jeudi 12 mai 2005

J'aime mon chef, ça vous étonne ??? (suite et fin)

Pour ceux qui attendaient (?) la fin avec impatience... La voilà enfin !!!

J'aime mon chef pour beaucoup de raisons... Après avoir lu les précédents épisodes, vous conviendrez aisément que cette personne est très axée "management des individualités", beaucoup moins axée sur la productivité (l'un a un effet non négligeable sur l'autre, mais là, je m'égare...). Bref, entretien de fin de période d'essai. Un grand moment dans ma vie de "jeune cadre dynamique" (pouf pouf). Ayant déjà eu un apreçu de ce dont il était capable, je n'étais pas au bout de mes surprises.
De voilà... j'entre dans son bureau, ne sachant pas quoi penser. Être sérieux, détendu, etc... C'est mon premier entretien de ma carrière (oui, je n'ai jamais passé aucun entretien... même téléphonique). Comme à son habitude, il commence par un
"Bon, comme je suis content de ton travail, tu as 5% d'augmentation. C'est le maximum que l'on peut donner cette année. C'est tout ce que j'avais à te dire. Sinon, parle moi un peu de toi et tes impressions."
Un brin déstabilisant quand on ne s'y attend pas... Alors, sans me démonter, je lui dis ce que je pense. Entre deux personnes dangereusement directes, j'ai pensé qu'on pouvait arriver à un compromis. Alors, j'enchaîne sur l'autisme maladif de mes collègues de travail, l'ambiance parfois dégradée qui flotte dans les couloirs, etc. Ben oui, parce que j'ai développé une théorie. Là où je travaille, il y a des catégories de personnes: les Kaffeeabholer et les Kaffeetrinker. Très clairement, j'appartiens à la 2ème catégorie à condition de ne pas se retrouver seul comme un c?? à côté de la machine (qui soit dit en passant fait d'excellents Cappuccinos). Oui oui. Parce qu'il y a des gens avec qui je travaille qui considère que faire une pause café, c'est se lever, aller jusqu'à la machine à café, prendre le café et retourner devant son écran. J'vous raconte pas, l'échange est monumental. On apprend vraiment mieux à connaître les personnes comme ça!!
Alors, je lui explique ma théorie (oui oui, je n'ai pas peur du ridicule!) et v'la ti pas qu'il m'approuve à 100% et me confie la lourde tâche d'"organiser des pauses café régulièrement afin d'amener les gens à mieux se connaître". Je vous le concède, c'est contraignant et ce n'est pas évident tous les jours de faire bouger ces vieux Birkenstockträger... mais là, je m'égare. Ce concept, je l'expliquerai plus tard. Sûrement cet été quand les shorts seront apparus dans les couloirs.

Revenons à mes moutons... Alors, mon chef, je l'aime bien parce que c'est quelqu'un de franc, direct, qui ne crache pas dans ses mains. Et ça, j'apprécie par dessus tout.
Et puis, il faut aussi qu'on court un semi-marathon ensmble un de ces quatre...

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