lundi 31 janvier 2005

Et puis quoi encore ???

J'ai toujours aimé qu'on me prenne pour un con. Voilà, c'est dit.

Pour étayer mes propos, voici un mail que j'ai reçu hier soir...
Slt, il parait que tu bosses chez XXX maintenant....
Juste une question (un peu indiscrète mais bon, je passe des entretiens en ce moment et ça m'intéresserait) Tu touches combien par mois ? (en tant que stagiaire puis employé ?)
Merci
Machin Chose
Cette charmante personne a le don d'oublier celles qu'elle a connues. J'apprécie particulièrement sa franchise et son absence totale de diplomatie et de chemins détournés. Quand on sait qu'elle n'a pas donné signe de vie depuis plus d'un an (en réalité, ca m'est égal parce que ce n'était pas vraiment un ami, une simple connaissance tout au plus) et qu'elle étudie à 50 km de chez moi... Bref.

Je suis peut-être gentil mais là, il ne faut pas me pousser. Et puis, théoriquement, je n'ai pas le droit de dire combien je gagne par mois. Clause de confidentialité oblige. Jolie excuse, non ? J'aurais peut-être dû le répondre "Et puis quoi encore ?" mais la politesse (encore elle, pfff) m'a conseillé de rester courtois et d'invoquer les clauses de mon contrat... Non, mais !

dimanche 30 janvier 2005

Dans la Bibliothèque...

J'aimerais bien avoir une petite colonne à gauche comme sur le blog de chez Typepad. Mais voilà, il faut toujours avoir des publicités partout, des liens pas très désirables. Bref, c'est pas quelque chose d'évident pour le moment et comme je n'ai pas envie de me lancer dans le développement d'un module de ce genre, je fais sans.

Voici ce qu'il y a actuellement dans ma bibliothèque:
  • Lus
    • Ray Bradbury - Farenheit 451 (dévoré)
    • Corinne Maier - Bonjour Paresse (lu avec beaucoup de difficulté)
    • George Orwell - La ferme des animaux (lu avec beaucoup d'attention. Je le conseille à tout le monde)
    • Pierre Bourdieu - Sur la télévision (mérite une deuxième lecture)
    • Shopenhauer - L'art d'avoir toujours raison (difficile à lire mais très intéressant. Il vaut mieux être en forme)
  • En instance de lecture
    • Marc Lévy - Et si c'était vrai
    • Pierre Bourdieu - La misère du Monde (conseillé par une amie)
Il en reste encore beaucoup d'autres... mais je pense qu'ils pourront attendre un peu. Quel(s) livre(s) mes conseilleriez vous ? Je pencherais pour un livre d'Anna Gavalda... il paraît que c'est bien.
Et moi qui ne suis pas vraiment une personne d'intérieur... A défaut de pouvoir rester dehors, je renoue avec la lecture.

Brrrr

A cette heure, le thermomètre affiche -2°C. Et moi qui voulais aller courir... j'attendrai encore un petit moment ;)

samedi 29 janvier 2005

Jeu musical

Trouvé je ne sais plus où, ce petit jeu m'a amusé :
  • Lancez votre lecteur de musique préféré
  • Chargez la totalité de votre collection de mp3 dessus
  • Appuyez sur la touche random
  • Avouez la liste des dix premiers morceaux qui apparaîssent (avec l'interprète), tant pis si c'est la honte.
  • Si vous tombez sur le même artiste deux fois, vous pouvez zapper la seconde (ou troisième, ou...) occurence. Vous n'êtes pas obligé néammoins.
Voici les résultats. Pour être honnête, il y a au moins la moitié que je n'écoute presque jamais :)
  1. B.B. King - Fool Me Once
  2. Joe Nichols - Things Like That
  3. Benjamin Biolay - Rose Kennedy
  4. Morcheeba - Shoulder Holster
  5. Tarmac - Du Velours
  6. Mickey 3d - Mimoun, fils de Harki
  7. Massive Attack - Spying glass
  8. Dick Brave & the Backbeats - Hallelujah, I Love Her So
  9. The Libertines - Tell the King
  10. Bénabar - Les mots d'amour

vendredi 28 janvier 2005

Les couleurs de l'hiver

Heidelberg - Königstuhl - 20/12/2004


Depuis quelques jours, l'hiver est arrivé. Pour de bon. Quelques chutes de neige, un tapis blanc qui recouvre tout. Les températures rarement au dessus de 0°C. Premier véritable hiver en climat continental. Un temps de saison en somme, rien de bien surprenant.
Mais ce qui m'attire plus particulièrement, ce sont ces couleurs que le froid donne aux paysages. Cette impression de clarté, de purété, ces contrastes bien marqués, ces ombres qui n'en finissent plus. Une luminosité très caractèristique qui confère aux paysages une profondeur et une atmosphère difficilement reproductible lorsque le soleil est à son zénith. Ce ciel d'un bleu surprenant.

Finalement, j'aime l'hiver pour tout cela.

Heidelberg - Königstuhl - 20/12/2004

Errement

Au cours des mes déambulations ci et là, je vole de lien en lien et j'ai atteri sur cette note. Belle photo à l'appui, Anitta s'est attaché à décrire cette région qui me tient tant à coeur. Tellement bien écrit, empli d'émotion, ce texte me touche peut être plus que n'importe qui parce qu'il fait appel à de tendres souvenirs, à un "patrimoine commun". Un brin nostalgique quand j'y repense, c'est un peu tout cela à la fois que j'ai laissé derrière moi. C'est aussi pour cela que j'y retourne souvent. Le Nord de la France.

On remet ça ?

Hier soir, nouvelle rencontre entre Français à Heidelberg. Soirée très agréable. On y retrouve les têtes que l'on a connu une semaine plus tôt. On se raconte nos histoires. Pourquoi nous sommes ici, ce que l'on y fait. On rencontre de nouvelles personnes.
Hier soir, il n'y avait pas que des Français. L'initiative avait été lancée par une américaine désireuse d'améliorer son français. Des Allemands. Des Français germanisés (i.e. depuis plusieurs années ici). On parlait français bien entendu, mais également anglais, allemand. C'est très flatteur de voir quelqu'un faire l'effort de venir vers ta culture, vers ta langue. J'ai assisté à un véritable melting pot en terrain neutre.
Hier soir, encore une fois, le temps est passé vite. Bien vite. Je n'ai pas eu le temps de discuter avec tout le monde et je suis persuadé que les conversations auraient été enrichissantes. Bref, ça sera pour la prochaine fois.
Hier soir, j'ai passé une très bonne soirée. J'ai oublié l'espace d'un instant ces difficultés quotidiennes pour "communiquer". Je me suis retrouvé dans le récit de nombreuses personnes. Ces chemins qui se croisent et qui se ressemblent parfois.
Hier soir, on parlait déjà de la prochaine fois. Signe prometteur.

mercredi 26 janvier 2005

Note(s) pour plus tard...

  • Ne jamais rendre de compte lorsque l'on est modérateur d'un forum. On risque de déraper vers le débat sans interêt où des réactions prépubères surgissent.
  • Changer de plate-forme. Opter pour Wordpress ou un truc dans le genre. Avoir un hébergement payant, un nom de domaine (même si c'est vraiment pour bien plus tard cette note...).
  • Garder cette bonne humeur qui m'anime depuis quelques jours
  • M'entraîner sérieusement pour le Semi-marathon d'Heidelberg le 24 avril 2005.
  • Organiser de nouvelles rencontres franco-francophiles (parce que c'est pas mal et les gens que j'y ai rencontré sont vraiment intéressants).
  • Lire quelques livres de ma "bibliothèque".
  • Apprendre l'italien (ben oui... quand on a un collègue italien qui te parle un peu français alors qu'il est né en Allemagne, ce pas vers ma culture me donne d'autant plus envie d'aller vers la sienne).
  • Apprendre à jouer plein de morceaux à la guitare et à la basse.
  • Et surtout profiter de la vie, de cette expérience humaine que je vis quotidiennement.
Ca fait quand même un sacré nombre de petites notes pour plus tard... Difficilement réalisable je pense mais bon, je suis optimiste aujourd'hui ! Je pourrai abattre des montagnes (ou presque).
Décidement, c'est impressionnant comme le dialogue peut changer un état d'esprit. Voir d'autres gens, sortir des sujets de discussions classiques, cela m'a quelque peu changer les idées. Et parallélement, ce besoin d'introspection, de peser le pour et le contre, de se poser les bonnes questions. Une réflexion de longue haleine, sans cesse remise en cause, simplement pour y voir plus clair, pour savoir ce que l'on veut faire. Mieux se connaître en somme.

lundi 24 janvier 2005

Juke box

Faire découvrir la musique française à des Allemands n'était pas chose facile. Bien sûr, ils connaissent le très célèbre "non, rien de rien" et le "tout cela m'est bien égal". Mais voilà, la musique française ne se résume pas à Edith Piaf (bien qu'elle en soit une grande Dame). Malheureusement, ils sont également fans d'Alizée (si si, c'est vrai), de Patricia Kaas et de Mylène Farmer...

Alors, la dernière fois qu'un collègue est monté dans ma voiture, je me suis empréssé de lui faire écouter Tété-Le meilleur des mondes. Il est tombé sous le charme. Bon d'accord, c'est un guitariste. C'est normal qu'il ait aimé. Il m'a alors demandé de lui faire découvrir la chanson française comme je la connais. Ce que j'ai fait avec empressement !
Alors, il a pu récuperer quelques CDs avec du M, Bénabar, Sinclair, Tété, Les Têtes Raides, Aston Villa, Dyonysos, Noir Désir, Marcel et Son Orchestre, et plein d'autre dessus... Je crois qu'il est tombé sous le charme de Tété ;)

Et pour se faire plaisir, on a décidé de gratouiller ensemble ... voici un apreçu de ce qu'il y a dans le juke box:
  • Jimi Hendrix - Along the watchtower
  • Skunk Anansie - Hedonism
  • Red Hot Chili Peppers - My Friends
  • Lenny Kravitz - Always on the run
  • Green Day - Basket Case
  • Gary Moore - Cold day in Hell
  • [Edit du 26/01/05] Cake - I will survive
Je crois qu'on va déjà bien s'amuser avec ça !! Au fait, si il y avait un batteur pour nous accompagner, ça serait volontiers.

dimanche 23 janvier 2005

Avis de passage

L’empreinte d’un homme sur un autre est éternelle, aucun destin n’a traversé le nôtre impunément.
François Mauriac

Je ne sais pas pourquoi j'avais cette ambition démesurée de lancer des discussions sur ce blog. Mais une chose est sûre, le visiteur ne laisse pas beaucoup d'empreinte en ces lieux. La neige paraît fraîchement tombée. L'écho est inexistant... Peut être que mes réflexions n'incitent pas forcément de réponses...

Histoire d'en parler...

La raison première de ce blog était de "partager le plus souvent possible mon expérience à Heidelberg avec mes proches, amis". Bien ambitieux. J'ai l'impression qu'il est plus devenu le recueil de pensées de mes moments passés en Allemagne. C'est peut être mieux comme ça. Au départ, je voulais que cela soit un moyen de mieux communiquer avec mes proches afin qu'ils aient l'impression de me voir évoluer au jour le jour. Mais finalement, bien peu d'entre eux passent par ces pages. Aucun d'entre eux ne laissent son empreinte ici. Tant pis.

Ce blog a maintenant pris une autre dimension. Avant, je le faisais pour les autres, maintenant, je le fais pour moi. Il me sert de pense-bête, à retranscrire mon ressenti Outre-Rhin. Fonctionnalité première : soupape !
Accessoirement, d'autres expatriès passant dans le coin peuvent s'apercevoir que ce qu'ils vivent est partagé. C'est ce que l'on m'a dit à la table ronde la semaine dernière : "je me reconnais dans ce que tu décris". Partager son histoire pour se sentir moins seul.

Aussi, quand je vois qu'un de mes amis récemment expatrié à Uppsala (Suède) pour un semestre d'échange Erasmus a ouvert un blog pour les mêmes raisons que moi, je suis rassuré. En tout cas, il peut en être sûr, je serai l'un de ses plus fervents visiteurs.

samedi 22 janvier 2005

C'est décidement une autre culture...

Après avoir passé de très bonnes mauvaises vacances avec des amis collègues de travail allemands, je dois dire que je n'étais pas au bout de mes surprises. Et pourtant. Je pensais avoir vu tout ce qui était imaginable. Et bien, de toute évidence, mon imagination doit être bridée, trop bridée.

La semaine dernière fût pour ma part riche en apprentissage. Voici tout ce que j'aurais du savoir pour ne pas avoir l'air bête...
  1. Tous les midis, c'est Ramadan surprise. Inutile d'émettre l'hypothèse d'un quelconque sandwich. On préfèrera alloir boire un demi aux milieux des pistes.
  2. Les pistes ferment à 16h. Pouf pouf. Inutile de penser à goûter. Simplement boire. Le liquide, ca passe mieux en altitude.
  3. Conséquence directe du point précédent, inutile de penser boire l'apéritif ou quelque chose dans le genre, on mange à 18h30. Mais attention, il ne faut pas surcharger l'estomac le soir avant d'aller dormir. Alors, on ne mange qu'un menu enfant. Ensuite, il suffit de boire (comme il est reconnu mondialement que l'alcool nourrit).
  4. Inutile d'essayer d'avoir une conversation intéressante. On est pas là pour ça, on est là pour la neige.
  5. Avoir l'estomac bien accroché parce que la charcuterie au milieu de la table à 9h tous les matins, c'est du défi. Heureusement que le Nutella était là.
En conclusion, là-haut, on aurait pu mourir de faim mais sûrement pas de soif !! Le concept du repas doit être différent ici. Manger, c'est sûrement une perte de temps. Remarquez, c'est un besoin purement physiologique, alors pourquoi s'embêter avec ça ?

Bref, hier soir, de nouveau, un test grandeur nature. J'avais déjà un mauvais pressentiment. Description du cadre: 4 jeunes diplômés embauchés entre octobre et décembre dans le même service, tentative d'intégration, organisation d'une "soirée". Voila, l'aventure commence. On envoie donc une invatation à tout le monde. Seule la moitié répond, l'autre moitié préférant nous laisser deviner leur éventuelle présence. On refait une piqûre de rappel à ceux qui avaient répondu positivement. Là encore, seule la moitié (ca fait donc un quart si vous avez bien suivi ;)) répond.
Au bilan, hier soir, nous avions prévu qu'il y aurait 30 personnes (d'après les réponses reçues) mais finalement, parmi ceux qui sont venus, nombreux étaient ceux qui n'avaient pas répondu et beaucoup de ceux qui avaient répondu positivement ne sont pas venus. Tout le monode a voulu commencer à manger à 18h ce qui a inévitablement conduit à tuer la soirée avant même qu'elle ne soit commencée. A 22h, presque tout le monde était parti. A minuit, tout était rangé, nettoyé et j'étais chez moi. Y'a pas à dire, ça, c'est des soirées !!! J'oubliais... Parmi les "invités", beaucoup sont célibataires et n'avaient rien à faire de leur vendredi soir...

Alors maintenant, je ne vois pourquoi je ferai des efforts pour m'intéger. Après tout, ils ne sont que de simples collègues. Pourquoi j'essaierai d'avoir de vraies relations amicales avec eux???

Voici donc en condensé la recette pour faire une soirée ratée :
  • Inviter des personnes qu'on a pas réellement envie de voir (mais quand on n'est pas seul à l'organiser... ben tintin !)
  • Manger à 18h. Ne pas prendre le temps de discuter autour d'un verre.
  • Ensuite, boire parce qu'on ne sait pas quoi faire d'autre.
Si j'avais bu comme tout le monde, peut être que je ne me serai pas rendu compte de la léthargie ambiante qui régnait. Mais voilà, je conduisais...

Finalement, je crois que hormis les habitudes alimentaires, il s'agit plus d'une question de personnes... C'est peut-être encore plus décevant.

jeudi 20 janvier 2005

Rencontres franco-francophiles

La proposition était lancée depuis quelques mois maintenant sur divers forums. Il fallait quelqu'un pour envoyer les invitations. J'ai pris alors le taureau par les cornes. Hier, plusieurs français se sont réunis l'espace d'une soirée, autour d'une table. Stammtisch dit-on ici. Il a alors été question de tout et de rien, des langues qui se délient pour aborder des sujets divers et variés sans retenue. Et j'y étais. Très plaisant et encourageant. Rencontrer de nouvelles têtes, faire connaissance, partager des moments, des idées, discuter. Parce que la langue et la culture ne s'opposent plus, tout devient plus facile.

Alors, expérience à renouveler sans hésitation, aucune.

mercredi 19 janvier 2005

VII

Le seul mauvais choix est l'absence de choix.
Amélie Nothomb
Extrait de la Métaphysique des tubes

Un livre est une fenêtre par laquelle on s'évade.
Julien Green

Ce qu'il y a de meilleur à l'étranger ce sont les compatriotes qu'on y rencontre.
Paul-Jean Toulet
Extrait de Journal et voyages

mardi 18 janvier 2005

Quand l'argent prends le dessus...

Aujourd'hui, grande première pour moi... J'ai assisté à ce qu'ils appellent "an infossesion". Le thème ??? Très simple: Setting goals according to the target salary management system. Beau programme. A vrai dire, je m'étais inscrit pour la première partie du thème... Le fameux Setting goals parce que finalement, c'est pas la chose la plus simple lorsque l'on débute dans une multinationale.

Parce qu'évidemment, il faut savoir que lorsque l'on travaille dans une multinationale, on ne maîtrise rien. Tout est quadrillé, rangé dans des petites cases. Rien n'est laissé au jugement et à l'appréciation. Alors, comme dans toutes les grosses boîtes dignes de ce nom, il y a ce qu'on appelle une grille de salaire basée sur un tas de critères. Il est alors question de motiver chaque employé à aller dans la même direction que celle que le comité de direction a décidé. Alors, comme l'employé est vil et cupide, on lui met une carrotte. Parce que sinon, il avance pas le bougre. Vous me direz que j'éxagère mais j'en ai eu la preuve par a+b ce matin. Dès qu'il est question d'argent, tout le monde montre un intérêt particulièrement accru. Second facteur: il y a toujours la fameuse question du "mais si je perds du temps à aider mon collègue, je ne peux pas atteindre mes objectifs et je vais gagner moins". Troisième anecdote: "Si la socièté n'atteint pas les objectifs globaux qu'elle s'est fixée, c'est pas de ma faute et je toucherai moins. C'est pas normal" (parce que les objectifs fixés sont répartis en plusieurs catégories/niveaux: individuels, team, business unit et entreprise). Alors là, j'ai failli applaudir des deux mains. C'est navrant cette cupidité et ce manque de réflexion. Je ne sais s'il a compris que tout était justement fait pour que les objectifs de l'entreprise soient atteints... C'est un peu le but de la carotte: faire avancer le brave employé qui ne voit pas plus loin que le bout de sa fiche de paie pour l'amener là où l'on veut qu'il soit. Heureusement que le consultant lui a répondu: "Si l'entreprise ne gagne pas d'argent, croyez vous sincérement qu'elle vous donnera cette compensation salariale ?".

Je ne sais pas où je suis tombé mais je commence à le découvrir doucement. Peut-être suis-je encore trop idéaliste mais la cupidité et la médiocrité de la masse qui m'entoure m'interpelle. Jamais je n'aurais pensé trouver tout cela de manière si concentrée. Je vous le dit, je fais des découvertes tous les jours ici !!!

lundi 17 janvier 2005

Les Alpes Autrichiennes, délices de couleurs et de contrastes

Lever de Soleil sur les Alpes AutrichiennesFinalement, j'ai en pris plein les mirettes. Une semaine passée à 1800 m d'altitude, c'est constamment un déluge de lumières, d'éclairages qui confèrent à ces paysages magnifiques chaque minute un aperçu différent. Parfois nuageux, parfois éblouissant, c'était avec émerveillement que je m'arrêtai au milieu de nulle part. Simplement pour laisser déambuler mon regard ci et là, pour laisser divaguer mon esprit au beau milieu de cette sereine immensité.

Lever de Soleil sur les Alpes AutrichiennesLes journées m'auront donc été bénéfiques. Rien à voir avec les personnes avec qui j'ai pu passer le séjour... Mais, j'y reviendrai très prochainement, histoire de raconter tout le bien que je pense désormais d'eux. Se retrouver seul, comme pour changer, mais au milieu des hauteurs m'a en réalité permis de me "vider la tête". Je repars maintenant d'un meilleur pied. Mission accomplie. Dépaysement garanti. Revenu en forme avec des couleurs sur le visage, rien de tel pour débuter une nouvelle année !!! Vivement les prochaines vacances (en Suède cette fois ;))

PS: Plus de photos sont disponibles ici

samedi 8 janvier 2005

Bis repetita... vacances, quand tu nous tiens !

Montagne enneigéeDemain, je pars pour l'Autriche. J'essaierai de laisser cette humeur de Schtroumpf grognon qui ne me quitte plus depuis quelques semaines ici. Besoin de voir autre chose, les grands espaces, l'air pur. Me retrouver face à l'immensité de la montagne...
Grande découverte pour moi que sera cette incursion dans ce pays qui m'est inconnu. J'y croiserai peut être cette traditionelle jeune fille en robe rouge, cette Heidi tant connue du grand public mais que je n'ai encore jamais vu. Ou alors, au détour d'un virage, je verrai 13 tyroliens en train de jouer avec leurs cordes vocales. Point de réponse pour l'instant. Mais soyez certains qu'un compte-rendu détaillé aura sa place ici dès mon retour !

Seule certitude pour l'instant, la montagne a été recouverte d'un tapis neigeux remarquable. Le chalet nous attend au milieu du domaine. Y transporter les bagages sera digne d'un exploit. Inaccessible par la route, il faudra alors prendre le téléphérique jusqu'au milieu de la station puis redescendre de 350 mètres. Pas question d'emporter casseroles, couscoussière et autres ustensiles dans les valises, il paraît que tout y est !!! Espérons qu'il y aura le nécéssaire pour une bonne raclette ou même une fondue sinon, le séjour aura assurément une saveur d'inachevé. Bref, commencer le séjour de la sorte, c'est la chute assurée mais l'entêtement dont je sais faire preuve me mènera à bon port. Par n'importe quel moyen... même sur les fesses ! :)

Basilique de Fourvière à LyonEspérant que tout sera au rendez vous tout de même, que ce soleil d'un jaune éclatant le jour laisse la place à de belles chutes de neige la nuit, que ces jeux de lumières dignes de ceux de la Basilique de Fourvière à Lyon en fin de journée (NdA: en longeant les quais de la Saône par un soleil couchant, on peut voir la Basilique revetûe d'une clarté quasi aveuglante contrastant avec l'obscurité relative des alentours) soient quotidiens.

Mais cette fois, c'est un brin mélancolique que je fais mes bagages. J'aurais bien aimé repartir aux sports d'hiver avec mes amis de l'an dernier. Mais, cette fin d'époque a provoqué nombre de séparations et d'incompatibilités dans les emplois du temps... Le temps manque, plus que jamais. Une chose est sûre, de là-haut, je penserai à eux... en attendant de pouvoir revivre ces aventures là avec eux.

Voila ma contribution au jeu proposé par Kozlika. Merci d'avoir eu cette idée lumineuse !

jeudi 6 janvier 2005

2004 : cocktail d'histoires et de péripéties...

Janvier: Dernière ligne droite avant la fin de mes études. Je retrouve Nantes. L'ambiance est déjà sur le départ.
Février: Je reçois mon contrat de stage... Je repars pour l'Allemagne du 5 avril au 17 septembre. Rebelote. Je pars pour la première fois de ma vie au ski. Je m'essaie au snowboard. Ca fait mail, très mal.
Mars: Dernier mois sur Nantes. L'impression de ne pas en profiter prédomine. Malaise sensible chez tout le monde. La fin d'une époque.
Avril: Arrivée en Allemagne. Rien n'a changé depuis 6 mois. Logement trouvé in extremis (i.e. 2 jours avant de partir, merci les "collègues" qui font des promesses en l'air).
Mai: La routine s'installe doucement. Aller au boulot tous les jours. Profiter des jours fériés pour faire de timides incursions en France. Revoir les amis, la famille.
Juin: Je commence timidement à blogger. Histoire de raconter mes aventures d'ici à quelqu'un sans "spamer". Organiser les vacances d'été. Signer un contrat que tout le monde soupçonnait sauf moi. Où je suis parti ?
Juillet: Partir loin une semaine, revoir les amis, camper sur le bord de mer. Jouer de la guitare dans un champ au clair de Lune.
Août: Revenir avec quatre amis dans la voiture. Vivre une (trop) courte relation. Heurter un chinois dans une voiture de location.
Septembre: Être à la bourre pour le rapport de stage. Finalement le boucler dans les temps. Préparer ses vacances et accessoirement sa soutenance à Nantes.
Octobre: Rentre de nouveau. Travailler pour du vrai. Gagner un vrai salaire. Aller chercher son diplôme. C'est vraiment la fin d'une époque.
Novembre: Les premières neiges arrivent. Pfff, le moral n'est pas au top.
Décembre: Il me faut des vacances. Je veux partir. Merci les soeurettes.

Les bonnes résolutions ? On peut oublier tout de suite. Je ne les tiendrai pas de toute façon ;) La seule résolution que je tiendrai, ca sera assurément Carpe diem. Encore et toujours. Je crois que ca me résume assez bien en fin de compte.

mercredi 5 janvier 2005

J'oubliais....

Alors comme c'est la coutume, il paraît qu'il faut souhaiter une très bonne année 2005 à toutes et á tous. Petite piqûre de rappel pour les gens que l'on a pas vu depuis longtemps.

Je trouve cela ridicule. Tous les ans, tout le monde répète la même chose. Depuis lundi, je croise des gens dans les couloirs qui me souhaitent "ein frohes neues" alors qu'ils s'en foutent pertinement. Je trouve ca navrant...

En attendant que la valse des voeux prenne fin, je fais de même. Parce qu'il faut être poli et bien attentionné. À une exception près... Ceux à qui je souhaite une bonne année, c'est parce que je le pense vraiment. Ceux là sont bien plus que de simples connaissances...

mardi 4 janvier 2005

Et une de plus

Voila. C'est fait. Une fois de plus au compteur. Je ne sais combien de fois encore je ferai ce voyage mais une chose est sûre, c'est toujours avec le même plaisir que je me rends là-bas, toujours avec la même douleur, ces larmes naissantes que j'en repars, toujours avec le même plaisir que j'évoque les souvenirs qui sont nés là-bas, toujours avec le même plaisir que j'organise la prochaine fois.

J'ai beau essayé de faire de mon mieux, il m'est difficle de m'intégrer dans ce pays qui n'est pas le mien. Je devrais plutôt dire "de revenir vers ces lieux presque désertés de bons souvenirs". A chaque retour ici, c'est comme un nouveau "choc culturel". On oublie bien vite lorsque l'on se retrouve près des siens. Alors, comme ici, je suis un véritable éléctron libre, rien ne me retient, rien ne m'attire particulièrement. Difficile de s'en faire une raison. Difficile de créer de vraies relations et lorsqu'elles existent, la distance n'arrange pas le schmilblick. Alors reste à se bâtir des souvenirs sur place.

Alors, que faire... Espérer des jours meilleurs. Un léger temps de réadaptation et tout ira bien mieux. En attendant, je scrute mes emails, je me sociabilise avec ceux que j'ai laissé de l'autre côté... Histoire de se sentir un peu moins seul.

Come back

Les meilleures choses ont une fin. Les vacances sont terminées. Me voila de retour en Allemagne, avec le moral pas forcément au beau fixe... Dur dur de se séparer à nouveau de ce qu'on aime.