaitre les règles...
Jeudi, grande permière !! Mon permier match de Hockey sur glace dans une arène toute nouvellement construite. Je ne connais pas les règles. Oui oui, et alors ?? C'est grave ? J'en appelle donc à vos lumières éclairées pour me convaincre de les lire (ou pas) avant d'aller voir le Canada mettre une claque aux Ricains. Parce qu'il ne faut déconner, si j'y vais, ce n'est pas pour voir les Américains gagner ! Il ne manquerait plus que ça. Sinon, je serais plutôt aller voir l'Allemagne jouer contre les USA... Mais là également, il y a aussi les Amércains. Quand on vous dit qu'ils sont partout, j'ai du mal à ne pas y croire !
Brève de comptoir
Si Bertrand n'est pas beaucoup présent, c'est peut être qu'il révise son allemand... Parce qu'il faut bien dire que s'il parle suédois maintenant, tout le monde s'en tamponne. Sauf les suèdois et lui-même peut être... C'est un peu comme moi qui apprend le chinois... Tout le monde s'en tamponne le coquillard ma bonne Dame. Enfin, rassurez-vous, ce n'est pas grandiose pour le moment. Ca ressemble un peu à du petit nègre, mais sauce aigre-douce. Pas de quoi brûler une voiture fouetter un chat en somme.
Tout ça pour dire que même si tu ne parles pas Allemand (oui oui, ça peut arriver, même ici en Allemandie), je ferais ce que je peux pour influencer la chose :)
En espérant te voir dans le coin prochainement. Février, c'est bien ça?
Tout ça pour dire que même si tu ne parles pas Allemand (oui oui, ça peut arriver, même ici en Allemandie), je ferais ce que je peux pour influencer la chose :)
En espérant te voir dans le coin prochainement. Février, c'est bien ça?
jeudi 3 novembre 2005
Décidement...
ma petite chérie est malade... Voilà ce que j'ai reçu samedi dernier par la poste... Une bien belle surprise en somme... Maintenant, je me demande bien ce que je pourrais lui donner en retour. Un Visa, ca serait vraiment pas mal... Mais voilà, ce n'est pas aussi simple. Sinon, premièrement, ca se saurait. Et deuxièmement, il y aurait plein d'étrangers partout dans le monde. Il ne manquerait plus que ca!!!!
Après avoir rempli toutes les formalités d'usage (déclaration de prise en charge, justification d'inscription dans une école, photos d'identité, etc.), les fonctionnaires allemands ont simplement dit quelque chose dans le genre après avoir cuisiné la demoiselle pendant plus de 30 minutes:
Juste le temps de faire une petite enquête... Mouais. N'empêche que ca rassure personne cette histoire. Pfff...
Après avoir rempli toutes les formalités d'usage (déclaration de prise en charge, justification d'inscription dans une école, photos d'identité, etc.), les fonctionnaires allemands ont simplement dit quelque chose dans le genre après avoir cuisiné la demoiselle pendant plus de 30 minutes:
On envoie tous les papiers en Allemagne. Ils verront si oui ou non vous pourrez entrer là-bas. Si vous n'avez pas de nouvelles d'ici 25 jours, c'est que le Visa est accordé...
Juste le temps de faire une petite enquête... Mouais. N'empêche que ca rassure personne cette histoire. Pfff...
samedi 29 octobre 2005
Mangeurs de clowns...
De l'autre côté de l'océan, c'est maintenant prouvé, ils ont une consommation de cirque impressionante. Il n'est pas bon d'y être clown... Lorsque je suis allé à Boston, j'ai pris l'avion (parce que le bateau, c'est peut être romantique mais tout seul... et en plus ça dure 3 semaines!). Et ce fameux vol a réussi à être retardé de 2 heures soit une augmentation de 27% par rapport à la durée initialement prévue... Une fois, passe encore... mais pour le retour, v'la ti pas qu'ils sont encore parti en retard. Et je ne vous raconte pas comme ces minutes (presque heure en fait) étaient précieuses à mes yeux... bref, voilà dans le texte (anglophones passez votre chemin, vous allez risquer la crise cardiaque) ce que je leur ai envoyé (parce qu'on a le droit de se plaindre, c'est génial, non?):
Hi,Bon... plus je relis, plus j'ai honte de l'anglais que j'ai écrit... et voilà la réponse reçue quelques heures plus tard:
I travelled from Manchester (UK) to Boston with AA and there was a big problem. We just took off after 1hour 20 minutes and you were just informed that there was a problem after one hour: The passengers should at least know why the plane stayed so long. After that, we arrive 1 hour 40 minutes late in Boston where we waited at the gate another 20 minutes before they opened the door of the plane. So, nobody understood why we waited so long once we were in front of the gate. Lack of information.
Almost two hours delayed for a flight, which should take "only" 7 hours, it's a little bit much. I was expecting that at least, American Airlines would give us a "compensation". But no, no nothing. Thank you American Airlines...
On the way back (from Boston to Paris, the 9th October, flight AA146), the crew was late (they arrived at 5:50PM) and nothing was respected. The Boarding Time was planned at 5:25PM. It started at 6PM. Is it normal?? I really would like understand. Anyway, we were lucky this time because we were not delayed in Paris.
And about the breakfast on the plane, you should maybe do something because it's everything but not good.
I just will say to finish: American Airlines, never ever.
Best regards.
Dear Mr. Me:Bon, c'est pas la panacée universelle leur réponse automatique... mais même s'ils sont toujours en retard, ils répondent rapidement aux mails... c'est déjà cela de pris.
Thank you for contacting American Airlines with important constructive feedback. At the same time, we regret that we've disappointed you in any way. Your message is being directed to a Customer Relations specialist and you will hear back from us again as soon as possible. We appreciate your patience in the meantime.
Just a reminder, if your inquiry involves an upcoming trip for which you have a reservation or imminent travel arrangements, please telephone our reservations specialists at 1-800-433-7300 in the U.S., or click on the following link to reference worldwide contact information:
http://www.aa.com/content/utility/internationalReservationsPhoneContact.jhtml
This is a "post-only" email response. Please don't click "reply"; such messages won't be immediately directed back to me. If you'd like to contact us again, please do so via http://www.aa.com/customerrelations, and we'll be back with you as soon as possible.
Sincerely,
XXX
Customer Relations
American Airlines
mardi 25 octobre 2005
De l'autre côté de la rivière...
Google Boy...
Non non... cela n'a rien à voir avec ce petit phénomène (via Bertrand, qui soit dit en passant, semble avoir pas mal de problèmes avec l'informatique en ce moment ;-)). Mais plus ca va, plus j'ai l'impression d'avoir mis le doigt dans un engrenage infernal...
Tout a commencé avec un moteur de recherche plus réputé que d'autre. Ensuite, attiré par l'aspect gratuit, j'ai opté pour Blogger. Insidieusement, j'ai penché vers un compte Gmail étant donné ses capacités de stockage. Et puis voilà, on est passé en local. Google Desktop Search, puis Google Desktop pour disposer de la "Sidebar" très pratique pour disposer de toutes les informations en un coup d'oeil. Et voilà que les GoogleGroups font leur apparition tout naturellement dans mon "parcours" sans oublier GoogleMaps pour voir la tour Eiffel ou les chutes de Niagara d'en haut...
Je vous le dit, je ne me suis aperçu de rien... et paf. Mais quand les serveurs sont par terre... Ben qu'est qu'on fait??? Ben rien... :(
Tout a commencé avec un moteur de recherche plus réputé que d'autre. Ensuite, attiré par l'aspect gratuit, j'ai opté pour Blogger. Insidieusement, j'ai penché vers un compte Gmail étant donné ses capacités de stockage. Et puis voilà, on est passé en local. Google Desktop Search, puis Google Desktop pour disposer de la "Sidebar" très pratique pour disposer de toutes les informations en un coup d'oeil. Et voilà que les GoogleGroups font leur apparition tout naturellement dans mon "parcours" sans oublier GoogleMaps pour voir la tour Eiffel ou les chutes de Niagara d'en haut...
Je vous le dit, je ne me suis aperçu de rien... et paf. Mais quand les serveurs sont par terre... Ben qu'est qu'on fait??? Ben rien... :(
mardi 18 octobre 2005
Née sous d'autres cieux
On ne se rend pas bien compte des avantages que nous procurent cette fierté d'être né en Europe. Ce vieux continent d'où émanent nombres de traditions bien ancrées dans l'inconscient collectif. Ce vieux continent qui peut narguer le monde entier en ne prononçant qu'un seul mot : "culture". Par là, j'entends bien entendu "Arts de vivre, Diversité, Ouverture". Alors lorsque l'on y est né, on ne s'en rend pas bien compte. Ce n'est alors qu'au contact des "étrangers" qu'on prend pleinement consience de cette dimension.
Déjà qu'un océan, c'est déjà pas mal. Voilà que l'administration s'en charge. En tant qu'Européen (membre de l'Union Européenne), on ne comprend pas vraiment tous ces problèmes liés au mythe de la vieille Europe. Les demandes de Visa et autres autorisations de séjour...
Quand on n'a pas la chance d'être né ici, il faut montrer patte blanche. Plusieurs fois d'ailleurs. Et cela peut prendre plusieurs mois. Après avoir cru que cela aurait pu être plus facile que pour les États-Unis, nous voilà face à une nouvelle épreuve. Celle qui arrivera ici dans quelques semaines (normalement... si elle obtient le visa) devra passer par les services de l'immigration pour obtenir un visa de touriste (auquel je devrais sûrement adjoindre une déclaration de prise en charge), puis pour obtenir un visa du type "Language Courses" (dans la limite du possible... vouloir prendre des cours de langues avant de s'incrire à l'Université n'est pas la meilleure idée). Puis, il suffira d'obtenir un visa étudiant par la suite... Tout paraît limpide maintenant. On n'est pas sorti de l'auberge...
Alors, née sous d'autres cieux, elle n'a pas la chance que j'ai pour passer les frontières. J'aurais souhaité que cela puisse être plus facile mais de toute évidence, la route est semée d'embûches. De toute façon, dès qu'il y a des étrangers dans l'histoire, tout se complique plus vite. Et cela fait déjà deux ans que cela dure (dans une moindre mesure tout de même, je suis chanceux).
Déjà qu'un océan, c'est déjà pas mal. Voilà que l'administration s'en charge. En tant qu'Européen (membre de l'Union Européenne), on ne comprend pas vraiment tous ces problèmes liés au mythe de la vieille Europe. Les demandes de Visa et autres autorisations de séjour...
Quand on n'a pas la chance d'être né ici, il faut montrer patte blanche. Plusieurs fois d'ailleurs. Et cela peut prendre plusieurs mois. Après avoir cru que cela aurait pu être plus facile que pour les États-Unis, nous voilà face à une nouvelle épreuve. Celle qui arrivera ici dans quelques semaines (normalement... si elle obtient le visa) devra passer par les services de l'immigration pour obtenir un visa de touriste (auquel je devrais sûrement adjoindre une déclaration de prise en charge), puis pour obtenir un visa du type "Language Courses" (dans la limite du possible... vouloir prendre des cours de langues avant de s'incrire à l'Université n'est pas la meilleure idée). Puis, il suffira d'obtenir un visa étudiant par la suite... Tout paraît limpide maintenant. On n'est pas sorti de l'auberge...
Alors, née sous d'autres cieux, elle n'a pas la chance que j'ai pour passer les frontières. J'aurais souhaité que cela puisse être plus facile mais de toute évidence, la route est semée d'embûches. De toute façon, dès qu'il y a des étrangers dans l'histoire, tout se complique plus vite. Et cela fait déjà deux ans que cela dure (dans une moindre mesure tout de même, je suis chanceux).
lundi 10 octobre 2005
Décalé...
Après de nombreuses péripéties aériennes, me voilà enfin de retour en Allemagne. Ces compagnies aériennes qui m'ont volé un temps si précieux...
Me faire arriver 2h plus tard là bas alors qu'on m'attendait (et moi qui n'aime pas me faire attendre), me faire croire que le contrôle de sécurité peut durer 45 minutes lorsque l'on veut partir des Etats Unis, je crois que j'aurais tout eu. J'aurais pu décidement profiter un peu plus d'elle avant le départ étant donné que l'équipage n'est arrivé que 15 minutes après l'ouverture théorique de l'embarquement (soit 30 minutes avant le décollage théorique), que l'embarquement a débuté avec 30 minutes de retard. Cela fait donc au total 3 heures de volées !!! Merci American Airlines, la compagnie aérienne au petit-déjeuner continental sans ne serait-ce qu'une ébauche de pain... Deçu. Et triste en plus.
De toute façon, Samedi avait débuté sous des mauvaises augures. Pluvieux, venteux. Tout était là pour coïncider avec la triste mine que nous arborrions, sachant l'échéance inéluctable...
Finalement, j'arrivai à Paris à 6h50, heure locale pour attendre 3h30 mon prochain vol. Le brouillard à Francfort ayant lui aussi décidé d'être de la partie. J'étais enfin chez moi à 14h30. Elle se réveillait de l'autre côté de l'océan, tendant le bras espérant trouver quelqu'un à ses côtés...
Ayant peu dormi, je suivai alors les conseils que l'on m'avait dormi. "Ne dors pas avant que la nuit ne tombe, sinon, tu te réveilleras au milieu de la nuit sans vraiment comprendre". Je l'ai suivi ce conseil ! Je suis allé me coucher à 23h30. Bizarrement, je n'éprouvais pas le besoin de dormir mais je me suis endromi tout de suite. Et je me suis malheureusement réveillé à 11h20, mon réveil ayant eu des petits problèmes. Pour commencer le boulot à 8h, c'est relativement moyen. J'avais formation aujourd'hui (et demain aussi d'ailleurs). Par chance, elle commençait à 10h et je connaissais tout ce qui a été dit au départ... Je n'ai pas raté grand chose.
J'ai moyennement envie de dormir maintenant et j'arrive à me lever après 9h du matin sans problème. En un mot, je suis complétement décalé...
Me faire arriver 2h plus tard là bas alors qu'on m'attendait (et moi qui n'aime pas me faire attendre), me faire croire que le contrôle de sécurité peut durer 45 minutes lorsque l'on veut partir des Etats Unis, je crois que j'aurais tout eu. J'aurais pu décidement profiter un peu plus d'elle avant le départ étant donné que l'équipage n'est arrivé que 15 minutes après l'ouverture théorique de l'embarquement (soit 30 minutes avant le décollage théorique), que l'embarquement a débuté avec 30 minutes de retard. Cela fait donc au total 3 heures de volées !!! Merci American Airlines, la compagnie aérienne au petit-déjeuner continental sans ne serait-ce qu'une ébauche de pain... Deçu. Et triste en plus.
De toute façon, Samedi avait débuté sous des mauvaises augures. Pluvieux, venteux. Tout était là pour coïncider avec la triste mine que nous arborrions, sachant l'échéance inéluctable...
Finalement, j'arrivai à Paris à 6h50, heure locale pour attendre 3h30 mon prochain vol. Le brouillard à Francfort ayant lui aussi décidé d'être de la partie. J'étais enfin chez moi à 14h30. Elle se réveillait de l'autre côté de l'océan, tendant le bras espérant trouver quelqu'un à ses côtés...
Ayant peu dormi, je suivai alors les conseils que l'on m'avait dormi. "Ne dors pas avant que la nuit ne tombe, sinon, tu te réveilleras au milieu de la nuit sans vraiment comprendre". Je l'ai suivi ce conseil ! Je suis allé me coucher à 23h30. Bizarrement, je n'éprouvais pas le besoin de dormir mais je me suis endromi tout de suite. Et je me suis malheureusement réveillé à 11h20, mon réveil ayant eu des petits problèmes. Pour commencer le boulot à 8h, c'est relativement moyen. J'avais formation aujourd'hui (et demain aussi d'ailleurs). Par chance, elle commençait à 10h et je connaissais tout ce qui a été dit au départ... Je n'ai pas raté grand chose.
J'ai moyennement envie de dormir maintenant et j'arrive à me lever après 9h du matin sans problème. En un mot, je suis complétement décalé...
vendredi 7 octobre 2005
Everything's weird...
Permiere fois. Permieres surprises. Tout me parait etrange ici. Choc culturel sans precedent. Je m'y attendais...
Petit extrait croustillant:
En revenant du Canada, simple controle de routine aux frontieres. Discours etonnant, surrealiste. Je suis au volant. Je donne les passeports a "Monsieur l'Agent". Il voit mon passeport, me demande si je parle anglais. Et de une !!! Et puis, c'est l'escalade...
"Hi you guys. Why have you been in Canada ?"
... tourism..??!!??!?
"How long?? Where??"
... 3 days. Niagara Falls.
"What are you doing in America?"
... She studies in Rhode Island and I'm just visiting her.
"Ok guys. Where have you met eachothers"
... in Germany.
"Ok. You need to go to the office for the security control. I take your passports and your visa. See you there".
Alors, voila. On attends une demi heure la bas... juste pour un autographe sur son passport a elle!!! Il faut dire qu'un français et une taïwanaise qui veulent entrer aux Etats Unis apres avoir passé quelques jours au Canada, et, qui plus est, se sont rencontréss en Allemagne, ca doit leur faire froid dans le dos...
D'ailleurs, je vais essayer de profiter de cette situation particulière jusqu'à demain soir 23h, heure de Paris.
NB : Conduire une automatique, c'est vraiment bizarre... Je crois que je ne m'y ferai jamais et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé. La signalisation routiere est particuliere... Des feux au milieu de nulle part, des autoroutes qui se se dedoublent sans même y faire apparaitre une ligne blanche...
NB2 : Le café ici est formidable...
NB3 : Les chutes du Niagara, c'est vraiment impressionnant. Les photos, bientôt.
NB4 : Faire ses courses ici, c'est une ruine. Bizarrement, le prix à la caisse est supérieur à celui affiché en rayon. Note pour plus tard : ne pas oublier d'ajouter la TVA...
NB5 : Aller au restaurant, ca peut etre dangereux. Cf. NB4. En plus, il faut laisser un enorme pourboire même si le service n'est pas au rendez-vous. Question de culture...
Petit extrait croustillant:
En revenant du Canada, simple controle de routine aux frontieres. Discours etonnant, surrealiste. Je suis au volant. Je donne les passeports a "Monsieur l'Agent". Il voit mon passeport, me demande si je parle anglais. Et de une !!! Et puis, c'est l'escalade...
"Hi you guys. Why have you been in Canada ?"
... tourism..??!!??!?
"How long?? Where??"
... 3 days. Niagara Falls.
"What are you doing in America?"
... She studies in Rhode Island and I'm just visiting her.
"Ok guys. Where have you met eachothers"
... in Germany.
"Ok. You need to go to the office for the security control. I take your passports and your visa. See you there".
Alors, voila. On attends une demi heure la bas... juste pour un autographe sur son passport a elle!!! Il faut dire qu'un français et une taïwanaise qui veulent entrer aux Etats Unis apres avoir passé quelques jours au Canada, et, qui plus est, se sont rencontréss en Allemagne, ca doit leur faire froid dans le dos...
D'ailleurs, je vais essayer de profiter de cette situation particulière jusqu'à demain soir 23h, heure de Paris.
NB : Conduire une automatique, c'est vraiment bizarre... Je crois que je ne m'y ferai jamais et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé. La signalisation routiere est particuliere... Des feux au milieu de nulle part, des autoroutes qui se se dedoublent sans même y faire apparaitre une ligne blanche...
NB2 : Le café ici est formidable...
NB3 : Les chutes du Niagara, c'est vraiment impressionnant. Les photos, bientôt.
NB4 : Faire ses courses ici, c'est une ruine. Bizarrement, le prix à la caisse est supérieur à celui affiché en rayon. Note pour plus tard : ne pas oublier d'ajouter la TVA...
NB5 : Aller au restaurant, ca peut etre dangereux. Cf. NB4. En plus, il faut laisser un enorme pourboire même si le service n'est pas au rendez-vous. Question de culture...
vendredi 30 septembre 2005
Youpi Matin!!!
Aux aurores du jour (enfin, le soleil n'est toujours pas là), j'ai pu voir un remake de Youpi Matin... Et je vous le répète : j'ai beau être matinal, j'ai mal. La journée ne fait que commencer. Fin prévue d'émission : dans longtemps, je sais pas encore mais vraisemblablement demain matin...
jeudi 29 septembre 2005
Pleiade cinématographique
Demain, je tournerait un remake de "Une journée en enfer" et de "Un jour le plus long" en même temps. Le défi est là, et ce n'est pas pour me déplaire. La journée sera usante, fatiguante, harassante... sinon, ce qu'il y a au bout n'aurait pas autant d'importance.
Après un réveil à 3h, un train à 4h30, un enregistrement à Francfort, puis un potentiel second enregistrement à Manchester, j'arriverai là-bas autour de midi, heure locale. 18 heures en fait pour moi. Mais la journée ne fera que commencer. Après avoir dit que je ne suis pas un terroriste, ni même un bolchévique repenti, j'aurais le droit de sourire pour la photo et de me laver les mains après avoir montrer "patte blanche". Bref, toute une histoire pour traverser un océan. Ce qu'il ne faut pas faire. Ensuite, il y aura le déjeuner (ou le dîner, c'est selon son horloge biologique), puis l'après midi. puis le re-dîner, puis peut-être que j'irai dormir... ou pas. Lorsque le jour commence à 3h et qu'il se termine autour de 6h le lendemain, ca risque de faire mal...
Ensuite, on ira là-bas, puis là-bas et aussi là-bas. Mais pas là-bas, désolé Miss Lulu... De toute façon, je pense en raconte des morceaux ici...
En conclusion, "J'ai beau être matinal, je vais avoir mal"...
Après un réveil à 3h, un train à 4h30, un enregistrement à Francfort, puis un potentiel second enregistrement à Manchester, j'arriverai là-bas autour de midi, heure locale. 18 heures en fait pour moi. Mais la journée ne fera que commencer. Après avoir dit que je ne suis pas un terroriste, ni même un bolchévique repenti, j'aurais le droit de sourire pour la photo et de me laver les mains après avoir montrer "patte blanche". Bref, toute une histoire pour traverser un océan. Ce qu'il ne faut pas faire. Ensuite, il y aura le déjeuner (ou le dîner, c'est selon son horloge biologique), puis l'après midi. puis le re-dîner, puis peut-être que j'irai dormir... ou pas. Lorsque le jour commence à 3h et qu'il se termine autour de 6h le lendemain, ca risque de faire mal...
Ensuite, on ira là-bas, puis là-bas et aussi là-bas. Mais pas là-bas, désolé Miss Lulu... De toute façon, je pense en raconte des morceaux ici...
En conclusion, "J'ai beau être matinal, je vais avoir mal"...
mercredi 28 septembre 2005
Pari tenu
Voilà, lorsqu'il est sorti, j'étais dans ma période "releveur de défis". J'ai craqué. Je l'ai acheté. En anglais en plus, tout inconscient que je suis. J'ai dû m'y mettre sérieusement pour ne pas avoir à essuyer l'affront. Quelle désillusion de lire après que la version française paraîsse...
J'ai mis un petit mois pour le lire à force de prendre le train deux fois par jour. J'y suis enfin arrivé. Ne vous inquiétez pas non plus. C'est pas de la grande littérature. Sinon, ca se saurait. Il n'empêche qu'il est fidèle à ses prédécesseurs. L'histoire évolue avec la maturité du héros (et il s'en prend dans la tête le gaillard, croyez moi). Y'a des gentils, des méchants, des énigmes capillo-tractées, des morts et même des survivants (si si, c'est possible, même à Hogwarts). Bref, la même recette qu'avant.
Je suis un consommateur, oui. Mais j'assume totalement. Tant que c'est pour un livre...
J'ai mis un petit mois pour le lire à force de prendre le train deux fois par jour. J'y suis enfin arrivé. Ne vous inquiétez pas non plus. C'est pas de la grande littérature. Sinon, ca se saurait. Il n'empêche qu'il est fidèle à ses prédécesseurs. L'histoire évolue avec la maturité du héros (et il s'en prend dans la tête le gaillard, croyez moi). Y'a des gentils, des méchants, des énigmes capillo-tractées, des morts et même des survivants (si si, c'est possible, même à Hogwarts). Bref, la même recette qu'avant.
Je suis un consommateur, oui. Mais j'assume totalement. Tant que c'est pour un livre...
lundi 26 septembre 2005
Maman s'occupe de nous...
C'est rassurant de savoir qu'une maman n'est pas très loin. Elle nous demande régulièrement ce que l'on veut manger, nous prépare des petits repas équilibrés (toujours arrosés noyés de sauce, je suis en Allemagne quand même) et fait très attention à notre équilibre mental, physique, etc. Les formations "Life and Work Balance" pour les plus préssurisés d'entre nous (rassurez-vous, je n'en fait pas partie. Je ne suis qu'un sbire au milieu de la foule), le sauna, les courts de tennis et le petit complexe de remise en forme avec même la petite télévision en hauteur pour faire Toutou youtou comme Véronique et Davina, la douche en moins. Quoique, dans les vestiaires des hommes, on n'aimerait ne pas devoir y assister. Inutile de me poser la question au sujet des vestiaires des femmes, je n'en sais rien! Il faut dire que c'est bon de pédaler comme un con individu soucieux de sa silouhette, mais ne voulant pas se confronter à Dame Nature en extérieur, en regardant Viva (c'est comme MTV, mais en pire). Personnellement, j'adore tellement que je l'ai fait une fois. Pour ne pas mourir idiot, hein ! On est bien d'accord... Moi qui préfère courir quelque soit la météo, ca me faisait des trucs tout bizarres partout de gesticuler en regardant la télé. Du grand n'importe quoi. La télé, tout le monde sait que ça se regarde allongé avachi sur un canapé.
Alors voilà, Maman, ce n'est pas Dame Nature. Ce n'est ni Maman (ni la mienne, ni la vôtre... faut pas pousser non plus. Qu'est ce qu'elles viendraient faire ici, je vous le demande ! ). C'est la charmante et élégante multi-nationale qui me donne un revenu mensuel pour subvenir à mes besoins et accessoirement traverser l'Atlantique (il faut que je me prépare psychologiquement à baisser mon pantalon (j'éspère virtuellement) devant ces gentils citoyens américains pour leur montrer que je n'ai pas de bombe cachée quelque part. Non non, je ne suis pas de mauvaise foi mais corrigez moi si je me trompe, j'en serai rassuré)1.
On l'appelera XXX (même si l'anonymat est difficile à conserver) pour faire plus simple. Alors, voilà, XXX nous donne des fruits tous les vendredis midi pour tous les pauvres célibataires qui n'auraient pas de mère ou de femme pour les nourrir le week-end. XXX nous donne des conseils pour savoir comment régler notre chaise de bureau. Elle nous donne également des conseils si l'on veut faire 15 minutes de "gymnastique" am Platz2 tous les jours !!! On peut profiter du sauna, des vestiaires si l'on veut faire du sport "entre midi et deux"3, ou même le soir (si l'on veut rester plus tard pour travailler et si personne ne nous attend, si avoir une vie sociale est un concept inconnu).
En résumé, il y a plein de gens qui travaillent juste pour notre confort. Et ça, je trouve ça vraiment bien. Ensuite, c'est la déformation de l'usage initialement envisagé qui me plaît moins mais c'est une autre histoire. Et il y a même un cabinet médical. Si si et même que j'y suis allé ce matin parce que j'ai attrapé froid samedi et que ca me soulait quelque chose de bien d'aller chez le médécin ici (ça ne va pas commencer après presque 2 ans, non mais!). Je suis ressorti de là avec plein de petites choses bonnes pour mon corps et qui me font me sentir mieux. Et cela m'a évité de perdre une après-midi en allant chez le médecin. Parce que c'est pas tout ça, mais j'ai un voyage à préparer !!! Vendredi, j'envisage de faire un remake du Jour le plus long. Alors, on est quand même bien content quand Maman s'occupe de nous.
1. Soit dit au passage, ça, c'est une parenthèse digne d'un grand professionnel de la digression.
2. Comprendre par là... sans bouger ses fesses de son siège, sinon ca ne serait plus de la gymnastique et puis, on perdrait en productivité. Et puis, ça fait un peu con de bouger de sa chaise pour faire de la gym et ne pas rester au coin café pour boire la solution aux couleurs "Nescafé Cappuchino de Maxell c'est toujours un succès" (un message subliminal s'est subrepticement introduit ici... et c'est pas facile à écrire en plus ! )
3. Ceci est un non sens total. Je vous rappelle qu'ici, c'est l'Allemagne. "Entre midi et deux" n'est pas une expression traduisible facilement. Oh, bien entendu, on pourrait dire "Zwischen zwölf und zwei" mais non en fait. Tout bon traducteur vous dira que cela se traduit par "Schaff mal was, du Faulersack !!", ce qui correspond tout à fait à la coutume "manger avec un lance-pierres".
Alors voilà, Maman, ce n'est pas Dame Nature. Ce n'est ni Maman (ni la mienne, ni la vôtre... faut pas pousser non plus. Qu'est ce qu'elles viendraient faire ici, je vous le demande ! ). C'est la charmante et élégante multi-nationale qui me donne un revenu mensuel pour subvenir à mes besoins et accessoirement traverser l'Atlantique (il faut que je me prépare psychologiquement à baisser mon pantalon (j'éspère virtuellement) devant ces gentils citoyens américains pour leur montrer que je n'ai pas de bombe cachée quelque part. Non non, je ne suis pas de mauvaise foi mais corrigez moi si je me trompe, j'en serai rassuré)1.
On l'appelera XXX (même si l'anonymat est difficile à conserver) pour faire plus simple. Alors, voilà, XXX nous donne des fruits tous les vendredis midi pour tous les pauvres célibataires qui n'auraient pas de mère ou de femme pour les nourrir le week-end. XXX nous donne des conseils pour savoir comment régler notre chaise de bureau. Elle nous donne également des conseils si l'on veut faire 15 minutes de "gymnastique" am Platz2 tous les jours !!! On peut profiter du sauna, des vestiaires si l'on veut faire du sport "entre midi et deux"3, ou même le soir (si l'on veut rester plus tard pour travailler et si personne ne nous attend, si avoir une vie sociale est un concept inconnu).
En résumé, il y a plein de gens qui travaillent juste pour notre confort. Et ça, je trouve ça vraiment bien. Ensuite, c'est la déformation de l'usage initialement envisagé qui me plaît moins mais c'est une autre histoire. Et il y a même un cabinet médical. Si si et même que j'y suis allé ce matin parce que j'ai attrapé froid samedi et que ca me soulait quelque chose de bien d'aller chez le médécin ici (ça ne va pas commencer après presque 2 ans, non mais!). Je suis ressorti de là avec plein de petites choses bonnes pour mon corps et qui me font me sentir mieux. Et cela m'a évité de perdre une après-midi en allant chez le médecin. Parce que c'est pas tout ça, mais j'ai un voyage à préparer !!! Vendredi, j'envisage de faire un remake du Jour le plus long. Alors, on est quand même bien content quand Maman s'occupe de nous.
1. Soit dit au passage, ça, c'est une parenthèse digne d'un grand professionnel de la digression.
2. Comprendre par là... sans bouger ses fesses de son siège, sinon ca ne serait plus de la gymnastique et puis, on perdrait en productivité. Et puis, ça fait un peu con de bouger de sa chaise pour faire de la gym et ne pas rester au coin café pour boire la solution aux couleurs "Nescafé Cappuchino de Maxell c'est toujours un succès" (un message subliminal s'est subrepticement introduit ici... et c'est pas facile à écrire en plus ! )
3. Ceci est un non sens total. Je vous rappelle qu'ici, c'est l'Allemagne. "Entre midi et deux" n'est pas une expression traduisible facilement. Oh, bien entendu, on pourrait dire "Zwischen zwölf und zwei" mais non en fait. Tout bon traducteur vous dira que cela se traduit par "Schaff mal was, du Faulersack !!", ce qui correspond tout à fait à la coutume "manger avec un lance-pierres".
vendredi 23 septembre 2005
Coup de Poker
Alors qu'un ami n'arrêtait pas de me parler de cela, j'ai finalement craqué. Je sais, c'est mal. Mais je l'ai fait. J'ai tout posé sur la table et nous sommes partis pour quelques heures.
Il avait tout ce qu'il fallait pour faire comme les "pros": la valise, les jetons, le talent et surtout la chance. Peu enclin à perdre ce que j'avais mis sur le tapis, je me retenais. 10 € devant moi. Des piles de jetons bleus, blancs, rouges et noirs. Tout de suite, cela confère un petit quelque chose au jeu. Lorsque le but est d'en avoir plus que l'autre, c'est tout de suite plus motivant... Mais c'est sans considérer que l'autre peut devenir soi-même. La chance tourne toujours très vite dans ces moments-là et toute l'astuce consiste à gérer ce hasard. Autant vous dire que la partie n'est pas facile.
J'avais déjà joué au Texas holden avec des amis. Mais sans de réelles mises. Cela ôte bien entendu toute cette pression car il est bien connu que la mauvaise foi nous guête d'autant plus que lorsque l'on touche à notre argent.
Je n'y avais jamais songé. J'ai testé. Je n'aime vraiment pas jouer de l'argent. Sûrement un reste de l'éducation que j'ai reçue.
Il avait tout ce qu'il fallait pour faire comme les "pros": la valise, les jetons, le talent et surtout la chance. Peu enclin à perdre ce que j'avais mis sur le tapis, je me retenais. 10 € devant moi. Des piles de jetons bleus, blancs, rouges et noirs. Tout de suite, cela confère un petit quelque chose au jeu. Lorsque le but est d'en avoir plus que l'autre, c'est tout de suite plus motivant... Mais c'est sans considérer que l'autre peut devenir soi-même. La chance tourne toujours très vite dans ces moments-là et toute l'astuce consiste à gérer ce hasard. Autant vous dire que la partie n'est pas facile.
J'avais déjà joué au Texas holden avec des amis. Mais sans de réelles mises. Cela ôte bien entendu toute cette pression car il est bien connu que la mauvaise foi nous guête d'autant plus que lorsque l'on touche à notre argent.
Je n'y avais jamais songé. J'ai testé. Je n'aime vraiment pas jouer de l'argent. Sûrement un reste de l'éducation que j'ai reçue.
mercredi 21 septembre 2005
Marketing Bac +5... toute une histoire.
Alors que je nettoyais allégrement ma boîte aux lettres du nombre incalculable des mails qui traînaient par là depuis plus de 2 ans, je suis tombé sur celui d'une personnalité de la "blogosphère"1. Cette charmante personne, après avoir feint un peu de familiarité en me disant qu'elle avait fait un stage en Allemagne lorsqu'elle était plus jeune et en invoquant une amitié commune, me proposait de tester gratuitement une nouvelle plate-forme pour blogger. Non sans ne pas avoir dit que Blogger, c'était pas bien et qu'on ne pouvait rien faire de bon là dessus... Cela dit, je constate que la plate-forme est toujours gratuite et que le nombre de fonctionnalités augmente régulièrement.
Devant tant de familiarité et de pratiques commerciales peu courantes (du moins, que je n'ai vu que peu souvent), je lui ai alors répondu gentillement. Mail qui n'a jamais eu d'écho. Même pas un "Merci d'avoir accordé un peu d'attention au produit que j'essaie de vendre comme un marchant de tapis". Alors voila, Viabloga, c'est peut être bien... Mais 5€ par mois, c'est quand même bien beurrer les épinards.
Tout ca pour dire que, ce n'est pas parce que vous lisez ces lignes qui vous me connaissez. Vous ne voyez que ce que je veux bien laisser transparaître. Pas plus. Et puis, ce n'est vraiment pas la peine de m'envoyer des mails pour me vendre vos produits... Non merci. C'est peut-être pour cela que Melle Mouche ne m'a jamais répondu. C'est vrai que les scientifiques n'ont jamais eu beaucoup de prédispositions pour la communication.
1. Bac à sable à ciel ouvert. Il est toutefois virtuel et devient le lieu incontournable de rencontres pariso-parisiennes virant parfois à l'escarmouche et aux réglements de comptes. Il ne fallait pas voler soit la pelle, soit le seau, soit le sablier de l'autre...
Devant tant de familiarité et de pratiques commerciales peu courantes (du moins, que je n'ai vu que peu souvent), je lui ai alors répondu gentillement. Mail qui n'a jamais eu d'écho. Même pas un "Merci d'avoir accordé un peu d'attention au produit que j'essaie de vendre comme un marchant de tapis". Alors voila, Viabloga, c'est peut être bien... Mais 5€ par mois, c'est quand même bien beurrer les épinards.
Tout ca pour dire que, ce n'est pas parce que vous lisez ces lignes qui vous me connaissez. Vous ne voyez que ce que je veux bien laisser transparaître. Pas plus. Et puis, ce n'est vraiment pas la peine de m'envoyer des mails pour me vendre vos produits... Non merci. C'est peut-être pour cela que Melle Mouche ne m'a jamais répondu. C'est vrai que les scientifiques n'ont jamais eu beaucoup de prédispositions pour la communication.
1. Bac à sable à ciel ouvert. Il est toutefois virtuel et devient le lieu incontournable de rencontres pariso-parisiennes virant parfois à l'escarmouche et aux réglements de comptes. Il ne fallait pas voler soit la pelle, soit le seau, soit le sablier de l'autre...
lundi 19 septembre 2005
Concert de Casseroles
Alors qu'ici, c'est la zizanie électorale, le soleil s'est bien levé comme tous les jours. Les nuages sont absents. Une bien belle journée s'annonce. Je regarde cela de très loin, impuissant, ne comprennant pas tout ce qu'il se passe autour de moi, ne voulant pas comprendre non plus. Un peu désabusé, c'est vrai. De toute façon, je ne peux rien faire face à cela. En tant qu'étranger, je ne peux que subire les résultats de ce coup de poker de Schröder. Et dire qu'il a presque réussi. Celui qui était annoncé largement perdant dans tous les sondages a surprise tout le monde en tallonnant la candidate ultra-libéro-capitaliste au faciès de bouledogue. (C'est méchant ce que je dis là??)
Bref, encore une fois, on nous démontre par a+b (théréome tout aussi important que celui de la tartine1) via un petit tour par la loi de l'emmerdement maximum2 (parce que là, l'Allemagne, elle est pas dans la panade pour essayer de parler d'une seule voix au niveau mondial) que les statistiques, c'est tout ce que l'on veut sauf vrai. Il ne faut jamais croire ces instituts. Il faut dire aussi qu'il faut être très fort et avoir beaucoup d'imagination pour faire parler des chiffres. Personnellement, j'ai jamais entendu un chiffre parler!!
1. Ce thérorème dit qu'une tartine beurrée (ou avec du nutella, de la confiture, bref, l'essentiel, c'est qu'il y ait quelque chose d'un côté) tombera toujours la face beurée sur le sol. Et cela, ce n'est pas de la malchance, c'est de la mécanique. Si quelqu'un a une explication claire et concise, qu'il ne se prive pas. Sinon, je m'amuserai à faire un post là dessus. Je suis sûr qu'il pourra éclairer vos matins difficiles!
2. Aussi connue sous le nom de Loi de Murphy.
Bref, encore une fois, on nous démontre par a+b (théréome tout aussi important que celui de la tartine1) via un petit tour par la loi de l'emmerdement maximum2 (parce que là, l'Allemagne, elle est pas dans la panade pour essayer de parler d'une seule voix au niveau mondial) que les statistiques, c'est tout ce que l'on veut sauf vrai. Il ne faut jamais croire ces instituts. Il faut dire aussi qu'il faut être très fort et avoir beaucoup d'imagination pour faire parler des chiffres. Personnellement, j'ai jamais entendu un chiffre parler!!
1. Ce thérorème dit qu'une tartine beurrée (ou avec du nutella, de la confiture, bref, l'essentiel, c'est qu'il y ait quelque chose d'un côté) tombera toujours la face beurée sur le sol. Et cela, ce n'est pas de la malchance, c'est de la mécanique. Si quelqu'un a une explication claire et concise, qu'il ne se prive pas. Sinon, je m'amuserai à faire un post là dessus. Je suis sûr qu'il pourra éclairer vos matins difficiles!
2. Aussi connue sous le nom de Loi de Murphy.
jeudi 15 septembre 2005
Une, deux...
Bizarrement, depuis quelques semaines, j'ai repris une activité sprotive beaucoup plus régulière. Avec le retour du printemps (et une semaine plus tard de l'été), j'avais pris l'habitude de courir deux à trois fois par semaine. Juste comme ça. L'objectif était de courir un semi-marathon en septembre. Je suis un peu charette me direz vous. Il y a eu des imprévus de taille et mon emploi du temps a été complétement boulversé (pour mon plus grand bonheur). Bref, comme l'an dernier, le semi tombe à l'eau et je vais me rabattre sur quelque chose de moins violent pour l'organisme. 10 km, ca devrait suffire. Pas d'objectif étant donné que la course sera en pays "valloné". Cela dit, moins de 45 minutes, ca me plairaît assez. Ca sera un amuse-gueule pour le semi-marathon (et pitet même un marathon) l'an prochain.
En espérant que les 2h30 de promenades hebdomadaires ponctuées de séances de natation suffiront. Point positif: quand je cours, je ne pense à rien. Second point positif: après avoir couru, je dors comme un bébé (d'accord... un grand bébé). Finalement, je ne comprends pas ceux qui disent que courir ne sert à rien!
En espérant que les 2h30 de promenades hebdomadaires ponctuées de séances de natation suffiront. Point positif: quand je cours, je ne pense à rien. Second point positif: après avoir couru, je dors comme un bébé (d'accord... un grand bébé). Finalement, je ne comprends pas ceux qui disent que courir ne sert à rien!
samedi 10 septembre 2005
Dissonance
Plus je relis ce que j'ai écrit récemment, plus je trouve que cela manque de saveur, de style. Cela ne me plaît pas. Panne d'inspiration, l'envie est là pourtant, je passe mes journées à attendre celle qui occupait tant de place ces derniers mois. Il y a peut être un rapport. Et j'en aurais des choses à raconter.
Alors comme vous l'aurez remarqué depuis quelques mois déjà, ici, on tourne au ralenti... en attendant de retrouver ce petit quelque chose qui m'aidait à coucher les impressions sur le papier.
La tête ailleurs, dans les nuages. Sur un nuage, j'ai malheureusement les pieds sur terre. Le quotidien me le rappelle régulièrement. 6200 km.
Alors comme vous l'aurez remarqué depuis quelques mois déjà, ici, on tourne au ralenti... en attendant de retrouver ce petit quelque chose qui m'aidait à coucher les impressions sur le papier.
La tête ailleurs, dans les nuages. Sur un nuage, j'ai malheureusement les pieds sur terre. Le quotidien me le rappelle régulièrement. 6200 km.
jeudi 8 septembre 2005
Cotoyer l'ennemi...
Quoi de plus naturel que d'aller taquiner l'adversaire sur son propre terrain? Il ne manquerait plus qu'il soit en confiance...
C'est donc dans cet état d'esprit que nous sommes allés avec des amis regarder le match d'hier... Pour être certain de le voir, un pub irlandais semblait être le lieu idéal étant donné que les bistrots français ne sont pas monnaie courante ici. Alors, nous reproduisimes les clichés tant répandus. Tel le Coq, les 2 pieds dans la m***e (il faut dire que la première mi-temps était mi-figue mi-raisin), on nous entendait. Oui, les Français sont arrogants mais l'essentiel, c'est d'avoir gagné. Parce que franchement, je pense encore être en Allemagne l'été prochain (qui n'est pas si loin que ça à la vitesse avec laquelle les jours défilent) et ca aurait été bien dommage de ne pas y voir la France. Tout n'est pas encore fait... doucement mais sûrement. Encore des petits suisses en dessert ;-)
Deçus de notre prestation d'hier tant l'opposition était peu farouche. Bizarrement, il y avait peu d'Irlandais dans ce pub, mais beaucoup d'Allemands qui étaient bien plus interessés par le match Allemagne-Afrique du Sud. La provocation n'est pas eu l'effet escompté... Tant pis, ca sera pour une prochaine fois!
C'est donc dans cet état d'esprit que nous sommes allés avec des amis regarder le match d'hier... Pour être certain de le voir, un pub irlandais semblait être le lieu idéal étant donné que les bistrots français ne sont pas monnaie courante ici. Alors, nous reproduisimes les clichés tant répandus. Tel le Coq, les 2 pieds dans la m***e (il faut dire que la première mi-temps était mi-figue mi-raisin), on nous entendait. Oui, les Français sont arrogants mais l'essentiel, c'est d'avoir gagné. Parce que franchement, je pense encore être en Allemagne l'été prochain (qui n'est pas si loin que ça à la vitesse avec laquelle les jours défilent) et ca aurait été bien dommage de ne pas y voir la France. Tout n'est pas encore fait... doucement mais sûrement. Encore des petits suisses en dessert ;-)
Deçus de notre prestation d'hier tant l'opposition était peu farouche. Bizarrement, il y avait peu d'Irlandais dans ce pub, mais beaucoup d'Allemands qui étaient bien plus interessés par le match Allemagne-Afrique du Sud. La provocation n'est pas eu l'effet escompté... Tant pis, ca sera pour une prochaine fois!
lundi 5 septembre 2005
Recette de grand-mère?
J'aurais besoin de conseils... Comment dire? Hum... Imaginez vous. Peu importe ce que vous faites de votre journée et de votre soirée, vous vous réveillez tous les jours de la semaine (weekend inclus sinon, c'est moins marrant) aux alentours de 6h30... voire 7h00 dans les grands jours.
Alors voilà, depuis maintenant plusieurs années s'impose à moi un dilemme cornélien tous les weekends. Que je me sois couché à 22h ou à 6h du matin, c'est toujours "tôt" le matin que je me réveille avec une quasi impossibilité de me rendormir (et croyez moi que j'ai essayé). Le problème, c'est lorsque je vis un peu plus la nuit, les journées qui s'en suivent sont relativement difficiles. On a beau se dire que se lever à 9h au plus tard, c'est génial parce que l'on a encore toute la journée devant soi, on aimerait bien en profiter de cette journée!!! Parce que franchement, gaspiller 2h à ne rien faire dans son lit alors qu'on aurait pu se lever à 7h et voir le soleil se lever, c'est quand même honteux!
Si vous aviez une petite recette à me conseiller, ça m'aiderait beaucoup... surtout les weekends parce que la semaine, aucune dérogation!
Un petit voyage à Providence et ses 6 heures de décalages horaires pourra peut-être résoudre le problème. De toute façon, les nuits seront très courtes là-bas. Ne me demandez pas pourquoi, je ne saurais vous répondre.
Alors voilà, depuis maintenant plusieurs années s'impose à moi un dilemme cornélien tous les weekends. Que je me sois couché à 22h ou à 6h du matin, c'est toujours "tôt" le matin que je me réveille avec une quasi impossibilité de me rendormir (et croyez moi que j'ai essayé). Le problème, c'est lorsque je vis un peu plus la nuit, les journées qui s'en suivent sont relativement difficiles. On a beau se dire que se lever à 9h au plus tard, c'est génial parce que l'on a encore toute la journée devant soi, on aimerait bien en profiter de cette journée!!! Parce que franchement, gaspiller 2h à ne rien faire dans son lit alors qu'on aurait pu se lever à 7h et voir le soleil se lever, c'est quand même honteux!
Si vous aviez une petite recette à me conseiller, ça m'aiderait beaucoup... surtout les weekends parce que la semaine, aucune dérogation!
Un petit voyage à Providence et ses 6 heures de décalages horaires pourra peut-être résoudre le problème. De toute façon, les nuits seront très courtes là-bas. Ne me demandez pas pourquoi, je ne saurais vous répondre.
mardi 30 août 2005
D'habitude...
D'habitude, ca me serait passé par dessus la tête. Un ouragan dans le golfe du Mexique, il y en a un tous les ans. Qu'il passe sur le sol américain avec des vents de plus de 200 km/h, et alors??
Mais ces derniers jours, c'est différent. Celle que j'attends de pied ferme ici était là-bas. Oh, chanceux comme je suis , elle avait prévu de partir de la Nouvelle Orléans Samedi, très tôt dans la matinée, quelques heures avant l'ordre d'évacuation. Cette ville, je l'ai connu à travers son regard, de ce qu'elle m'en disait et des récits de ses instants passés là-bas. J'étais même invité là-bas pour y passer quelques jours (oh non, pas cette année... je n'ai plus de congés). Je dois dire qu'une petite incursion en plein coeur du quartier français ne m'aurait pas déplût.
D'habitude, le malheur des uns et des autres (que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam), je m'en contre fous. Je ne suis pas une mère Thérésa en puissance. Mais voilà, difficile de rester insensible quand cela touche des personnes que l'on connait. Et dire qu'une partie de sa famille est restée là-bas en attendant que le cyclone passe... La savoir inquiète et soucieuse me cause un peu de souci. Heureusement qu'elle en est loin maintenant.
Encore quatre semaines et demi.
Mais ces derniers jours, c'est différent. Celle que j'attends de pied ferme ici était là-bas. Oh, chanceux comme je suis , elle avait prévu de partir de la Nouvelle Orléans Samedi, très tôt dans la matinée, quelques heures avant l'ordre d'évacuation. Cette ville, je l'ai connu à travers son regard, de ce qu'elle m'en disait et des récits de ses instants passés là-bas. J'étais même invité là-bas pour y passer quelques jours (oh non, pas cette année... je n'ai plus de congés). Je dois dire qu'une petite incursion en plein coeur du quartier français ne m'aurait pas déplût.
D'habitude, le malheur des uns et des autres (que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam), je m'en contre fous. Je ne suis pas une mère Thérésa en puissance. Mais voilà, difficile de rester insensible quand cela touche des personnes que l'on connait. Et dire qu'une partie de sa famille est restée là-bas en attendant que le cyclone passe... La savoir inquiète et soucieuse me cause un peu de souci. Heureusement qu'elle en est loin maintenant.
Encore quatre semaines et demi.
mardi 23 août 2005
Internet, tout ça, tout ça
Bertrand avait raison... Internet, le téléphone, tout ça, c'est bien... Avec le décalage horaire, c'est tout de suite un peu plus marrant! Alors voilà, souvent le matin, quand je regarde mes mails, je m'aperçois que la petite souris a déposé quelque chose dans ma boîte aux lettres. Quand je rentre tard le soir (ou tôt le matin, c'est selon), je peux l'appeler sans la déranger... enfin, presque ;-)
Enfin, voilà, une semaine déjà. Encore un peu plus de cinq et il n'y aura plus de décalage horaire. Une semaine que je suis un "perpétuel" connecté (enfin, dès que je rentre chez moi, hein!!! On est bien d'accord). Tout ça pour pouvoir lui déposer un sourire sur le visage et le voir en retour. Toutes ces petites attentions quotidiennes contribuent sans aucun doute à atténuer ce vide laissé... Heureusement.
Grâce à Internet, tout ça, tout ça.
Enfin, voilà, une semaine déjà. Encore un peu plus de cinq et il n'y aura plus de décalage horaire. Une semaine que je suis un "perpétuel" connecté (enfin, dès que je rentre chez moi, hein!!! On est bien d'accord). Tout ça pour pouvoir lui déposer un sourire sur le visage et le voir en retour. Toutes ces petites attentions quotidiennes contribuent sans aucun doute à atténuer ce vide laissé... Heureusement.
Grâce à Internet, tout ça, tout ça.
vendredi 19 août 2005
Retour à la surface
Tout doucement, on apprend à vivre avec... ou plutôt sans. Difficile de ne plus sentir sa présence. Solitude omniprésente. Alors, pour y penser moins, je m'occupe. Je travaille, je vais voir des amis. En résumé, je me remplis la tête avec autre chose.
Bon point: j'ai repris la course à pied. Et ca fait mal aussi... Enfin, on se comprend hein. C'est pas pareil :-)
Ah oui, je vais à Boston la première semaine d'octobre. Qui veut venir ? Personne ne demandera pourquoi...
Bon point: j'ai repris la course à pied. Et ca fait mal aussi... Enfin, on se comprend hein. C'est pas pareil :-)
Ah oui, je vais à Boston la première semaine d'octobre. Qui veut venir ? Personne ne demandera pourquoi...
mardi 16 août 2005
La vie, c'est tellement facile...
Comme on dit, la vie continue. L'ultimatum qui nous était annoncé a expiré hier. Une dernière excursion ensemble, direction Francfort. Les halls d'Aéroport ne changeront jamais. Des hommes d'affaires qui courent dans tous les sens, des touristes avec des gros bagages et des amoureux qui s'enlacent.
Certains d'entre vous l'avaient pressenti. Je le savais, elle le savait. Mais on faisait semblant de ne le savoir. Et malgré tous nos efforts, la voilà de l'autre côté de l'Atlantique. Alors qu'elle dort encore à cette heure-ci, je suis, comme tous les jours, au boulot (oui, je sais, c'est pas bien de poster du bureau!!). Rien ne change pour moi. La routine reprend le dessus. Mais à la différence suivante. Cette petite personne (ben oui, 1,54m, c'est pas bien grand) s'est frayée un passage et occupe maintenant une place importante. Place qui demeure vide en attendant son retour...
On a beau se dire que cela sera pour bientôt, la douleur est encore trop vive. C'est toujours les larmes aux coins des yeux que je pense à elle...
Certains d'entre vous l'avaient pressenti. Je le savais, elle le savait. Mais on faisait semblant de ne le savoir. Et malgré tous nos efforts, la voilà de l'autre côté de l'Atlantique. Alors qu'elle dort encore à cette heure-ci, je suis, comme tous les jours, au boulot (oui, je sais, c'est pas bien de poster du bureau!!). Rien ne change pour moi. La routine reprend le dessus. Mais à la différence suivante. Cette petite personne (ben oui, 1,54m, c'est pas bien grand) s'est frayée un passage et occupe maintenant une place importante. Place qui demeure vide en attendant son retour...
On a beau se dire que cela sera pour bientôt, la douleur est encore trop vive. C'est toujours les larmes aux coins des yeux que je pense à elle...
mercredi 10 août 2005
La curiosité est un...
Afin d'assouvir votre curiosité et d'apaiser votre inquiétude de ne pas m'avoir vu depuis de longues semaines, je vais vous faire une révélation! Je suis maintenant accompagné... Oh, plus pour longtemps. Mais là, c'est une longue histoire, croyez moi.
Alors voilà, tout a commencé un soir de juin. Une rencontre anodine, quelque peu surprenante. Des affinités qui se sont créees. Et un beau jour, paf! Et pourtant, rien ne me prédestinait à vivre cette aventure. La première fois que je l'ai rencontrée, je ne lui ai pas parlé. Ben oui... il fallait parler anglais et comme elle parlait pas allemand. Qu'est ce que je pouvais bien lui dire??? Bref, une jeune taiwanaise (d'ailleurs, ne dites jamais que Taiwan, c'est la Chine, cela peut s'avérer dangereux) qui étudie depuis plus de 4 ans aux États-Unis. Quelle idée! Moi qui il y a quelques années disais ne jamais aller à l'étranger et ne pas vouloir apprendre de langues étrangères tant cela m'était inintéressant. Me voilà planté de bien belle manière face à mes contradictions. Oui, bon ben... on peut changer d'avis, non?
Des amis me disaient il n'y a pas si longtemps que cette relation était amusante étant donné le contexte. Un Français et une Taiwanaise émmigrée aux États-Unis pour étudier se rencontrant en Allemagne et bien entendu, la cerise sur le gâteau, personne ne parlant la langue maternelle de l'autre. Je sais pas dans quoi je m'embarque mais j'y vais, c'est sûr!
Voilà. Maintenant vous savez presque tout. Vous ne croyez pas que je vais tout vous raconter??
Alors voilà, tout a commencé un soir de juin. Une rencontre anodine, quelque peu surprenante. Des affinités qui se sont créees. Et un beau jour, paf! Et pourtant, rien ne me prédestinait à vivre cette aventure. La première fois que je l'ai rencontrée, je ne lui ai pas parlé. Ben oui... il fallait parler anglais et comme elle parlait pas allemand. Qu'est ce que je pouvais bien lui dire??? Bref, une jeune taiwanaise (d'ailleurs, ne dites jamais que Taiwan, c'est la Chine, cela peut s'avérer dangereux) qui étudie depuis plus de 4 ans aux États-Unis. Quelle idée! Moi qui il y a quelques années disais ne jamais aller à l'étranger et ne pas vouloir apprendre de langues étrangères tant cela m'était inintéressant. Me voilà planté de bien belle manière face à mes contradictions. Oui, bon ben... on peut changer d'avis, non?
Des amis me disaient il n'y a pas si longtemps que cette relation était amusante étant donné le contexte. Un Français et une Taiwanaise émmigrée aux États-Unis pour étudier se rencontrant en Allemagne et bien entendu, la cerise sur le gâteau, personne ne parlant la langue maternelle de l'autre. Je sais pas dans quoi je m'embarque mais j'y vais, c'est sûr!
Voilà. Maintenant vous savez presque tout. Vous ne croyez pas que je vais tout vous raconter??
mardi 9 août 2005
I survived
J'ai survécu. Vous auriez pu en douter étant donné le silence radio qui s'en est suivi. La petite sauterie anglophone de 2 heures s'est passée comme sur des roulettes! Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, j'ai enchaîné sur une présentation de 4 heures 2 jours plus tard précédée d'un petit échauffement en allemand. Je suis un challenger trilingue!!! Waouh... ca en jette, hein!! Non?? Bon, ben je vais continuer si on ne peut même plus se la raconter.
Bref... Bien entendu, je n'en suis pas sorti indemne étant donné la tâche qui m'était confiée. Le sujet de la présentation était dédié à la chute ainsi qu'à la mauvaise foi. Autrement dit, dire que ce qui n'est techniquement pas réalisable est la meilleure solution bien que tout le monde pose la question suprême "Pourquoi vous utiliser la solution pas géniale géniale et que vous ne voulez pas utiliser la solution évidente". Alors là, on ouvre le parachute (ou le parapluie, c'est selon) et on ne dit rien. On pointe la doigt vers le ciel et on dit "Ca vient de là-haut".
Après toutes ces émotions, j'ai dû enduré une semaine de vacances pas reposantes du tout mais dépaysantes... Le compte-rendu?? Plus tard. Il faudrait peut-être que je travaille.
Bref... Bien entendu, je n'en suis pas sorti indemne étant donné la tâche qui m'était confiée. Le sujet de la présentation était dédié à la chute ainsi qu'à la mauvaise foi. Autrement dit, dire que ce qui n'est techniquement pas réalisable est la meilleure solution bien que tout le monde pose la question suprême "Pourquoi vous utiliser la solution pas géniale géniale et que vous ne voulez pas utiliser la solution évidente". Alors là, on ouvre le parachute (ou le parapluie, c'est selon) et on ne dit rien. On pointe la doigt vers le ciel et on dit "Ca vient de là-haut".
Après toutes ces émotions, j'ai dû enduré une semaine de vacances pas reposantes du tout mais dépaysantes... Le compte-rendu?? Plus tard. Il faudrait peut-être que je travaille.
mardi 19 juillet 2005
A new challenger comes...
Aujourd'hui, un nouveau challenge m'attend... Oh, rien à voir avec Morgan et sa petite fête. Non non... Enfin, si si... 2 heures de présentation, démonstration et exercice compris. Ma petite touche personnelle : de la haute voltige, du freestyle, du white spirit, du "almost from scratch"(je connais quand même mon sujet), la fête du slip sans élastique. Bref, on va s'amuser cette après-midi. Grande première : présentation en anglais devant une quinzaine de personnes qui vont boire mon anglais approximatif. Heureusement que j'ai l'habitude de ne plus m'attacher à la justesse grammaticale de mes propos! Que du bonheur!!! Au royaume des aveugles, le borgne est roi. Tout à l'heure, je serai l'expert!!
Non non, les chevilles vont bien... et la tête aussi! En attendant, je me prépare psychologiquement...
Non non, les chevilles vont bien... et la tête aussi! En attendant, je me prépare psychologiquement...
lundi 18 juillet 2005
IRL
Vous vous en doutez, si je ne suis pas très présent depuis quelques temps, ce n'est pas parce que j'ai rien a rencontré. Bien au contraire. A vrai dire, je n'ai plus (ne prend plus??) le temps de les déposer dans ce coin. Et puis, la rencontre d'une petite personne dont l'importance grandit de jour en jour n'arrange rien.
Alors voilà, plutôt que de regarder à travers cette lucarne, je me suis tourné vers la fenêtre. J'y ai vu un monde qui me tendait les bras (et comme il fait beau en plus...). Mes semaines se sont alors étoffées de rencontres en rencontres. La vie réelle, "IRL", y'a que ca de vrai. Et comme tout arrive lorsque l'on s'y attend le moins, le boulot s'amoncelle sur mon bureau, la petite souris a frappé à ma porte. Me voilà embarqué dans une aventure qui me ménera sûrement Outre-Atlantique et peut être même en Asie...
En bref, encore une histoire d'étrangers...
Alors voilà, plutôt que de regarder à travers cette lucarne, je me suis tourné vers la fenêtre. J'y ai vu un monde qui me tendait les bras (et comme il fait beau en plus...). Mes semaines se sont alors étoffées de rencontres en rencontres. La vie réelle, "IRL", y'a que ca de vrai. Et comme tout arrive lorsque l'on s'y attend le moins, le boulot s'amoncelle sur mon bureau, la petite souris a frappé à ma porte. Me voilà embarqué dans une aventure qui me ménera sûrement Outre-Atlantique et peut être même en Asie...
En bref, encore une histoire d'étrangers...
samedi 16 juillet 2005
Un petit bout de Patrimoine
Voila quelque chose qui ne finira pas de m'étonner... Ce qui pour moi faisait partie du paysage est maintenant mis au premier. Je passais régulièrement devant sans même y faire attention, une banalité en somme. Mais visiblement, je m'étais trompé. Ce Beffroi que je cotoyais alors que j'allais au collège, le voilà classé au patrimoine mondial de l'humanité. Je risque de regarder cela d'un autre oeil quand j'irai me garer sur la Grand' Place la semaine prochaine, une fois de retour au pays...
jeudi 30 juin 2005
Quand les vacances approchent...
Alors que les médias français se pâment une fois de plus devant la "nouvelle" canicule, ici, tout le monde continue son petit bonhomme de chemin. Je ne sais pas si le problème est typiquement français mais en tout cas, nous avons la chance d'entendre parler de la pluie et du beau temps au journal télévisé... comme si c'était vraiment la chose la plus importante à savoir de la journée. Alors voilà, cet hiver, on nous parlait du mauvais temps, de la neige. Et maintenant, tout le monde se plaint de la chaleur, des orages (parce que cela, c'est injuste... déjà qu'il faut trop chaud!!). Au moins, les gens ont un sujet de conversation (parce qu'en fait, ils n'en parlaient pas avant, du beau temps!) ... mais après que l'on ne s'étonne pas si ils perdent leur esprit critique. Et puis, il faut faire attention. C'est bientôt les vacances scolaires. Il ne faudrait surtout pas toucher au moral des gens en racontant des choses intéressantes mais ô combien dures. Les vacances ne sont pas faites pour ça et comme en plus, il faut relancer la consommation...
Il faut aussi dire qu'après le débat sur la constitution, ils ont bien besoin de se reposer les journalistes. Ca faisait longtemps qu'on ne les avait pas forcés à réflechir sur un sujet qui touche tout le monde (d'accord, la météo aussi...).
Finalement, faire le journal télévisé, ca revient à vendre du poisson sur le marché: parler de la pluie et du beau temps pour garder les gens le plus longtemps possible devant son étal.
Bizarrement, je préfère de plus en plus regarder TV5... pour une vision beaucoup moins nombriliste et nationaliste...
Il faut aussi dire qu'après le débat sur la constitution, ils ont bien besoin de se reposer les journalistes. Ca faisait longtemps qu'on ne les avait pas forcés à réflechir sur un sujet qui touche tout le monde (d'accord, la météo aussi...).
Finalement, faire le journal télévisé, ca revient à vendre du poisson sur le marché: parler de la pluie et du beau temps pour garder les gens le plus longtemps possible devant son étal.
Bizarrement, je préfère de plus en plus regarder TV5... pour une vision beaucoup moins nombriliste et nationaliste...
mardi 28 juin 2005
Aie aie aie...
J'ai beau être matinal, j'ai mal !
Le père Ducrasse dans Youpi Matin
Me voilà avec une de plus au compteur... ces carnets également. Pour cause de canicule momentanée et de transfert d'interêts vers le moins virtuel, je serai absent les prochains jours (ou pas). En tout cas, il va me falloir du temps pour récupérer. Parce que faire la fête toute la semaine, c'est pas de tout repos...
jeudi 23 juin 2005
Du jamais vu...
Hier, ici, des gens ont fait grève. Ils l'avaient annoncé la veille, tout le monde a pu se débrouiller. Ca change de la France! Enfin, c'était une fausse grève parce qu'à 17h (peut être avant?), les bus tournaient à nouveau. Va falloir trouver une autre excuse pour arriver en retard !
mardi 21 juin 2005
Eternel recommencement
Me voici de retour à l'école. Et pourtant, j'ai arrêté il y a quelques mois déjà! Parce qu'une entreprise qui ne forme pas ses employés ne peut ésperer aller de l'avant, je fais un petit tour par le centre de formation. Que du bonheur. Ca dure 7 heures par jour. Ca tombe bien, ca me fait une semaine de repos. Les vacances, c'est tout de même mieux mais je fais avec ce qu'on me donne :)
Alors voilà, je suis toute la journée devant un ordinateur (ce qui ne me change pas beaucoup) à part que je ne dois rien faire, simplement regarder ce que le monsieur qui reste toujours devant me montre. Passionnant me direz-vous... Soporifique en fait. Et pour couronner le tout, alors que la météo annonce 34°C au dehors, je reste cloîtré à l'intérieur avec un rhume et une veste polaire à cause de la climatisation.
Finalement, les formations, on n'en ressort jamais indemne !
Alors voilà, je suis toute la journée devant un ordinateur (ce qui ne me change pas beaucoup) à part que je ne dois rien faire, simplement regarder ce que le monsieur qui reste toujours devant me montre. Passionnant me direz-vous... Soporifique en fait. Et pour couronner le tout, alors que la météo annonce 34°C au dehors, je reste cloîtré à l'intérieur avec un rhume et une veste polaire à cause de la climatisation.
Finalement, les formations, on n'en ressort jamais indemne !
lundi 20 juin 2005
Rattrapé par ses origines
Ici, il y a plusieurs règles tacites, que l'on doit s'efforcer de respecter sous peine de recevoir les remontances des autochtones... En tant que Français digne de ce nom, lorsque je traverse la rue, peut m'importe que le petit bonhomme soit rouge ou vert s'il n'y a aucune voiture. Un coup à gauche, un coup à droite, un coup à gauche, et hop. Cela paraît pourtant très simple (surtout lorsque l'on est à vélo... parce que les vélos ont leurs propres passages piétons).
Samedi soir, un peu usé d'une soirée s'étant terminée à 6h10 le matin même suivie d'une courte nuit de 3 heures, alors que je traversai une rue aux alentours de 19h et que le bonhomme était encore vert la seconde précédente, je me suis fait interpellé par un gamin me disant:
Samedi soir, un peu usé d'une soirée s'étant terminée à 6h10 le matin même suivie d'une courte nuit de 3 heures, alors que je traversai une rue aux alentours de 19h et que le bonhomme était encore vert la seconde précédente, je me suis fait interpellé par un gamin me disant:
Hey!!! DAS IST ROT!!!!! (eh!! C'est rouge pour ceux que l'allemand repousse ;-))Visiblement, il a du être bien façonné par ses parents. Cela fait tout de même étrange de se faire crier dessus par un petit bout d'une dizaine d'années avec un casque rivé sur la tête...
mercredi 8 juin 2005
Une histoire de jambes
Hier, je courrais à nouveau sur le circuit du Grand Prix d'Hockenheim (ou le Grand Prix d'Allemagne pour ceux qui ne connaissent pas) pour la BASF Firmen Cup (ou en bon français la Coupe Inter-Entreprises BASF). BASF, le pays des 4 vitamines essentielles au développement personnel (40 000 emplois dans la région) ou comment concilier éthique, sport et activité pétro-chimique. Bref...
Un petit tour et puis s'en vont. 4,8km. 18 minutes 33 secondes. Une sorte d'amuse-gueule après le marathon par équipe de Mannheim où j'avais couru les 12 derniers kilomètres...
Objectif: courir un semi-marathon en mois de 1h40 en septembre. Y'a encore du boulot.
En attendant, je continue à tourner en rond autour du Neckar. C'est quand même bête courir, ca consiste à toujours tourner autour de quelque chose...
Un petit tour et puis s'en vont. 4,8km. 18 minutes 33 secondes. Une sorte d'amuse-gueule après le marathon par équipe de Mannheim où j'avais couru les 12 derniers kilomètres...
Objectif: courir un semi-marathon en mois de 1h40 en septembre. Y'a encore du boulot.
En attendant, je continue à tourner en rond autour du Neckar. C'est quand même bête courir, ca consiste à toujours tourner autour de quelque chose...
C'est un autre univers...
Mardi dernier, triste retour. 14h de train. Des très bons moments passés. Beaucoup de souvenirs laissés derrière soi et qui plus est, la tête en l'air.
Mardi dernier, je descendais du train, errant, ci et là sans vraiment vouloir avancer... Erreur bête me dira-t-on, je m'apercus que j'avais oublié mon portable dans le train. Il a déjà fallu un an pour me convaincre et voilà que 6 semaines plus tard, il s'est glissé insidieusement sous le siège dans ce train allemand qui m'emmener de Strasbourg à Bruchsal...
Appel aux services des objets trouvés, peu convaincu. Je réitèrai mercredi. Le dit objet était retrouvé. Mais voilà, je n'étais pas au bout de mes surprises. Bien entendu, c'était déjà une chance qu'il ait été retrouvé me direz vous! Die Bahn (ceux là aussi nous font préférer le train) me l'envoyait alors par courrier.
J'allai donc le chercher vendredi soir contre la modique somme de 20,01€ car le service des objets trouvés est un service payant. Un portable qui va promener à Stuttgart 2 jours et reviens tout seul par la Poste engendre donc des frais à autour de 20€ et une poussière.
Note pour plus tard : fermer son sac avec son portable dedans.
Encore une petite anecdote... Même après 15 mois, on arrive à me surprendre! Je ne sais si je dois ces retrouvailles à l'honnêteté des Allemands ou simplement au fait qu'il devait être bien caché!
Mardi dernier, je descendais du train, errant, ci et là sans vraiment vouloir avancer... Erreur bête me dira-t-on, je m'apercus que j'avais oublié mon portable dans le train. Il a déjà fallu un an pour me convaincre et voilà que 6 semaines plus tard, il s'est glissé insidieusement sous le siège dans ce train allemand qui m'emmener de Strasbourg à Bruchsal...
Appel aux services des objets trouvés, peu convaincu. Je réitèrai mercredi. Le dit objet était retrouvé. Mais voilà, je n'étais pas au bout de mes surprises. Bien entendu, c'était déjà une chance qu'il ait été retrouvé me direz vous! Die Bahn (ceux là aussi nous font préférer le train) me l'envoyait alors par courrier.
J'allai donc le chercher vendredi soir contre la modique somme de 20,01€ car le service des objets trouvés est un service payant. Un portable qui va promener à Stuttgart 2 jours et reviens tout seul par la Poste engendre donc des frais à autour de 20€ et une poussière.
Note pour plus tard : fermer son sac avec son portable dedans.
Encore une petite anecdote... Même après 15 mois, on arrive à me surprendre! Je ne sais si je dois ces retrouvailles à l'honnêteté des Allemands ou simplement au fait qu'il devait être bien caché!
lundi 6 juin 2005
Enfin de retour...
Je m'apercois que j'ai délaissé depuis bien longtemps ces carnets. C'est pas ma faute mais celle au beau temps !! Si vous ne me croyez pas, allez faire un tour là-bas. J'y ai passé quelques jours et le retour fût plus difficile que prévu. Vous comprendrez aisément pourquoi quand vous y aurez jeté un oeil...
mercredi 1 juin 2005
Come Back
Je ne vous le cache pas... Je m'étais absenté quelques jours, loin de la "civilisation". Un court retour en France, 3 jours à Narbonne, 3 jours en Provence. Je suis rentré hier. Dur dur de remettre les pieds sur terre. Heureusement que la France a dit non, cela accélère cette transition. Ca valait bien la peine que j'aille faire une procuration! Le temps de mettre un peu d'ordre partout, et je serai définitivement de retour (au moins pour quelques semaines ;-))
J'ai augmenté mon capital "bonne humeur"(en dépit d'une décision accablante) à grand coup de rayons UV. D'ailleurs, je ne réflechis plus la lumière... Les photos des balades sur le pourtour méditerrannéen arrivent bientôt. Soyez patients, vous en aurez plein les yeux.
J'ai augmenté mon capital "bonne humeur"(en dépit d'une décision accablante) à grand coup de rayons UV. D'ailleurs, je ne réflechis plus la lumière... Les photos des balades sur le pourtour méditerrannéen arrivent bientôt. Soyez patients, vous en aurez plein les yeux.
dimanche 15 mai 2005
En mai, fait ce qu'il te plaît
Le mois de mai est un mois extraordinaire. C'est un mois peu "productif". Entre formation, jours et fériés et autres apparitions de l'astre solaire qui présupposent un départ précipité de son lieu de travail, on peut vraiment faire ce qu'on veut... Et dire qu'il reste encore deux jours fériés dans ce mois... finalement, en France, le lundi de Pentecôte est moins intéressant :-p
En fait, on ne fait pas vraiment tout ce que l'on voudrait. Mais ce n'est pas la faute au mois de mai. C'est plutôt parce qu'il n'y a que 24 heures dans une journée
En fait, on ne fait pas vraiment tout ce que l'on voudrait. Mais ce n'est pas la faute au mois de mai. C'est plutôt parce qu'il n'y a que 24 heures dans une journée
jeudi 12 mai 2005
J'aime mon chef, ça vous étonne ??? (suite et fin)
Pour ceux qui attendaient (?) la fin avec impatience... La voilà enfin !!!
J'aime mon chef pour beaucoup de raisons... Après avoir lu les précédents épisodes, vous conviendrez aisément que cette personne est très axée "management des individualités", beaucoup moins axée sur la productivité (l'un a un effet non négligeable sur l'autre, mais là, je m'égare...). Bref, entretien de fin de période d'essai. Un grand moment dans ma vie de "jeune cadre dynamique" (pouf pouf). Ayant déjà eu un apreçu de ce dont il était capable, je n'étais pas au bout de mes surprises.
De voilà... j'entre dans son bureau, ne sachant pas quoi penser. Être sérieux, détendu, etc... C'est mon premier entretien de ma carrière (oui, je n'ai jamais passé aucun entretien... même téléphonique). Comme à son habitude, il commence par un
Alors, je lui explique ma théorie (oui oui, je n'ai pas peur du ridicule!) et v'la ti pas qu'il m'approuve à 100% et me confie la lourde tâche d'"organiser des pauses café régulièrement afin d'amener les gens à mieux se connaître". Je vous le concède, c'est contraignant et ce n'est pas évident tous les jours de faire bouger ces vieux Birkenstockträger... mais là, je m'égare. Ce concept, je l'expliquerai plus tard. Sûrement cet été quand les shorts seront apparus dans les couloirs.
Revenons à mes moutons... Alors, mon chef, je l'aime bien parce que c'est quelqu'un de franc, direct, qui ne crache pas dans ses mains. Et ça, j'apprécie par dessus tout.
Et puis, il faut aussi qu'on court un semi-marathon ensmble un de ces quatre...
J'aime mon chef pour beaucoup de raisons... Après avoir lu les précédents épisodes, vous conviendrez aisément que cette personne est très axée "management des individualités", beaucoup moins axée sur la productivité (l'un a un effet non négligeable sur l'autre, mais là, je m'égare...). Bref, entretien de fin de période d'essai. Un grand moment dans ma vie de "jeune cadre dynamique" (pouf pouf). Ayant déjà eu un apreçu de ce dont il était capable, je n'étais pas au bout de mes surprises.
De voilà... j'entre dans son bureau, ne sachant pas quoi penser. Être sérieux, détendu, etc... C'est mon premier entretien de ma carrière (oui, je n'ai jamais passé aucun entretien... même téléphonique). Comme à son habitude, il commence par un
"Bon, comme je suis content de ton travail, tu as 5% d'augmentation. C'est le maximum que l'on peut donner cette année. C'est tout ce que j'avais à te dire. Sinon, parle moi un peu de toi et tes impressions."Un brin déstabilisant quand on ne s'y attend pas... Alors, sans me démonter, je lui dis ce que je pense. Entre deux personnes dangereusement directes, j'ai pensé qu'on pouvait arriver à un compromis. Alors, j'enchaîne sur l'autisme maladif de mes collègues de travail, l'ambiance parfois dégradée qui flotte dans les couloirs, etc. Ben oui, parce que j'ai développé une théorie. Là où je travaille, il y a des catégories de personnes: les Kaffeeabholer et les Kaffeetrinker. Très clairement, j'appartiens à la 2ème catégorie à condition de ne pas se retrouver seul comme un c?? à côté de la machine (qui soit dit en passant fait d'excellents Cappuccinos). Oui oui. Parce qu'il y a des gens avec qui je travaille qui considère que faire une pause café, c'est se lever, aller jusqu'à la machine à café, prendre le café et retourner devant son écran. J'vous raconte pas, l'échange est monumental. On apprend vraiment mieux à connaître les personnes comme ça!!
Alors, je lui explique ma théorie (oui oui, je n'ai pas peur du ridicule!) et v'la ti pas qu'il m'approuve à 100% et me confie la lourde tâche d'"organiser des pauses café régulièrement afin d'amener les gens à mieux se connaître". Je vous le concède, c'est contraignant et ce n'est pas évident tous les jours de faire bouger ces vieux Birkenstockträger... mais là, je m'égare. Ce concept, je l'expliquerai plus tard. Sûrement cet été quand les shorts seront apparus dans les couloirs.
Revenons à mes moutons... Alors, mon chef, je l'aime bien parce que c'est quelqu'un de franc, direct, qui ne crache pas dans ses mains. Et ça, j'apprécie par dessus tout.
Et puis, il faut aussi qu'on court un semi-marathon ensmble un de ces quatre...
dimanche 8 mai 2005
Au secours !!!
Toute la journée, je me suis arraché les cheveux... Non non, je ne suis pas encore chauve, rassurez-vous. Simplement, quelqu'un saurait-il comment on peut intégrer un forum phpBB dans un site bricolé avec SPIP.
L'idée est la suivante:
Je vous le dis, y'a du pain sur la planche pour résoudre ce problème... alors, si vous avez un tuyau, je suis preneur.
L'idée est la suivante:
On voudrait pouvoir visualiser le menu principal (crée dynamiquement avec SPIP) mais également l'index du Forum sur la même page. Un peu la manière des modules de phpNuke si vous voyez ce que je veux dire...Il semblerait que l'inclusion proprement dite de l'index du forum ne fonctionne pas vraiment (problème d'en tête générée de manière concurrente (spip avant phpBB ou inversement). Aïe aïe aïe...
Je vous le dis, y'a du pain sur la planche pour résoudre ce problème... alors, si vous avez un tuyau, je suis preneur.
mardi 3 mai 2005
Pêle-mêle
Me croiriez-vous si je vous disais que je n'ai pas beaucoup de temps pour écrire, que je n'ai pas envie d'écrire des niaiseries sur mon quotidien, que j'ai pourtant plein de choses à faire partager (sur la Constitution, sur les fêtes du 1er mai ici, etc.) mais que le temps fait parfois défaut?
J'vous l'dis: avoir une vie sociale, c'est chronophage. Et je préfère regarder derrière la lucarne que dans celle-ci. M'en veuillez pas.
J'vous l'dis: avoir une vie sociale, c'est chronophage. Et je préfère regarder derrière la lucarne que dans celle-ci. M'en veuillez pas.
Histoire de pouvoir donner son avis...
Être à l'étranger n'est pas un avantage pour être reconnu en tant que citoyen français. Et pourtant, il paraît qu'il existe une ambassade, des consulats. Il paraît même que l'on peut s'y inscrire. Ces organismes ont pointé le bout de leur nez face à la montée du Non au référendum... On se demande bien ce qui a pu motiver une telle réaction de leur part. Vraisemblablement l'envie de glaner des électeurs de ci et de là. Ces mêmes élécteurs qui sont pour la plupart foncièrement pour le Oui étant donné qu'ils vivent à l'étranger.
L'Etat français a donc, semble-t-il, été à la pêche aux électeurs. Cette pêche, si elle sera sûrement bonne, n'en sera pas moins surprenante. Qui peut prédire l'issue de ce vote. En tout cas, le Consulate de Stuttgart est en tournée dans tout le Baden-Württemberg pour justement faciliter les demandes de procuration. Plus obligé d'aller à Stuttgart et de perdre la journée.
Faire une procuration, c'est un geste que j'ai répété maintes fois lorsque j'étais étudiant. Cela fait plus de quatre ans que je ne suis pas allé voter en personne. (D'ailleurs, Maman, si me lis, merci beaucoup :)) Les hasards du calendrier... C'est dire si je commence à connaître la procédure. Aujoud'hui, elle était toute autrement différente. Plus la peine de passer un interrogatoire au commissariat, de donner pièces justifiant l'impossibilité d'être présent le jour du vote, c'est dans une école française que tout s'est déroulé. Pas de demande de pièce d'identité (?), trois volets à remplir. Bref, tout paraîssait naturel... De là à me demander si cette facilité à faire une procuration n'est pas motivée par l'objectif de mobiliser les electeurs.
Maintenant, je vais pouvoir dire Oui à la Constitution. Parce qu'ici plus qu'en France, elle me regarde et régit mon quotidien. Les accords de Schengen m'ont déjà permis d'ôter une belle épine du pied en supprimant nombre de formulaires et d'interrogatoires... L'Euro est un plaisir quotidien. Cette constitution, je l'éspère, donnera plus de voix à la France en Europe ainsi qu'aux Français à l'étranger. Même à l'étranger, je suis toujours un citoyen français.
L'Etat français a donc, semble-t-il, été à la pêche aux électeurs. Cette pêche, si elle sera sûrement bonne, n'en sera pas moins surprenante. Qui peut prédire l'issue de ce vote. En tout cas, le Consulate de Stuttgart est en tournée dans tout le Baden-Württemberg pour justement faciliter les demandes de procuration. Plus obligé d'aller à Stuttgart et de perdre la journée.
Faire une procuration, c'est un geste que j'ai répété maintes fois lorsque j'étais étudiant. Cela fait plus de quatre ans que je ne suis pas allé voter en personne. (D'ailleurs, Maman, si me lis, merci beaucoup :)) Les hasards du calendrier... C'est dire si je commence à connaître la procédure. Aujoud'hui, elle était toute autrement différente. Plus la peine de passer un interrogatoire au commissariat, de donner pièces justifiant l'impossibilité d'être présent le jour du vote, c'est dans une école française que tout s'est déroulé. Pas de demande de pièce d'identité (?), trois volets à remplir. Bref, tout paraîssait naturel... De là à me demander si cette facilité à faire une procuration n'est pas motivée par l'objectif de mobiliser les electeurs.
Maintenant, je vais pouvoir dire Oui à la Constitution. Parce qu'ici plus qu'en France, elle me regarde et régit mon quotidien. Les accords de Schengen m'ont déjà permis d'ôter une belle épine du pied en supprimant nombre de formulaires et d'interrogatoires... L'Euro est un plaisir quotidien. Cette constitution, je l'éspère, donnera plus de voix à la France en Europe ainsi qu'aux Français à l'étranger. Même à l'étranger, je suis toujours un citoyen français.
mardi 26 avril 2005
Googleries du moment...
Des personnes atterrissent ici, sans trop savoir pourquoi. Moi non plus je vous dirai...
J'aime particulièrement les "soirées libertines dans le 72"...
J'aime particulièrement les "soirées libertines dans le 72"...
vendredi 15 avril 2005
Lectures du moment
S'il est une chose que je dois faire, c'est remercier ma petite soeur chérie que j'adore (dites-le moi si j'en fais trop, ça risque de ne pas être crédible). Pourquoi ?? Elle m'a conseillé la lecture d'une série de trois livres classés dans la collection Folio Junior. Oui, je sais, c'est pour les enfants mais je suis resté un grand enfant. A la croisée des mondes de Philip Pullman est un ouvrage que je conseille à tout le monde, petits et grands. Même si l'auteur ne se décrit pas comme étant un auteur au sens premier du terme mais plutôt comme un "raconteur d'histoires" (sic), c'est avec délice que j'ai dévoré les trois tomes. Lecture que je recommande au plus grand nombre. Plusieurs degrés, plusieurs interprétations, voilà ce qui en fait la magie !
Alors maintenant, je peux m'en retourner à mes premiers amours. La Compagnie des Glaces (résumé des 62 premiers épisodes sur demande... ou pas) reprend le dessus. Me voilà en train de lire les 19ème et 20ème "épisodes" de la "Nouvelle Époque" (parce qu'à la fin de la première série, tout est ... et puis non, je ne dis rien sinon ça gâche le suspens).
Et puis il faut encore que j'apprenne l'italien pour faire de vraies pauses café avec mon collègue sicilien!!! Bien que la pratique de l'italien ne soit pas absolument nécéssaire...
Alors maintenant, je peux m'en retourner à mes premiers amours. La Compagnie des Glaces (résumé des 62 premiers épisodes sur demande... ou pas) reprend le dessus. Me voilà en train de lire les 19ème et 20ème "épisodes" de la "Nouvelle Époque" (parce qu'à la fin de la première série, tout est ... et puis non, je ne dis rien sinon ça gâche le suspens).
Et puis il faut encore que j'apprenne l'italien pour faire de vraies pauses café avec mon collègue sicilien!!! Bien que la pratique de l'italien ne soit pas absolument nécéssaire...
jeudi 14 avril 2005
J'aime mon chef, ça vous étonne ??? (la suite...)
N.d.A. Pour ceux qui arrivent maintenant, il vaut mieux aller lire le premier chapitre là-bas. Le blog ne se prête pas vraiment à cet exercice mais qu'à cela ne tienne...
L'épisode III commence bizarrement. Un mail des ressources humaines me disant que mon contrat est modifié sans que j'en sache les raisons. Je ne commence plus le 1er octobre mais le 18 septembre. Adieu les vacances que je me préparais. J'allai donc voir mon chef d'un pas décidé et lui demandai des explications. En ces termes, il me dit:
"Mouais que je me dis. Faut pas déconner quand même. Il est en train de me démonter mon plan Vacances". Petite précision, quand tu fais un stage en Allemagne, tu as des congés parce que ton contrat de stage est un CDD. Déjà qu'ils ne parlent pas français et que tu ne comprends rien à ce qu'ils baraguouinent, il manquerait plus que tu ne puisses pas profiter d'une retraite paisible en milieu moins "hostile". Bref, je reviens à mes moutons. Dans ma tête, tout était déjà planifié. Je ne prennais pas tous les jours de congés disponibles comme cela, ils me les payaient et j'étais tranquille. Tous mes plans sombraient tout doucement. Mais mon chef, le sauveur est intervenu. Mon solde de congés payés était reporté au contrat suivant (sachant qu'ils allaient coûter trois fois plus cher à l'entreprise) ce qui m'a permis de m'éclipser deux semaines entières. Et qui plus est, pour aller passer ma soutenance, je lui ai soutiré 2 jours de déplacements professionnels (dont les frais n'étaient pas remboursés, faut pas pousser quand même). Ben oui, c'est de sa faute. Pour moi, tout était planifié ;-)
C'était la saga de la fin de l'été. Ma saga tout du moins. Ensuite, il y a eu à peu de choses près une semaine de congés accordée par mois depuis décembre. Alors, j'vous l'dis, un chef qui vous laisse partir en vacances comme ça, c'est encore meilleur que le Nutella. Et pourtant, le Nutella, c'est déjà exquis. Mais c'est vraiment tout comme le Nutella. C'est traître et pas inépuisable. Ca fait du bien quand ca passe mais une fois qu'il n'y en a plus, ça ne revient pas tout seul... Alors, maintenant, les congés, je les compte sur les doigts de mes trois mains.
Et pour finir, j'ai eu un entretien avec mon chef la semaine dernière parce que j'avais fini ma période d'essai... La fin? Bientôt !
L'épisode III commence bizarrement. Un mail des ressources humaines me disant que mon contrat est modifié sans que j'en sache les raisons. Je ne commence plus le 1er octobre mais le 18 septembre. Adieu les vacances que je me préparais. J'allai donc voir mon chef d'un pas décidé et lui demandai des explications. En ces termes, il me dit:
Ben, c'est mieux pour toi, tu gagneras plus d'argent que si tu n'avais rien. C'est mieux pour toi et pour tes congés, on s'arrange.
"Mouais que je me dis. Faut pas déconner quand même. Il est en train de me démonter mon plan Vacances". Petite précision, quand tu fais un stage en Allemagne, tu as des congés parce que ton contrat de stage est un CDD. Déjà qu'ils ne parlent pas français et que tu ne comprends rien à ce qu'ils baraguouinent, il manquerait plus que tu ne puisses pas profiter d'une retraite paisible en milieu moins "hostile". Bref, je reviens à mes moutons. Dans ma tête, tout était déjà planifié. Je ne prennais pas tous les jours de congés disponibles comme cela, ils me les payaient et j'étais tranquille. Tous mes plans sombraient tout doucement. Mais mon chef, le sauveur est intervenu. Mon solde de congés payés était reporté au contrat suivant (sachant qu'ils allaient coûter trois fois plus cher à l'entreprise) ce qui m'a permis de m'éclipser deux semaines entières. Et qui plus est, pour aller passer ma soutenance, je lui ai soutiré 2 jours de déplacements professionnels (dont les frais n'étaient pas remboursés, faut pas pousser quand même). Ben oui, c'est de sa faute. Pour moi, tout était planifié ;-)
C'était la saga de la fin de l'été. Ma saga tout du moins. Ensuite, il y a eu à peu de choses près une semaine de congés accordée par mois depuis décembre. Alors, j'vous l'dis, un chef qui vous laisse partir en vacances comme ça, c'est encore meilleur que le Nutella. Et pourtant, le Nutella, c'est déjà exquis. Mais c'est vraiment tout comme le Nutella. C'est traître et pas inépuisable. Ca fait du bien quand ca passe mais une fois qu'il n'y en a plus, ça ne revient pas tout seul... Alors, maintenant, les congés, je les compte sur les doigts de mes trois mains.
Et pour finir, j'ai eu un entretien avec mon chef la semaine dernière parce que j'avais fini ma période d'essai... La fin? Bientôt !
mercredi 13 avril 2005
A la recherche de la nouvelle coloc'
Cher public, c'est en direct du 77a que je vous présente l'appartement. Regardez moi cette foule. Je n'en crois pas mes yeux. Que de jeunes demoiselles! Que demander de plus ?? Alors, là, c'est la cuisine. Ici la salle de bains, etc. Et bla bla blaVous l'aurez déviné. Ce soir, c'est pas à la télé que ca se passe mais bien en direct du couloir. Après avoir répondu au questionnaire classique du style "Tu t'appeles comment? Tu fais quoi? Tu étudies quoi?", on apprend à faire connaissance. Je ne vous raconte pas le dilemme cornélien. Deux visites pour le moment. Toutes les deux mignonnes à croquer ^_^ (c'est pas le premier critère de séléction mais ca compte quand même). L'une étudie l'Histoire et la Germanistique (si quelqu'un pouvait m'expliquer), l'autre l'écomomie et la sociologie. L'une a 25 ans, l'autre en a 24. Je resterai encore le plus jeune.
Le choix est impossible. Alors, public, aide-moi !!! Tapes ce que tu veux mais aide moi !!
mardi 12 avril 2005
Remontants
Alors que je partai de Paris un 28 mars pour regagner l'Allemagne, l'esprit un peu ailleurs et déjà nostalgique d'être monté dans ce train, je recevai ce message en réponse à un remerciement que j'avais envoyé...
"Ce n'est qu'un départ pour un retour, ou un retour pour un nouveau départ. Le tout est d'être sûr du retour ou d'être prêt à accueillir à ton tour".
Je devrais créer une rubrique "Les bons mots des Amis"... parce que franchement, des petits mots comme ça, quand tu les relis, tu repars pour un tour sans sourciller!
"Ce n'est qu'un départ pour un retour, ou un retour pour un nouveau départ. Le tout est d'être sûr du retour ou d'être prêt à accueillir à ton tour".
Je devrais créer une rubrique "Les bons mots des Amis"... parce que franchement, des petits mots comme ça, quand tu les relis, tu repars pour un tour sans sourciller!
lundi 11 avril 2005
J'aime mon chef, ça vous étonne ???
Mon chef et moi, on a toujours eu des rapports bizarres. Je ne sais pas pourquoi, mais il savait toujours ce que je voulais lui demander...
Tout a commencé en juin 2003... J'arrivais fraîchement débarqué de Nantes pour commencer un stage de 4 mois et voilà qu'il me propose de négocier une indemnité pour mon "double loyer". Sympathique l'autrichien me dis-je! Et bien, je n'en suis pas resté là. Au fil des semaines, nous avons fait quelques foulées ensemble, lui était bien determiné à me montrer qu'il pouvait m'en montrer. 20 ans et des poussières de plus que moi et il m'a mis 3 minutes sur un semi-marathon. 1h38 qu'il a mis le bougre pour avaler les 21 096 mètres d'asphalte. J'y croyais pas moi-même.
A ce moment déjà, je me suis dit "Ce chef là, il est pas comme les autres".
Et puis, j'y suis retourné en Allemagne, pour un stage de fin d'études. 6 mois que ça a duré c'te machin !!! Maintenant, ca fait un an que j'ai atterri ici et je n'ai pas vu le temps passé. Un peu grâce à lui.
Je n'ai pas vraiment compris ce qu'il m'arrivait. Deux semaines après avoir commencer le stage, je suis acteur d'un dialogue surréaliste qui s'est à peu prés dérouler en ces termes:
Emploi décroché un 10 juin pour un stage se terminant le 17 septembre, il y a de quoi en étonner plus d'un... Mais connaissant me chef, plus rien ne me surprend maintenant. Maintenant, parce qu'il y a encore quelques mois, c'était encore bien différent.
Pour l'épisode 3, l'histoire est tout aussi farfelue. Un contrat commençant le 1er octobre, un stage se finissant le 17 septembre, je me préparais alors deux semaines de vacances... la suite, au prochain épisode !
Tout a commencé en juin 2003... J'arrivais fraîchement débarqué de Nantes pour commencer un stage de 4 mois et voilà qu'il me propose de négocier une indemnité pour mon "double loyer". Sympathique l'autrichien me dis-je! Et bien, je n'en suis pas resté là. Au fil des semaines, nous avons fait quelques foulées ensemble, lui était bien determiné à me montrer qu'il pouvait m'en montrer. 20 ans et des poussières de plus que moi et il m'a mis 3 minutes sur un semi-marathon. 1h38 qu'il a mis le bougre pour avaler les 21 096 mètres d'asphalte. J'y croyais pas moi-même.
A ce moment déjà, je me suis dit "Ce chef là, il est pas comme les autres".
Et puis, j'y suis retourné en Allemagne, pour un stage de fin d'études. 6 mois que ça a duré c'te machin !!! Maintenant, ca fait un an que j'ai atterri ici et je n'ai pas vu le temps passé. Un peu grâce à lui.
Je n'ai pas vraiment compris ce qu'il m'arrivait. Deux semaines après avoir commencer le stage, je suis acteur d'un dialogue surréaliste qui s'est à peu prés dérouler en ces termes:
Chef: Tu as 5 minutes, il faut que je te parle.Nous sommes alors un 20 avril. Un beau jour de printemps comme ils sont rares cette année (un 2 juin en fait), je recevais un mail des Ressources Humaines qui disaient tout simplement "Ton contrat de travail est prêt. Tu peux venir le chercher". "Hein??? Quoi ? C'est quoi ce truc ? J'ai même pas eu d'entretien. Comment c'est possible ??" me dis-je. Alors d'un pas décidé et d'un air "Cause toujours tu m'intéresses, on verra bien ce que tu proposes...", j'allai donc chercher ce petit paquet de feuilles. Quelle ne fût pas ma surprise lorsque je vis les clauses du contrat. Je ne voulais qu'à moitié rester ici. Mais une occasion comme celle là, il aurait fallu être complétement inconscient pour la laisser passer. Outre un salaire supérieur à un salaire française, c'est surtout cette expérience que je m'efforce de décrire sur ces pages qui a fait pencher la balance. Et puis, je n'avais plus besoin de chercher du travail étant donné qu'il m'était proposé...
Petit Stagiaire (confus et soucieux, ne sachant quoi penser) : Euh... là, maintenant ?? Qu'est-ce que j'ai fait ?
Chef: Rien. Il faut que je te parle.
Petit Stagiaire (dans ses petits souliers): Bon, ben d'accord. Allons y.
A ce moment, les deux acteurs entre dans une pièce vide et le chef ferme la porte derrière lui.
Chef: Tu fais quoi après ton stage ??
Petit Stagiaire (naïf): ben rien, pourquoi ? Enfin, je veux dire, euh... Je travaille. J'ai fini mes études.
Chef: Ah bon. Tu ne dois pas passer de partiels ou des choses comme ça.
Petit Stagiaire (sûr de lui mais toujours très naïf): Non. C'est fini fini les études.
Chef: Ca t'intéresserait de travailler ici après?
Petit Stagiaire (décidé à ne laisser passer aucune chance, mais d'une insolence sans mesure): Pourquoi pas? J'ai déjà quelques propositions en France mais rien de très concret pour le moment.
Chef: Ok. Si tu es intéressé, tu me donnes ta candidature au plus vite et je verrai ce que je peux faire.
Petit Stagiare (curieux de voir ce qu'il va arriver et flatté): Ok. Je fais au plus vite. Merci beaucoup.
Fin de l'acte. Les deux acteurs quittent la scène
Emploi décroché un 10 juin pour un stage se terminant le 17 septembre, il y a de quoi en étonner plus d'un... Mais connaissant me chef, plus rien ne me surprend maintenant. Maintenant, parce qu'il y a encore quelques mois, c'était encore bien différent.
Pour l'épisode 3, l'histoire est tout aussi farfelue. Un contrat commençant le 1er octobre, un stage se finissant le 17 septembre, je me préparais alors deux semaines de vacances... la suite, au prochain épisode !
dimanche 10 avril 2005
De l'Art du raccourci abusif
Au cours d'une discussion portant sur les bienfaits ou non des classes préparatoires par rapports à des formations plus classiques. Entendu de la bouche d'un "compatriote" cette semaine:
Dans le même registre, on m'a déjà dit qu'il y avait régulièrement des suicides, que le système "classes prépa" était archaïque et complétement absurde, que l'on y apprenait rien et que c'était une simple perte de temps. Il en va ainsi des bruits de couloirs. Et bizarrement, je n'ai jamais entendu ce type de discours dans les bouches de ceux qui y ont (sur)vécus (sic), aussi critiques et acerbes soient elles.
Finalement, le choc culturel à l'étranger, ce n'est pas forcément une question de langue...
De toute façon, pour pouvoir rentrer à Polytechnique, il faut être pistonné !Ben oui, c'est vrai. C'est dommage que je n'ai pas eu de piston. Il est également dommage pour cette personne qu'elle raisonne de cette manière et qu'elle n'ait jamais vu une épreuve de 4 heures des concours d'entrée aux plus grandes écoles françaises. Raccourci abusif s'il en est, cela rejoint l'analyse de Morgan (dont je me réjouis du retour ;)) sur l'enseignement supérieur. Sans chercher bien loin, il est certain que cette personne ne sait pas ce que sont les classes préparatoires (même si elle prétend le savoir car elle connaît quelqu'un qui y est passé).
Dans le même registre, on m'a déjà dit qu'il y avait régulièrement des suicides, que le système "classes prépa" était archaïque et complétement absurde, que l'on y apprenait rien et que c'était une simple perte de temps. Il en va ainsi des bruits de couloirs. Et bizarrement, je n'ai jamais entendu ce type de discours dans les bouches de ceux qui y ont (sur)vécus (sic), aussi critiques et acerbes soient elles.
Finalement, le choc culturel à l'étranger, ce n'est pas forcément une question de langue...
jeudi 7 avril 2005
En vrac
- Un concert de Tété, c'est bien et ca dure 3h.
- 4 h de sommeil, c'est peu.
- Une journée de 12h de travail, ça fait beaucoup mais on n'a pas toujours le choix.
Ah oui... petite devinette: si je vous dit 5%, vous pensez à quoi? (Nikkko et Anne, vous n'avez pas le droit de jouer parce que je vous l'ai dit...).
PS: Morgan, je n'oublie pas ton invitation à répondre à ce questionnaire. Ne t'en fais pas!
mardi 5 avril 2005
Un an déjà...
Il y a un an, je (re)commencais ici.
Il y a un an, je ne pensais pas rester plus de six mois.
Il y a un an, je ne parlais pas allemand.
Il y a un an, je ne me doutais pas de ce qui allait se passer...
Et il s'en est passé des choses en un an. Finalement, ca passe bien plus vite qu'on le pense...
Il y a un an, je ne pensais pas rester plus de six mois.
Il y a un an, je ne parlais pas allemand.
Il y a un an, je ne me doutais pas de ce qui allait se passer...
Et il s'en est passé des choses en un an. Finalement, ca passe bien plus vite qu'on le pense...
dimanche 3 avril 2005
Suspension momentanée d'activité
En raison d'un anticyclone actuellement centré sur la région, d'un retour de vacances difficile et d'une quantité de travail m'empêchant de poster en journée, la rédaction suspend momentanément ses activités.
Retour à la normale prévu vers.... pfff, je ne sais pas en fait, quand j'aurais le temps.
Retour à la normale prévu vers.... pfff, je ne sais pas en fait, quand j'aurais le temps.
jeudi 17 mars 2005
Délaissement
Je vais m'absenter quelques jours. Un emploi du temps hors du commun. Aucun répit. Ca commence comme ca:
- Demain, départ de Mannheim, arrivée à Paris: soirée
- Samedi: fête de famille sur Lille
- Dimanche: anniversaire de mon frère et de mes soeurs (oui, les 3 le même mois!) chez mes parents
- Lundi: tentative de rencontres d'amis restés dans ma région natale
- Mardi: je vois une ancienne amie du lycée l'après midi, je squatte chez ma soeur le soir ;)
- Mercredi: je pars pour Rennes, promenades à Rennes (j'ai un guide ;))
- Jeudi: je suis à Nantes. Je revois d'anciens amis d'Ecole. Ca va me faire tout drôle de retourner là-bas.
- Vendredi: je pars pour Paris
- Samedi, dimanche et lundi: je reste sur Paris: au programme, rien de bien précis. Simplement se retrouver avec une dizaine de bons amis.
- Lundi soir: je repars pour l'Allemagne. Arrivée mardi à 5h35 et je retourne au boulot.
samedi 12 mars 2005
La Suède, c'est...
Voilà une bonne semaine que je suis rentré et je n'ai pas encore pris le temps de remercier mes hôtes et de raconter mon séjour...
Un grand merci à Bertrand et à Nikkko pour nous avoir guidé en milieu hostile.
Pour résumer, je dirai simplement que la Suède, c'est:
Un grand merci à Bertrand et à Nikkko pour nous avoir guidé en milieu hostile.
Pour résumer, je dirai simplement que la Suède, c'est:
- très très froid l'hiver (petite pointe à -32,6°C un certain 1er mars)
- des paysages magnifiques
- le fika (pause "goûter" comprennant une boisson chaude et une patisserie)
- une formule midi extraordinaire: crudités à volonté et café/thé sont inclus avec le plat principal
- de la musique bizarre (ABBA, Ace of Base, etc.) mais pas que ça (The Hives par ex.)
- un concept particulièrement étrange pour les soirées étudiantes (extinction des feux à 1h du matin)
- un monopole d'état sur l'alcool
- une gastronomie peu évoluée (les Mamma Pity Panna, c'est bon mais les Allemands auraient pu l'inventer aussi ;))
- des apprentis Jésus un peu partout. Ben oui, marcher sur l'eau, vous appelez ça comment ?? Bon d'accord, elle était gelée. Ca compte pas ??
- du patin à glace sur les lacs
- faire de la luge sur sac plastique
vendredi 11 mars 2005
Spectateur
Cette semaine, j'ai organisé une "Sweden Infossesion" comme on dirait dans le jargon du jeune cadre dynamique hype, branché et tout et tout. En fait, on a fait une pause café avec des collègues et je leur ai montré les photos. On m'a fait remarquer qu'il y avait quasiment aucune photo de personnes, que j'y étais peu. La semaine dernière, la question était déjà venue dans la conversation avec des amis qui étaient de passage sur Heidelberg.
Ben oui, je préfère photographier les paysages. C'est toujours avec précaution que j'essaie d'ôter le moindre personnage du cadre. Parfois, c'est mission impossible. Parce que je considère aussi que les photos "volées" sont toujours les mieux réussies, voilà pourquoi je déteste "prendre la pose" pour une photo. Lorsque tout le monde s'attend à voir le petit oiseau sortir, j'ai l'impression que l'émotion s'est envolée. La photo volée, c'est l'émotion à l'état pur, l'instantanéité, la spontanéité.
Mais voilà, prendre des photos, c'est joli. Ca crée des souvenirs, des choses à montrer. Ou plutôt, ca reproduit des souvenirs. On va se la péter devant les uns et les autes en disant "Ca, je l'ai vu de mes propres yeux. Bon, là vous pouvez pas bien vous rendre compte, mais en réalité, c'est encore plus beau.". Mais le problème, c'est quand l'on photographie des événements. On est obligé de prendre du recul, de rester simple observateur pour mieux cerner le tout et essayer d'avoir ce trait de génie qui fera une photo réussie. On s'exclut finalement. Alors, quand tout le monde autour de toi crée et vit un moment inoubliable, il ne te reste plus que le papier pour te souvenir. C'est pourquoi souvent, je préfère ne pas prendre de photos, simplement vivre le moment présent. Finalement, une photo, c'est bien futile.
Ben oui, je préfère photographier les paysages. C'est toujours avec précaution que j'essaie d'ôter le moindre personnage du cadre. Parfois, c'est mission impossible. Parce que je considère aussi que les photos "volées" sont toujours les mieux réussies, voilà pourquoi je déteste "prendre la pose" pour une photo. Lorsque tout le monde s'attend à voir le petit oiseau sortir, j'ai l'impression que l'émotion s'est envolée. La photo volée, c'est l'émotion à l'état pur, l'instantanéité, la spontanéité.
Mais voilà, prendre des photos, c'est joli. Ca crée des souvenirs, des choses à montrer. Ou plutôt, ca reproduit des souvenirs. On va se la péter devant les uns et les autes en disant "Ca, je l'ai vu de mes propres yeux. Bon, là vous pouvez pas bien vous rendre compte, mais en réalité, c'est encore plus beau.". Mais le problème, c'est quand l'on photographie des événements. On est obligé de prendre du recul, de rester simple observateur pour mieux cerner le tout et essayer d'avoir ce trait de génie qui fera une photo réussie. On s'exclut finalement. Alors, quand tout le monde autour de toi crée et vit un moment inoubliable, il ne te reste plus que le papier pour te souvenir. C'est pourquoi souvent, je préfère ne pas prendre de photos, simplement vivre le moment présent. Finalement, une photo, c'est bien futile.
mercredi 9 mars 2005
Photos suèdoises
Les photos de Suède sont là-bas. Régalez vous ;)
Vous pourrez apercevoir (entre autres) la mer gelée, la neige immaculée, les magnifiques forêts, les maisons colorées, Stockholm, Uppsala, Nyköping, Oxelösund, Östhammar et beaucoup d'autres choses également.
Il faut aussi dire qu'on a eu de la chance... Le beau temps était avec nous toute la semaine. Sinon, on voit qu'il fait froid sur les photos ?? ;)
Vous pourrez apercevoir (entre autres) la mer gelée, la neige immaculée, les magnifiques forêts, les maisons colorées, Stockholm, Uppsala, Nyköping, Oxelösund, Östhammar et beaucoup d'autres choses également.
Il faut aussi dire qu'on a eu de la chance... Le beau temps était avec nous toute la semaine. Sinon, on voit qu'il fait froid sur les photos ?? ;)
mardi 8 mars 2005
Cinéma, cinéma !!
Hier soir fût une grande première: je suis allé voir un film sous titré en allemand. Mais attention, je ne me suis pas arrêté là. Rien que le titre devrait vous évoquait quelque chose. La mala Educación. Un film espagnol dans sa version originale. Autant vous dire que les sous titres m'étaient utiles voire même un petit peu plus. Je n'étais jamais allé voir un film de Pedro Almodóvar et je dois dire que c'est assez violent. Je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'histoire. Je comprends mieux pourquoi c'est interdit au moins de 12 ans...
Toujours est-il que même si j'ai compris le film en général, de nombreux détails m'ont échappé. Et je ne sais pas si je le regarderais à nouveau tant il est dur et sans masque. C'est sûrement cela qui en fait un chef d'oeuvre.
Toujours est-il que même si j'ai compris le film en général, de nombreux détails m'ont échappé. Et je ne sais pas si je le regarderais à nouveau tant il est dur et sans masque. C'est sûrement cela qui en fait un chef d'oeuvre.
Pour les impatients...
Pour les impatients, il y a déjà quelques photos de la Suède là. Le reste devrait arriver ce soir :) (si je trouve le temps)
jeudi 3 mars 2005
Back from Sweden
Choc thermique digne de ce nom... passer de -18°C à -3°C, c'est comme débarquer en plein été !!! Le temps de remettre quelques idées en place et de se reposer et quelques posts orneront ces pages... En attendant, il faut que j'aille travailler demain alors Morphée m'appelle ;)
lundi 28 février 2005
Au nord...
Escapade suédoise, la neige omniprésente, les températures strictement négatives, un soleil éclatant, tout est au rendez-vous. Peu de temps pour partager ces moments mais des photos magnifiques arriveront prochainement...
Nyköping, Oxelösund, Uppsala, demain Stockholm... Des choses à raconter.
Retour prévu: vendredi.
Nyköping, Oxelösund, Uppsala, demain Stockholm... Des choses à raconter.
Retour prévu: vendredi.
jeudi 24 février 2005
Proposition indécente?
Avez-vous déjà reçu une proposition d'une plate-forme de Blogs vous proposant d'essayer gratuitement pour quelques mois leur solution? Ca m'est arrivé la semaine dernière et je voudrais connaitre les motivations qui les ont poussé à me contacter. J'y vois bien l'argument marketing mais avant de me laisser tenter, j'aimerais bien qu'ils soient convaincants. J'attends toujours leur réponse... c'est comme cela que l'on traite les futurs clients???
Je suis exigeant?? Ben oui, et alors??? Le client est roi après tout ;)
Je suis exigeant?? Ben oui, et alors??? Le client est roi après tout ;)
Emploi du temps ministeriel
Je ne sais plus comment faire. Les journées ne peuvent s'allonger. Je ne fais pas la moitié de ce que je voudrais faire et je ne suis jamais chez moi... Ah si, ce soir. Mais après, je ne suis plus chez moi pour dix jours. Je m'envole en Suède chez cet individu en espérant rencontrer (revoir en réalité) Bertrand.
En voulant m'organiser une sortie sur Stuttgart pour rencontrer l'un des fondateurs de Connexion Française, je me suis aperçu que le seul week-end libre en prespective était celui du 12 mars, le prochain étant celui du 9 avril.
[Avertissement] Si vous voulez me voir, me rencontrer, manifestez vous dès maintenant surtout si vous êtes loin. Mes semaines à venir se remplissent à une vitesse... [/Avertissement].
Finalement, je vais devoir revoir mes prétentions à la baisse. L'espagnol et l'italien attendront un peu. Le semi-marathon d'Heidelberg attendra l'an prochain (de toute façon, je ne peux plus m'inscrire... il y avait au 15 février déjà 3000 participants). C'est que ça prend du temps de développer une vie sociale ;)
En voulant m'organiser une sortie sur Stuttgart pour rencontrer l'un des fondateurs de Connexion Française, je me suis aperçu que le seul week-end libre en prespective était celui du 12 mars, le prochain étant celui du 9 avril.
[Avertissement] Si vous voulez me voir, me rencontrer, manifestez vous dès maintenant surtout si vous êtes loin. Mes semaines à venir se remplissent à une vitesse... [/Avertissement].
Finalement, je vais devoir revoir mes prétentions à la baisse. L'espagnol et l'italien attendront un peu. Le semi-marathon d'Heidelberg attendra l'an prochain (de toute façon, je ne peux plus m'inscrire... il y avait au 15 février déjà 3000 participants). C'est que ça prend du temps de développer une vie sociale ;)
mardi 22 février 2005
Quand l'heure avance, les rats quittent le navire...
Début 2005 sera repertorié comme histoire d'argent dans la société dans laquelle je travaille. Autant vous dire que tout cela m'est bien neuf. Je passe mon temps par ci par là pour assister à de pseudo-conférences pour mieux comprendre le système des retraites, les prestations auxquelles je dois absolument souscrire en étant salarié de cette entreprise. Bref, je m'amuse comme un petit fou, vous n'imaginez pas à quel point.
Je vous avais déjà parlé d'une Infosession il y a quelque temps. Véritable calvaire étant donné les nombre insoupçonné d'imbéciles posant des questions toutes aussi farfelues les unes que les autres. Le coeur vaillant, je repartis à l'assaut de ce genre d'évenements. Celle d'aujourd'hui s'intitulait "MAV u. DV" ce qui donne en allemand compréhensible Mitarbeiter finanzierte Alterversorgung und Direkt Versicherung. En français, ca donne quelque chose dans le genre Retraite financée par l'employée et Assurance privée. Joli programme surtout lorsque l'on ne connait pas la loi allemande à ce sujet. D'ailleurs, ca m'a fait sourire chaque fois que j'ai vu l'abréviation §5.5 EStG que je n'ai comprise qu'après un certain moment (Einkommen Steuer Gesetz - Loi sur l'impôt sur le revenu). Je vous rassure, je ne suis pas plus fixé maintenant dans mes choix qu'en entrant dans cette salle.
Seulement un constat: l'horaire. Aujourd'hui 17h30-19h, la précédente 10h-12h. La différence ne s'est pas seulement vue au niveau de la luminosité ambiante mais bien plus dans le discours mené et les questions posées par les participants. Cette fois-ci, pas de questions inutiles et saugrenues. Simplement claires et frappées au coin du bon sens. Rien à voir avec l'expérience précédente.
Alors, finalement, on s'aperçoit que lorsque l'heure avance, les rats quittent le navire. Et ce n'est pas plus mal comme cela !
Je vous avais déjà parlé d'une Infosession il y a quelque temps. Véritable calvaire étant donné les nombre insoupçonné d'imbéciles posant des questions toutes aussi farfelues les unes que les autres. Le coeur vaillant, je repartis à l'assaut de ce genre d'évenements. Celle d'aujourd'hui s'intitulait "MAV u. DV" ce qui donne en allemand compréhensible Mitarbeiter finanzierte Alterversorgung und Direkt Versicherung. En français, ca donne quelque chose dans le genre Retraite financée par l'employée et Assurance privée. Joli programme surtout lorsque l'on ne connait pas la loi allemande à ce sujet. D'ailleurs, ca m'a fait sourire chaque fois que j'ai vu l'abréviation §5.5 EStG que je n'ai comprise qu'après un certain moment (Einkommen Steuer Gesetz - Loi sur l'impôt sur le revenu). Je vous rassure, je ne suis pas plus fixé maintenant dans mes choix qu'en entrant dans cette salle.
Seulement un constat: l'horaire. Aujourd'hui 17h30-19h, la précédente 10h-12h. La différence ne s'est pas seulement vue au niveau de la luminosité ambiante mais bien plus dans le discours mené et les questions posées par les participants. Cette fois-ci, pas de questions inutiles et saugrenues. Simplement claires et frappées au coin du bon sens. Rien à voir avec l'expérience précédente.
Alors, finalement, on s'aperçoit que lorsque l'heure avance, les rats quittent le navire. Et ce n'est pas plus mal comme cela !
Merci en cascades
Glanées ci et là...
- Il paraît que je fais de jolies photos. Je ne savais pas, j'ai pour habitude de les faire spontanément sans vraiment réflechir.
- Il paraît que j'écris des poèmes ici. J'en suis le premier étonné. J'écris comme je le ressens. Si ma plume vous touche, j'en suis très heureux. Mais sachez que mes antécédents n'ont rien avoir avec une quelconque propension à la littérature ou quelque chose s'y rattachant. Je suis plutôt cartésien dans l'âme.
- Il paraît que je fais des tours de magies avec trois bouts de HTML et quelques lignes de css. Ca, j'en suis pas sûr du tout. Mais comme on dit, au royaume des aveugles, le borgne est roi et je dois sûrement être borgne...
lundi 21 février 2005
Escapades
Nichée au creux d'une vallée, berçée par de petites montagnes, Heidelberg a cette particularité de pouvoir offrir aux promeneurs deux visages. La neige ayant fait son oeuvre, autant vous dire que les paysages étant magnifiques. Ciel cotonneux, lumonisté particulière, l'horizon se mêlait à ces nuages gris sans dire un mot. Une sorte de communion entre un ciel d'hiver uniforme et une plaine rhénane d'une blancheur immaculée. Derrière ce panorama se dissimulait dans une brume/neige le château et la montagne sur laquelle il est adossé. Régal pour les yeux surtout lorsque l'on fait face à tout cela, surélevé afin de mieux contempler la sinueuse vallée du Neckar.
samedi 19 février 2005
Sport national
La nuit a fait son oeuvre. Au réveil, dix centimètres de neige couvraient rues et trottoirs. Les voitures n'en menaient pas large. Alors que je m'amusais à déneiger la mienne, une gentille Madame me regarde bizarrement pendant qu'elle enlevait la neige de son trottoir pour la mettre sur la route et me baraguouine un truc du genre
En tout cas, Outre-Rhin, la délation est vraiment un sport national... Franchement, où va-t-on??
... bla bla bla Motor läuft ... ... blabla bla ??60 € ... bla bla bla.Autant vous dire que je n'ai rien compris si ce n'est qu'elle me parlait de mon moteur qui tournait pendant que j'oeuvrais au désensevelissement du bolide. Ben oui, parce qu'autant faire chauffer le moteur avec la température qu'il fait dehors. Visiblement, on ne doit pas avoir le droit ici car, en partant, elle s'est penchée pour voir le numéro d'immatriculation. Intox ??? Seul l'avenir me le dira.
En tout cas, Outre-Rhin, la délation est vraiment un sport national... Franchement, où va-t-on??
jeudi 17 février 2005
Relativité
L'ennui avec la ponctualité, c'est que personne n'est jamais là pour l'apprécier.
Personne n'est là pour l'apprécier... Ben ouais !!! Sauf celui qui est ponctuel. Et je crois que je dois en faire partie. Ca devient même dérangeant d'être ponctuel au sein de personnes maladivement en retard. Petit exemple:
Je dois être devenu le pire ennemi du téléphone portable tout simplement parce que j'en ai pas besoin pour prévenir Rifi, Fifi et Loulou que je ne serai (encore une fois) malheureusement pas à l'heure.
Franchement, les gens en retard, ca me soule ! On doit pas être réglé sur le même fuseau horaire.
Harold Rome
Personne n'est là pour l'apprécier... Ben ouais !!! Sauf celui qui est ponctuel. Et je crois que je dois en faire partie. Ca devient même dérangeant d'être ponctuel au sein de personnes maladivement en retard. Petit exemple:
Rendez-vous 19h30 à tel endroit. Il fait tout de même 2°C dehors. Les personnes arrivent à 20h10. Et c'est normal !Forcément, j'étais parti. Alors on me dit gentillement que 19h30, c'était un peu tôt. Et que si j'avais une balise argos dans la poche, on aurait pu me prévenir. Ben oui mais voilà, la ponctualité est devenue notre pire ennemie. Je dois être un peu trop allemand sur les bords pour toujours être en avance (19h25 pour 19h30, ça reste correct je pense). Passons sur le retard institutionnel de 15 minutes pour ces demoiselles et celui de 30 minutes pour les retardataires malades chroniques, il n'empêche que je ne vois pas pourquoi il faudrait s'y plier.
Je dois être devenu le pire ennemi du téléphone portable tout simplement parce que j'en ai pas besoin pour prévenir Rifi, Fifi et Loulou que je ne serai (encore une fois) malheureusement pas à l'heure.
Franchement, les gens en retard, ca me soule ! On doit pas être réglé sur le même fuseau horaire.
Si j'avais su...
Hier, je décidai d'aller au cinéma... Ca faisait longtemps que je n'y étais pas allé. Si j'avais, je me serais retenu !!
L'affiche n'était déjà pas sensationnelle mais l'occasion fait le larron dit-on. Va pour Bridget Jones 2 en VO. Le premier ne m'avait déjà pas vraiment passionné mais le second... C'est pour moi du réchauffé. Bref, je n'ai toujours pas compris la finalité de ce film. S'il y en a une, je serais très heureux d'en prendre connaissance. Et pour couronner le tout, v'là ti pas qu'à cinq minutes de la fin, la bobine casse. Un bruit sec. Tout le monde part. Je suis la foule. Rien de bien passionnant en somme. Doucement, je rentre au bercail.
L'affiche n'était déjà pas sensationnelle mais l'occasion fait le larron dit-on. Va pour Bridget Jones 2 en VO. Le premier ne m'avait déjà pas vraiment passionné mais le second... C'est pour moi du réchauffé. Bref, je n'ai toujours pas compris la finalité de ce film. S'il y en a une, je serais très heureux d'en prendre connaissance. Et pour couronner le tout, v'là ti pas qu'à cinq minutes de la fin, la bobine casse. Un bruit sec. Tout le monde part. Je suis la foule. Rien de bien passionnant en somme. Doucement, je rentre au bercail.
mardi 15 février 2005
Addiction
Tout cela s'est insidieusement introduit dans ma vie. Un peu plus chaque jour. Maintenant, je ne peux plus m'en passer. Ca a commencé par une prise deux fois par jour et au fur et à mesure, elles sont rapprochées. Toutes les cinq minutes maintenant... Et pourtant, ca ne change rien. Cela ne sert strictement à rien de regarder ses mails toutes les cinq minutes. Cela ne sert à rien de regarder tous les quarts si l'agrégateur ne donne pas de nouvelles. C'est comme MSN et cette pléthore messagerie instantanée. Alors, je guette la moindre notification, le moindre indice. C'est grave Docteur?
Internet, c'est bien. Ca permet de garder contact avec ceux qui sont loin, de rester informé mais finalement, ca rend un peu autiste sur les bords. On ne pourrait que regarder à travers cette lucarne. Vous m'excuserez alors si je prends mes distances ;)
Internet, c'est bien. Ca permet de garder contact avec ceux qui sont loin, de rester informé mais finalement, ca rend un peu autiste sur les bords. On ne pourrait que regarder à travers cette lucarne. Vous m'excuserez alors si je prends mes distances ;)
dimanche 13 février 2005
Quelques photos...
Quelques photos de Bulgarie sont en ligne. Il y en a très peu. Une certaine pudeur m'empêchait de déclencher l'obturateur...
Vous n'y trouverez que monuments typiques et autres paysages sans réelle signification si ce n'est un éclairage particulier grâce au soleil d'hiver bien présent.
Vous n'y trouverez que monuments typiques et autres paysages sans réelle signification si ce n'est un éclairage particulier grâce au soleil d'hiver bien présent.
Repère, repaire ?
Qu'il est doux de retrouver son chez soi. Ses petites habitudes, son lit, ses repères. Etrangement d'ailleurs. Je n'ai jamais considéré Heidelberg comme mon véritable chez moi mais plutôt comme une étape supplémentaire au cours de mes pérégrinations. Et pourtant... Après avoir passé une semaine au bout de l'Europe, j'étais pressé de rentrer. Sensation étrange que celle de comprendre sans faire d'effort ce que les gens disent, de comprendre ce qu'il y a sur les panneaux. En une semaine, on oublie bien vite d'où l'on vient lorsque ce qui nous entoure est un tourbillon d'incompréhensions. C'était la première fois que j'allais dans un pays où je ne pouvais pas du tout comprendre ce qui m'entourait. Et la langue n'était pas le seul facteur. Ce décalage impressionnant entre ces deux univers. Je crois que ce voyage m'aura beaucoup plus apporté qu'une simple meilleure collaboration avec mes collègues bulgares. Après avoir partagé un peu de leur quotidien, je les regarde différemment. Mais ce qui me taraude, c'est de savoir comment ils voient l'Allemagne lorsqu'ils y viennent...
Finalement, on se raccorche toujours à ces petites choses que l'on connait pour éprouver un quelconque sentiment de sécurité, de stabilité. Ca fait du bien de rentrer à la maison.
Finalement, on se raccorche toujours à ces petites choses que l'on connait pour éprouver un quelconque sentiment de sécurité, de stabilité. Ca fait du bien de rentrer à la maison.
samedi 12 février 2005
Recueil d'apriori
Maintenant que j'en suis rentré, en y réflichissant bien, la Bulgarie, ça vaut son pesant de cacahuètes...
Alors voila, d'après ce que j'ai pu voir, la Bulgarie, c'est:
Finalemant, le sentiment qui prédomine en y repensant, c'est cette impression de malaise. L'occidental qui débarque pour dicter à ses collègues bulgares ce qu'ils doivent faire. La plupart de nos paroles étaient bues comme vérités universelles, assez dérangeant en fin de compte. Cette culture de la hiérarchie envahissante, certainement un héritage du blocus soviètique. Ce décalage important entre nos styles de vies, cette impression de ne pas savoir se satisfaire de ce que l'on a. Ce contraste omniprésent qui dénonce un développement à deux vitesses, ces investissements massifs de l'Europe de l'Ouest. Bref, je reste perplexe et ne sais pas vraiment quoi penser de ce pays et de ces gens. En tout cas, cela force un peu plus l'humilité.
Alors voila, d'après ce que j'ai pu voir, la Bulgarie, c'est:
- un pays de l'Est (ça veut déjà tout dire).
- un alphabet bizarre avec 4 groupes de lettres: celles qui appartiennent à l'alphabet. romain, celles qui appartiennent à l'alphabet grec, celles qui appartiennent à l'alphabet russe et les autres.
- des Lada partout avec des grosses allemandes entre elles.
- des bus et des tramways ressemblant aux nôtres des années 80.
- des comptes à rebours aux feux (pour le vert et pour le rouge).
- de la Rakia à tous les repas (sauf au boulot).
- bon marché. Le repas dans un bon restaurant coûte autour de 15 Leva... i.e. 7 euros. Boissons non comprises bien sûr.
- des températures trop négatives. -10°C tous les matins à 9h, c'est un peu trop frisquet pour moi.
- des églises/cathédrales orthodoxes au style très particulier
- 2h10 de vol au départ de Franfort qui durent 3h10 pour l'aller et 1h10 pour le retour
- les Balkans à quelques kilomètres
- vue d'avion, des agglomérats appelés villes avec des kilomètres de vides les séparant.
Finalemant, le sentiment qui prédomine en y repensant, c'est cette impression de malaise. L'occidental qui débarque pour dicter à ses collègues bulgares ce qu'ils doivent faire. La plupart de nos paroles étaient bues comme vérités universelles, assez dérangeant en fin de compte. Cette culture de la hiérarchie envahissante, certainement un héritage du blocus soviètique. Ce décalage important entre nos styles de vies, cette impression de ne pas savoir se satisfaire de ce que l'on a. Ce contraste omniprésent qui dénonce un développement à deux vitesses, ces investissements massifs de l'Europe de l'Ouest. Bref, je reste perplexe et ne sais pas vraiment quoi penser de ce pays et de ces gens. En tout cas, cela force un peu plus l'humilité.
jeudi 10 février 2005
XI
Sur les flots, sur les grands chemins, nous poursuivons le bonheur. Mais il est ici, le bonheur.
Enfin, pas ici ici mais plutôt là-bas si vous voyez ce que je veux dire. Par moments, il faudrait peut-être que j'ouvre les yeux et que j'arrête de me projeter dans d'hypothétiques moments futurs...
Horace - Extrait de Epîtres
Enfin, pas ici ici mais plutôt là-bas si vous voyez ce que je veux dire. Par moments, il faudrait peut-être que j'ouvre les yeux et que j'arrête de me projeter dans d'hypothétiques moments futurs...
mercredi 9 février 2005
Immersion en apnée
J'avais finalement bien vite oublié cette étrange sensation que l'on ressent lorsque l'on essaie de s'immerger dans une autre culture. La première fois que je suis arrivé en Allemagne pour un long séjour, cette immersion me fût difficile. Et pour cause ... Devoir se concentrer toute la journé pour comprendre ce que l'on te dit, pour essayer de bredouiller quelques mots dans une langue qui ne t'est pas naturelle est plutôt épuisant. Les maux de tête sont aux rendez-vous. Les journées paraissent plus longues.
Alors maintenant que mon allemand s'est amelioré et que je ne me force pas pour le parler, c'est au tour de l'anglais de pointer le bout de son nez. Ce séjour aura au moins l'avantage d'améliorer mon élocution dans la langue de Shakespeare. Mais le pire dans tout ca, c'est que lorsque je parle anglais, ce sont des constructions grammaticales allemandes qui me viennent à l'esprit.
Et puis comprendre un Bulgare qui parle anglais, c'est pas non plus une chose tr&eagrave;s facile. Ben oui, il faut mettre un filtre "Enlever les r qui roulent et autres sonorités chantantes" pour ensuite passer cela à la moulinette. Enfin, on met la machine à traduction automatique en route et on attend que l'information remonte au cerveau.
Et le meilleur (ou pas), c'est que bien souvent je ne repasse pas par le Francais pour parler en Anglais ... Si ca continue comme cela, je vais vraiment craquer. Ne me dites pas que je suis perdu. Aidez-moi !!!
Alors maintenant que mon allemand s'est amelioré et que je ne me force pas pour le parler, c'est au tour de l'anglais de pointer le bout de son nez. Ce séjour aura au moins l'avantage d'améliorer mon élocution dans la langue de Shakespeare. Mais le pire dans tout ca, c'est que lorsque je parle anglais, ce sont des constructions grammaticales allemandes qui me viennent à l'esprit.
Et puis comprendre un Bulgare qui parle anglais, c'est pas non plus une chose tr&eagrave;s facile. Ben oui, il faut mettre un filtre "Enlever les r qui roulent et autres sonorités chantantes" pour ensuite passer cela à la moulinette. Enfin, on met la machine à traduction automatique en route et on attend que l'information remonte au cerveau.
Et le meilleur (ou pas), c'est que bien souvent je ne repasse pas par le Francais pour parler en Anglais ... Si ca continue comme cela, je vais vraiment craquer. Ne me dites pas que je suis perdu. Aidez-moi !!!
mardi 8 février 2005
X
La bonne humeur a quelque chose de généreux : elle donne plutôt qu’elle ne reçoit.
Une idée que j'ai, il faut que je la nie : c'est ma manière de l'essayer.
Température indiquée à 9:00 : -11 degrés. Il paraît que c'est particulièrement frais pour la saison... Soleil radieux, ciel azuréen.
Alain
Extrait de Propos
Extrait de Propos
Une idée que j'ai, il faut que je la nie : c'est ma manière de l'essayer.
Alain
Température indiquée à 9:00 : -11 degrés. Il paraît que c'est particulièrement frais pour la saison... Soleil radieux, ciel azuréen.
lundi 7 février 2005
C'est un autre monde
Petite histoire d'une arrivé boulversante à l'hôtel...
Tout commence bizarrement. A peine descendu de l'aéroport et passé les traditionnels formalité d'usage (d'ailleurs, j'ai un joli tampon bulgare mauve sur mon nouveau passeport), je sors tranquillement du hall pour rejoindre un panneau avec le nom de l'entrprises dressé fièrement. V'la ti pas qu'on me prend ma valise. Non mais !!! Je suis assez grand. Je peux la porter tout seul !!! Et ben non, le monsieur la met dans la voiture de l'hôtel qui était venu nous chercher. On se fait conduire. Ca fait vraiment bizarre. D'habitude, le chauffeur, c'est toujours quelqu'un que je connais ou alors il y a au moins vingt personnes autour de moi. On arrive devant le lieu de résidence. Des dorures partout, ca brille dans tout les sens. Deux grooms arrivent pour prendre les valises. Je passe un vrai contrôle d'identité. Ben oui, faudrait peut-être pas que tu t'en ailles sans payer... Avec une carte VISA et un passeport, c'est toujours plus facile.
Alors, on me monte ma valise jusque dans ma chambre (qui soit dit en passant est bien plus grande que mon home sweet home). J'en suis gêné... Je ne sais pas quoi faire. J'ai l'impression d'être un assisté !
Et la palme, c'est quand même ce matin au petit-déjeuner. On me demande si je veux du thé, du café ou quelque chose d'autre. Je lui dis gentillement comme elle était débordée la Madame que je peux me servir tout seul. Et bien je me fais engueuler !!! Décidement, le luxe, ca me plaît pas du tout. On peut rien faire tout seul. Il faut toujours attendre qu'on te serve et en plus, j'ai l'impression qu'on me prend pour un incapable... Je trouve pas ca vraiment plaisant.
Bref, le luxe, c'est pas pour moi et j'en veux pas. Ca nous retire toutes ces petits délices de la vie quotidienne comme respirer l'arôme du café lorsqu'on le verse dans la tasse...
Tout commence bizarrement. A peine descendu de l'aéroport et passé les traditionnels formalité d'usage (d'ailleurs, j'ai un joli tampon bulgare mauve sur mon nouveau passeport), je sors tranquillement du hall pour rejoindre un panneau avec le nom de l'entrprises dressé fièrement. V'la ti pas qu'on me prend ma valise. Non mais !!! Je suis assez grand. Je peux la porter tout seul !!! Et ben non, le monsieur la met dans la voiture de l'hôtel qui était venu nous chercher. On se fait conduire. Ca fait vraiment bizarre. D'habitude, le chauffeur, c'est toujours quelqu'un que je connais ou alors il y a au moins vingt personnes autour de moi. On arrive devant le lieu de résidence. Des dorures partout, ca brille dans tout les sens. Deux grooms arrivent pour prendre les valises. Je passe un vrai contrôle d'identité. Ben oui, faudrait peut-être pas que tu t'en ailles sans payer... Avec une carte VISA et un passeport, c'est toujours plus facile.
Alors, on me monte ma valise jusque dans ma chambre (qui soit dit en passant est bien plus grande que mon home sweet home). J'en suis gêné... Je ne sais pas quoi faire. J'ai l'impression d'être un assisté !
Et la palme, c'est quand même ce matin au petit-déjeuner. On me demande si je veux du thé, du café ou quelque chose d'autre. Je lui dis gentillement comme elle était débordée la Madame que je peux me servir tout seul. Et bien je me fais engueuler !!! Décidement, le luxe, ca me plaît pas du tout. On peut rien faire tout seul. Il faut toujours attendre qu'on te serve et en plus, j'ai l'impression qu'on me prend pour un incapable... Je trouve pas ca vraiment plaisant.
Bref, le luxe, c'est pas pour moi et j'en veux pas. Ca nous retire toutes ces petits délices de la vie quotidienne comme respirer l'arôme du café lorsqu'on le verse dans la tasse...
A l'Est, rien de nouveau...
Alors, voila, je remercie Anne qui n'a pas fait dure le suspense très longtemps. Je suis arrivé hier en Bulgarie après 2h15 de vol qui auront en fait duré 3h15. Décalage horaire oblige.
J’ai pu remarquer les compétences du pilote en matière de traduction. Un -12 degrés allemand s’est transformé en -10 degrés anglais… Bref.
La chose qui surprend lorsque l’on survole Sofia, capitale, c’est le no man’s land environnant. Rien aux alentours hormis des champs à perte de vue. La ville est enserrée entre deux chaînes de montagnes. Le temps y est pour le moment radieux ce qui pourrait expliquer les températures fortement négatives.
Tous les a priori (ou presque tous) que l’on peut avoir sur un pays de l’Est sont vérifies. La pauvreté est partout, peut être pas plus qu’ailleurs mais les moyens pour la camoufler ne sont pas aussi visibles qu'à l’Ouest. On y côtoie Lada et grosses voitures allemandes. Les passages piétons sont inexistants. On traverse au petit bonheur la chance. Les tramways ressemblent a ceux des documentaires sur la chute du mur, les routes sont dans un état déplorable. Le point positif, c’est que pour ceux qui viennent de l’Ouest, la vie est relativement bon marché. Un menu principal dans un restaurant un peu chic coûte 3 euros. La cartouche de cigarette coûte 11 Euros (si si, vous savez, celle qui coûte entre 40 et 50 Euros en France). J'ai découvert la ville hier. Elle est magnifique de contrastes et de lumière. Photos à l'appui. Vous saurez tout cela dès mon retour. En attendant, il faudrait que je me mette à travailler. Ici, le soleil se couche une heure plus tôt...
Il faudrait aussi que je vous parle de mon premier vol, de mon premier hôtel quatre étoiles. Demain.
PS: J'espère que vous m'excuserez pour les raccourcis "Ouest/Est" mais la différence est tellement flagrante et démesurée...
J’ai pu remarquer les compétences du pilote en matière de traduction. Un -12 degrés allemand s’est transformé en -10 degrés anglais… Bref.
La chose qui surprend lorsque l’on survole Sofia, capitale, c’est le no man’s land environnant. Rien aux alentours hormis des champs à perte de vue. La ville est enserrée entre deux chaînes de montagnes. Le temps y est pour le moment radieux ce qui pourrait expliquer les températures fortement négatives.
Tous les a priori (ou presque tous) que l’on peut avoir sur un pays de l’Est sont vérifies. La pauvreté est partout, peut être pas plus qu’ailleurs mais les moyens pour la camoufler ne sont pas aussi visibles qu'à l’Ouest. On y côtoie Lada et grosses voitures allemandes. Les passages piétons sont inexistants. On traverse au petit bonheur la chance. Les tramways ressemblent a ceux des documentaires sur la chute du mur, les routes sont dans un état déplorable. Le point positif, c’est que pour ceux qui viennent de l’Ouest, la vie est relativement bon marché. Un menu principal dans un restaurant un peu chic coûte 3 euros. La cartouche de cigarette coûte 11 Euros (si si, vous savez, celle qui coûte entre 40 et 50 Euros en France). J'ai découvert la ville hier. Elle est magnifique de contrastes et de lumière. Photos à l'appui. Vous saurez tout cela dès mon retour. En attendant, il faudrait que je me mette à travailler. Ici, le soleil se couche une heure plus tôt...
Il faudrait aussi que je vous parle de mon premier vol, de mon premier hôtel quatre étoiles. Demain.
PS: J'espère que vous m'excuserez pour les raccourcis "Ouest/Est" mais la différence est tellement flagrante et démesurée...
dimanche 6 février 2005
Où vais-je ?
Quelques indices sur ma destination:
La suite, demain !
- Frontières terrestres: 1.808 km
- Littoral: 354 km
- Extrémités d'altitude: 0 m > + 2.925 m
- Population: 7.707.495 habitants (en 2001). 0-14 ans: 15,11 %; 15-64 ans: 68,17 %; + 65 ans: 16,72 %
- Espérance de vie des hommes: 68 ans (en 2001)
- Espérance de vie des femmes: 75 ans (en 2001)
- Taux de croissance de la pop.: - 1,14 % (en 2001)
- Taux de natalité: 8,06 ‰ (en 2001)
- Taux de mortalité: 14,53 ‰ (en 2001)
- Taux de mortalité infantile: 14,65 ‰ (en 2001)
- Taux de fécondité: 1,1 enfants/femme (en 2001)
- Taux de migration: - 4,9 ‰ (en 2001)
- L'anglais, le russe et l'allemand sont les langues les plus pratiquées. La pratique du français reste assez confidentielle.
La suite, demain !
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