mercredi 22 décembre 2004

Enfin...

Heidelberg en Vacances
Depuis plus de trois mois, je n'ai pu bénéficié de ce repos bien mérité communément appelé congés. Je quitte Heidelberg pour deux semaines, je ne verrai certainement pas ce château sous la neige. Tant pis. Ces fêtes de fin d'année sont l'occasion de retrouver mes racines avant de repartir une nouvelle fois vers l'Est. Toujours trop court mais à chaque fois plus intense. Et cette année, j'ai bien peur que le sapin soit trop petit. Une famille de six personnes avec trois cadres actifs, ca en fait des boîtes à ouvrir. Ca me rappelle ces petites étiquettes Plaisir d'offrir. Alors, cette année, maintenant que je compte moins, je ne me prive pas. Et dans l'histoire, c'est la petite dernière qui en profite. D'ailleurs, dans presque toutes les familles, c'est toujours le dernier né qui en "profite" le plus. Il a bien raison d'ailleurs ;-)

mardi 21 décembre 2004

Le petit dernier est né...

Depuis le temps que j'y passe mes soirées, le petit dernier a enfin vu le jour !!! Connexion Emploi a vu le jour il y a peu. Portail franco-allemand (ou germano-français pour les plus tatillons ou susceptibles) ayant pour but de favoriser les profils bilingues vivant à l'étranger. Encore un maillon de plus dans la coopération franco-allemande...

Si des détails vous interpellent, les idées/critiques/remarques/suggestions sont les bienvenues. Envoyez moi un mail ;)

samedi 18 décembre 2004

Rebelote

Tout a commencé comme cela ... Un mail avec pour titre "Weinachtsfeier/Christmas Party". Enthousiaste de la part de mes collègues, une jolie bannière dans ce mail (j'en volontairement enlevé le logo de l'entreprise ;))

Voila le décor planté. J'y suis allé, non pas sans appréhension après cet Abteilungsausflug. Et bien, je n'ai pas été deçu du voyage. Lorsque vous travaillez dans l'informatique, vous croisez des êtres étranges tous les jours. Au départ, on s'aperçoit naturellement qu'ils sont différents mais finalement, même s'ils ne sont pas "socialement avenants", on ne dit rien. Ils sont dans le monde. On pourrait même les appeler les Computer Freaks tellement ils sont étranges. Personne ne sait comment ils résonnent. Bref, ils ne communiquent pas. Il semblerait qu'il parle un langage barbare avec leur pc, ils restent incompris du vivant. Alors, vous n'imaginez pas ma surprise lorsque je les ai croisé hier soir, complétement disloqués en sautant (surtout pas en rythme) sur Killing in the name - Rage Against The Machine. Le regard amusé, je suis parti avec quelques apriori de moins.

Mais, pour une fête de Noël, ca ressemblait à tout sauf à une fête de Nöel... L'esprit n'y était pas. On a même eu le droit à le remise des récompenses pour les employees of the year. Vaste mascarade lorsque l'on sait (à juste titre) que l'un d'entre eux a été reconnu parce qu'il n'était pas compétent et que tu as fait (en plus du tien) son travail...
Finalement, la mutlinationale, c'est une blague au quotidien. Tous les jours une nouvelle surprise. Je n'irai pas confirmer les propos de l'auteur de Bonjour Paresse car je n'y adhère pas... Mais parfois, on s'en approche dangereusement !

jeudi 16 décembre 2004

Tout avec légereté ...

Ce fameux Abteilungsausflug, c'était ... comment dire ?? Ah, oui, une prémonition. Soit je suis trop fort, soit c'était prévisible. L'humilité me conseillerait d'opter pour la deuxième proposition, la raison également.
A peine débarqués dans Strasbourg (où ils ont dû payer les cinq euros de parking... ben oui, ils ont découverts que c'est difficile de se garer dans le centre de Strasbourg), les voilà qui se ruent sur le Glühwein (ou vin chaud). Qu'il est bon de siroter boire d'un coup son petit grand verre avec en arrière plan la Cathédrale de Strasbourg. D'ailleurs, il y a eu polémique... Pour eux, ce n'est pas ein Dom (traduction de cathédrale) mais ein Münster (traduction de cathédrale également). Polémique à deux sous. La différence serait très subitle. D'autant plus que certains pencheraient pour une disctinction à caractère géographique, linguistique et religieuse... Très compliqué en somme.

Bref, tout n'était pas perdu. Les personnes avec qui j'étais arrivé à Strasbourg ont bien du me suivre. N'ayant aucun plan en poche, ne parlant pas un mot de français (j'ai d'ailleurs demandé mon chemin et ce fûrent des anglophones qui à trois reprises me répondèrent qu'elles n'en savaient rien), ils étaient bien obligés de me suivre. Je fis donc office de "guide touristique". Sachant qu'ils allaient rejoindre le gros de la troupe au pied de la cathédrale, je les ai fait se garer du côté de la Petite France, petit quartier pittoresque, bourré de charme. Ces trois là n'ont pas perdu leur après midi pour aller voir un marché de Noël comme on en voit partout maintenant. Ils se ressemblent tous et cela devient navrant. Donc, une petite promenade sur les bords de l'Ill en traversant la Petite France par une nuit noire a déposé des étincelles dans leur yeux et des sourires sur leur visage. Mission accomplie. Ils sont repartis avec un souvenir de plus, un bon souvenir j'éspère.
Rien que pour cela, je réitérerai ces petites excursions avec ces collègues qui sont devenus, depuis plusieurs mois déjà, bien plus que cela. Ces rares personnes authentiques que je croise quotidiennement...

mercredi 15 décembre 2004

A l'aventure

Aujourd'hui est un grand jour pour tout le service dans lequel je travaille. C'est la glande (pas plus que d'habitude, mais assurément pas moins). La bien nommée Direction de la mutlinationale dans laquelle je travaille depuis peu nous octroie une journée pour organiser un voyage afin d'améliorer la cohésion du groupe. Ce qu'il faut pas entendre. Abteilungsausflug disent les autochtones. Pour moi, c'est une vaste masquarade, de la poudre aux yeux. Et pour couronner le tout, pas de quoi me dépayser, on part en France, à Strasbourg plus précisement. Je n'avais pas vraiment envie d'y aller mais si je ne suis pas de la partie, j'appréhende la suite des événements. Parce qu'il faut savoir que la mutlinationale est peuplée de faux-culs et de suceurs de sang. Plus ils en ont, plus ils en veulent. Quand on voit qu'il y a 70% de cadres dans cette entreprise et qu'ils sont payés au moins 40 000 € (QUARANTE MILLE) brut par an (sur 12 mois) et qu'ils essaient toutes les combines possibles et imaginables pour ne payer 5 € (CINQ) de parking pour l'après-midi, ca me rend malade. Rien qu'à émettre l'hypothèse de ma non-participation, c'était déjà une infâmie pour beaucoup d'entre eux (parce qu'ils croient à l'idée d'un groupe soudé... C'est beau ces sentiments...)

Alors, forcément, me promener toute l'après-midi avec des enfoirés de première (qui ne parle pas un mot de français mais qui compte bien sur moi pour les aider dans leurs diverses amplettes), ca me met hors de moi. A croire que la France, c'est simplement des babioles moins chers qu'en Allemagne...
Heureusement que dans le lot, il y a des personnes vraies, authentiques, qui te parlent d'autre chose que de sous et de boulot. Je crois que je ne vais pas essayer de m'intégrer à l'équipe cet après-midi. Qu'ils aillent où ils veulent. Les gens qui ne disent jamais "bonjour" (si si, ça existe, il y en a 3 qui sont dans le bureau de l'autre côté du couloir) et qui sont censé travailler avec toi pourront déambuler comme des grands dans un pays où ils ne connaissent pas la langue. Malheureusement, les Alsaciens sont trop gentils et parlent souvent allemand. Je me serais régaler de les voir peiner pour se faire comprendre. C'est méchant ? Non, simplement juste. Après tout, on ne peut rester seul dans son univers et attendre que les gens viennent vers soi. Alors, ces personnes qui feignent la sociabilité, je les laisse derrière moi et je passe mon chemin.

Vaste mensonge que cette excursion... je préfère franchement les pauses café(s). Elles, au moins, sont spontanées et sincères.

mardi 14 décembre 2004

Raison d'être

Ce blog se cherche une raison... une raison pour poursuivre. Cet éclat qui "animait" ces lieux disparaît peu à peu. La routine s'installe. Comment avoir un regard différent sur les choses que l'on s'approprie progressivement. Ou peut-être alors que ce sont elles qui nous forcent à l'adaptation. Alors, en attendant, je cherche comme certains un second souffle pour mieux rebondir, pour vous livrer autres choses que mes états d'âme.
Quand je lis d'autres qui racontent leur expérience avec une simplicité étonnante, une fraîcheur naturelle, j'en deviendrais presque jaloux ;) Alors, en attendant de retrouver le temps et l'envie de partager, je me balade ci et là, au gré des vents...

lundi 6 décembre 2004

VI

"Le véritable trésor, c'est de pouvoir compter sur les autres."
Massa Makan Diabaté, Extrait de Kala Jata

En ce moment, j'aimerais vraiment faire un court saut auprès de mes racines, me lover parmi ceux sur qui je peux compter. Même si ici, il y a des gens sur lesquels je peux compter, c'est toujorus différent. Heimweh on dit ici...
Patience, tout vient à point pour celui qui sait attendre.

mercredi 1 décembre 2004

V

"Une monstrueuse aberration fait croire aux hommes que le langage est né pour faciliter leurs relations mutuelles."
Michel Leiris

"Celui qui ne connaît pas les langues étrangères ne connaît rien de sa propre langue."
Goethe

Alors que je suis censé travailler en Allemagne, avec des Allemands, des Américains, de Bulgares et des Indiens, après une réunion avec quelques uns d'entre eux...
Ma collègue me dit : "Je pense qu'ils n'ont pas compris tout ce que l'on a expliqué. Ca doit être un problème de langue, non ?"
Assurément, elle ne se souvient plus que je suis un bon Français avec un accent à couper au couteau (remarquez, pour les saucisses, ca peut servir ;)). Et là, je lui réponds avec un sourire signifiant mon agacement : "Pourquoi tu crois que je lui ai demandé de faire une synthèse des concepts abordés pendant cette réunion ? Pourquoi je m'amuse toujours à griffoner une page et à vous l'envoyer ? Si on est capable d'expliquer ce qui s'est dit, c'est que l'on a compris. Et c'est autant de temps de gagné par la suite..."

Maîtriser une langue est déjà bien difficile mais maîtriser deux voire trois langues relève presque des travaux d'Hercule. C'est seulement une fois parti à l'étranger que l'on s'accroche à notre langue maternelle. Mon regard a changé. Sur la Langue, la perception de l'"étranger"... Une épreuve rarement aisée que de vivre en dehors de ses frontières, cela force la modestie et l'humilité, l'introspection. Tout est alors question de remise en cause et de confiance en soi.

mardi 30 novembre 2004

Ambiance sur le départ

Gares en mouvement
Lieux intriguants, purement fonctionnels mais tellement vivants, emplis d'émotions, de cris, de joies, de larmes et des bruits en tout genre, les gares évoquent maintenant chez moi un curieux melting pot de souvenirs... Ils se mélangent, reviennent à la surface. Ces lieux impersonnels, tous différents les uns des autres, ont leur histoire (ce sont bien souvent des bâtiments classés monuments historiques - cf. photo ci-dessus, Gare du Nord-Paris et Gare Lille Flandres) et vous imprègnent de cette atmosphère de locos diesel tournant au ralenti, de cambouis et de cohue.
Ces places de transits, je les ai côtoyées souvent pour de nombreuses raisons. Des allers-retours pour aller à Nantes, à Paris, à Lille, pour retrouver quelqu'un ou se retrouver soi-même, pour forcer le destin ou le laisser filer. A chaque fois, une certaine émotion, une impression, des états d'âmes, ces endroits où l'on se quitte, où l'on se retrouve, où l'on patiente se chargent de vous rappeler comme il est bon de faire de longs trajets pour retrouver quelque chose que l'on a perdu, oublié ou simplement quelque chose resté trop longtemps éloigné... Des amis, sa famille, des lieux gorgées de souvenirs, du dépaysement, l'envie de changer d'air...

Maintenant que je prends le train tous les jours pour aller au travail, cette saveur disparaît peu à peu, l'émerveillement qui l'accompagnait également. Tout cela devient commun. Seuls les "grands voyages" gardent cette saveur. Saveur d'autant plus intense qu'elle est bien souvent synonyme de retour vers la partie mère. Moments toujours impatiemment attendus, rapidement effacés. Ceux là même qui permettent de séparer distinctement la double vie que je mène. Inutile de vous expliquer qu'elles sont difficilement compatibles. La barrière de la langue reste encore et toujours un obstacle particulièrement handicapant. Non plus pour moi, mais bien pour mettre à mal les tentatives de conciliation entre deux cultures qui ont un lourd passé commun. La routine de l'expatrié sûrement...

lundi 29 novembre 2004

Tendre obscurité

Attente Nocturne

Attente NocturneL'apparition de l'obscurité quotidienne se fait de plus en plus précoce. Etrange sentiment d'oppression sous cette chappe de plomb qui ne laisse aucun répis aux ternes lueurs du jour. Rien à voir avec ce qui se passe -bas bien entendu.
La neige devrait maintenant faire son apparition. Elle est déjà passée par ici. Un 8 novembre, je n'avais jamais vu cela. Impressionné, j'appréhende maintenant l'hiver. Peu habitué à ce froid plus vif que sur la côte atlantique, plus habitué à cette nuit noire dès 17h, il va bien falloir prendre son mal en patience et attendre tranquillement la fin de l'hiver.
Alors, la moindre parcelle de "lumière" est un réconfort pour les yeux, un peu de chaleur. Bien souvent, lorsque je prends le tram, je m'attarde à regarder ces révèrbères. Très classiques en somme mais ils confèrent à ce quartier cette atmosphère à la fois pleine de mystères et sécurisante qui est radicalement différente de celle qui émane le jour de ce petit parc pour enfants, entouré d'arbres effeuillés. Finalement, l'hiver a aussi son charme.

dimanche 28 novembre 2004

Des mots à la pelle

Des mots à la pelle
Court bilan après un peu plus de quatre mois d'existance, ces carnets auront été trouvés de différentes manières. Liens, bouche à oreilles et autres mots-clés... Et ces derniers me surprendront toujours. Les moteurs de recherche ont indexé ce blog à une vitesse fulgurante. Je fûs le premier étonné des requêtes ayant permis d'accèder à ces pages. Alors, si vous voulez obtenir les informations diffusées en page 5 d'un "journal" à grand tirage à propos d'une vedette du 20h, vous vous êtes trompés de chemin. En revanche, si vous cherchez Outre Rhin, alors vous risquez bien de ne pas vous trompez... Bref, il s'agit bien de quelque chose qui traite de ce qui se passe de l'autre côté du Rhin ! Simplement, additionné de ma touche personnelle, de ce regard francophone qui décode les us et coutumes avec curiosité. Autant que faire se peut.

jeudi 25 novembre 2004

Relativité longitudinale

Alsace, paysage et particularités
Alors qu'auparavant, j'avais beaucoup d'apriori sur l'Est de la France, ces régions hostiles, minières, méconnues du grand public et maltraitées par les médias sauf lorsqu'il s'agit de parler des cigognes et du marché de Noël, c'est avec le sourire que j'en suis revenu. Et j'y retournerai volontiers !!!

Cela fait déjà quelques semaines que j'y suis allé. Rien de bien extraordinaire au départ. Rendre visite à un ami de Colmar (en réalité, un Ariègeois qui travaille sur Colmar !). Courte visite de la ville le soir, puis visite des environs. Malheureusement, ma tête aura eu raison de moi et l'appareil photo sera resté trop longtemps dans le sac. Alors, des choses à vous montrer mais davantage à vous conter. Les souvenirs n'ont pu être numérisés, ils sont restés gravés ci et là.

Magie diurne, délices pour les yeux. Je fûs étonné de découvrir en Alsace de tels paysages. Petite escapade dans ce qui pourraient être les prémisses des Vosges pour visiter quelques vestiges, des vues plongeantes sur la plaine d'Alsace et sur celle du Rhin. Puis tournée des villages typiques. Eguisheim, Turckheim, il y a de quoi tomber sous le charme. Ces petites bourgades aux colombages, aux étroites rues sinueuses suffisent à disperer étincelles dans les yeux et sourire sur les visages de chacun. Surréalisme impertinent, j'avais l'impression d'être dans un film...

lundi 22 novembre 2004

Insaisissable temporalité

Décidement, le temps m'est compté... où alors, je ne le prends pas. J'ai pourtant l'impression que mes journées sont bien pleines. Je ne trouve plus le temps de partagé les moments que je vis Outre-Rhin. Une bien belle "promesse" que j'avais faite et que j'ai bien du mal à tenir pour le moment.

Mais écrire est réellement chronophage. Pas question de publier quelque chose qui ne me conviendrait pas. Je suis intransigeant, et encore plus avec moi-même. Cela dit, beaucoup d'idées, peu de temps pour les partager. Bientôt, je prendrai le temps d'écrire à nouveau. Introspection à ciel ouvert pour mieux profiter des particularités culturelles, des ci et des là, des petits rien qui rappellent "die Heimat", ces anectodes qui donnent le sourire. Voilà le programme. Il va vraiment falloir que j'aie une bonne mémoire... ou alors, que je note tout azimut !

dimanche 14 novembre 2004

IV

"Si un homme regarde très attentivement, il verra la chance ; car si elle est aveugle, elle n'est pas pour autant invisible"
Francis Bacon - (1561-1626)

Les raisons de l'expatriation...

Bien souvent, l'on me demande pourquoi je suis en Allemagne, pourquoi je travaille à l'étranger, si l'Allemagne, c'est bien (?) ... Pas de réponse bien précise de ma part. A vrai dire, je ne le sais pas moi-même. Simplement, cela me fait penser à cette réplique d'Edouard Baer dans Astérix et Obélix, Mission Cléopâtre :

Mais vous savez moi je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation... Moi si je devais résumer ma vie aujourd'hui, avec vous, je dirai que ce sont d'abord des rencontres, des gens qui m'ont tendu la main, peut etre à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi et ... c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée parce que quand on a le gout de la chose, quand on a le gout de la chose bien faite, du beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirai le miroir qui vous aide à avancer!alors ce n'est pas mon cas comme je le disais la puisque moi au contraire j'ai pu et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie, je ne suis qu'amour! Et finalement quand beaucoup de gens aujourd'hui me disent "mais comment fais tu pour avoir cette humanité ?", et bien je leur répond très simplement, je leur dis que c'est ce goût de l'amour, ce goût donc qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique mais qui sait demain, à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi.

Je me reconnais assez dans ces propos. Pas de prédestination ni de volonté poussée à me tourner vers l'étranger. Simplement un stage obligatoire, des occasions qui se sont présentées. Et me voilà pour quelques temps en Allemagne. J'ai l'étrange impression de ne pas avoir l'instigateur de tout ceci, de m'être laissé orienté, d'avoir simplement été réceptif aux propositions qui m'ont été faites, sans pour autant vouloir les provoquer consciemment. Alors, il s'agit assurément de "gens qui, à un moment, m'ont tendu la main", de "hasards et de rencontres qui ont forgé une destinée". Car, sans aucun doute, sans ses pseudo-coups du destin (que j'ai du provoquer inconsciemment, j'en suis sûr), je ne me serai jamais tourné vers l'Est. Et je dois dire que la chance me suit car je ne regrette aucunement ce choix. Cet état, impose une réflexion sur sa propre condition, force l'introspection et ouvre les yeux... Le monde est plein de mystères et des détails passionants à glaner ci et là...

A condition d'ouvrir les yeux, l'esprit... L'émerveillement est à tous les coins de rues.

lundi 8 novembre 2004

"Copy/Paste"

S'il est une pratique répandue, il s'agit assurément du "copier-coller", plus connue sous la forme "CTRL+c - CTRL+v"... Et alors les questions de droit d'auteur et de propriété intellectuelle se posent. Bien évidemment... sauf en politique.

Quand la gauche allemande copie la droite française, quand les critères du pacte de stabilité de l'Union Européenne ne sont pas respectés, quand les gouvernements font face à une impossibilité chronique pour financer les retraites, il vaut mieux se mettre à l'abri !!! D'ailleurs, il semblerait que cela soit un problème récurrent dans la Vieille Europe... La pyramide des âges ressemble de plus en plus à une amphore...

Bref, le gouvernement allemand a décidé de supprimer à nouveau (car ils en avaient déjà eu l'idée il y a quelques années) un jour ferié du calendrier. Et la bonne idée eût idée de supprimer le 3 octobre. Le débat fait actuellement rage outre-Rhin. Rien de bien abouti pour le moment. Il est vrai que cette date est symbolique mais il s'agit assurément de commémorer la réconciliation d'un peuple trop longtemps séparé. Alors, l'histoire de la date symbolique, je n'y crois pas un seul instant. Car s'il est bien un paradoxe en Allemagne, il en retourne évidemment de ce mur toujours bien présent dans les esprits. Petite anecdote en passant, un 4 octobre, au détour d'un couloir entre collègues de bureau... Blague vaseuse ou méchanceté gratuite, voici en substance le discours qui s'est tenu:
Wessi - Tu as fait la fête hier ??
Ossi - Ben non pourquoi ? C'était simplement le jour de la fête nationale allemande.
Wessi - Mais c'est aussi le jour où on t'a laissé passer à l'Ouest...
Ossi - ah ah... argh !

Je crois que cela se passe de commentaires. Alors, le 3 octobre, tout comme le 9 novembre (chute du mur de Berlin) font face à la plus totale indifférence ici. Point de solidarité à l'horizon, simplement l'égoïsme triomphant ou l'art d'en faire le moins possible... C'est au choix.

Creep, Radiohead... morceau d'anthologie

S'il est bien un titre de Radiohead qui a propulsé les 4 gars d'Oxford sur le devant de la scène, il en fait assurément partie. Creep, opus indéniable, chef d'oeuvre pouvant se jouer de mille manières. Personellement, la version originale est absolument magnifique mais ce qui me séduit le plus, c'est cette facilité déconcertante avec laquelle la version acoustic est jouée... Tout simplement divin. Mélange des genres, changements de rythmes. Bref, un pur moment de bonheur pour le guitariste que je suis. Et puis, Thom Yorke a une voix indescritpible...

Alors lorsque j'ai lu chez Antoine qu'il y avait un clip flash de la version acoustic de Creep, je me suis empressé de cliquer... Un simple régal. Je salue la prouesse des graphistes qui ont réalisé ce chef d'oeuvre...

A vous de juger mais, l'occasion était trop belle pour que je ne rende pas un hommage de plus à Radiohead, qui m'aura donné l'envie de jouer un instrument de musique grâce au très connu Karma Police.

Back on the web...

Non, je n'avais pas disparu. Non, je ne dormais pas... je m'étais simplement assoupi en essayant de me remettre de mon très éprouvant week-end de Toussaint.
Me revoici, frais, pimpent ... accroché au haut débit. Décidement, bien des choses ont changé la semaine dernière. Les idées sont au rendez-vous mais pas de posts anti-datés. Cela gâcherait toute la fraîcheur de la narration et ôterait cette vérité que je m'efforce de retranscrire. Vous pourrez les lire dès que l'envie m'aura permis de les coucher sur le clavier...

Et comme mes soirées sont chargées en ce moment. Les projets (dans tous les sens du terme) se mutliplient... Bref, vous en serez les premiers informés...

jeudi 28 octobre 2004

Course-poursuite

Décidement, les secondes, les minutes, les heures s'échappent inéxorablement sans que l'on puisse y faire quelque chose. Toujours cette impression d'indicible s'en allant. Le travail m'aura donc pris bien du temps ces dernières semaines. Le changement est radical, fini le stage, le début d'un commencement. Bref, un retour "à la normale"...

Et puis, cette recherche du colocataire aura finalement été fructueuse. Mais mon ex-colocataire nous aura assurément posé des problèmes jusqu'au bout. Il devait être parti le 15 octobre, sa chambre a été libérée le 26. No comment. Simplement une certaine dose d'agacement.

Et demain, c'est relâche !!! Remise des diplômes à Nantes, 10h de train pour y aller. Un week-end marathon. Comme elle le dit si bien, "La SNCF, c'est à nous de vous faire préférer le train ! ". Et bien, j'en profiterai comme il se doit !

Un retour en Allemagne mardi matin, un retour sur la toile prochainement. Beaucoup de choses à dire, peu de temps pour le dire avec la manière, fuite en avant...

vendredi 22 octobre 2004

Tolérance aux fautes...

S'il est une chose qui me surprendra toujours ici, Outre-Rhin, c'est cette tolérance aux fautes particulière. Mon allemand est loin d'être parfait, l'anglais, j'en parle même pas... Bref, je suis un bon français digne de ce nom : les langues n'ont jamais été bien lotties chez moi. Un peu trop cartésien dans l'âme peut-être.

Les Allemands ont cette capacité à ne pas réagir lorsque l'on maltraite leur langue. Si au départ, j'ai demandé à ce que l'on me corrige, c'était bien dans l'espoir de m'améliorer. Et bien, ça n'a pas duré longtemps... Maintenant que je fais "partie du paysage", j'ai l'impression de stagner. Finalement, je vais sûrement reprendre ma grammaire maintenant que j'ai assimilé bon nombre d'automatismes !!

Tout cela fait simplement réflechir. Lorsqu'un étranger fait l'effort de parler votre langue, pourquoi vouloir à tout prix le corriger à partir du moment où le message est passé. La communication efficace n'est pas une histoire de beauté de la langue. Tout vient à point pour celui qui sait attendre. Et à l'étranger, il faut savoir être patient...

vendredi 15 octobre 2004

III

"Au travail, le plus difficile, c'est d'allumer la petite lampe du cerveau. Après, ça brûle tout seul."
Jules Renard

Quand le temps vous manque...

Les secondes s'enfuient,
Les mots m'échappent,
Les rencontres se mutlitiplient,
Les rhumes s'attrapent,
Voila la vie qui se densifie !

C'est bel et bien parti. La grande aventure de la vie est commencée. Indépendance, inconscience. Rien de bien méchant. Simplement cette innoncence que se perd, cette légèreté plus difficile à conserver.
Le fait d'être à l'étranger ne facilite en rien les choses mais quelle aventure humaine...

mercredi 13 octobre 2004

Quand l'éloge de la paresse prend les devants...

Bonjour Paresse est tout sauf un livre qui se lit légèrement. Rien que pour en annoncer la couleur, l'auteur, Corinne Maier, n'hésite pas à y mettre les formes. De l'art et de la nécessité d'en faire le moins possible en entreprise peut-on lire sur la couverture, sous-titre interpellant le lecteur, et qui plus est, jeune diplômé et cadre que je suis.
[Ce livre] vous expliquera pourquoi votre intérêt est d’en faire le moins possible, et comment plomber le système sans en avoir l’air.
Bref, le ton est lancé : critique, acerbe, acéré, vif. Rien que ça pour juger le monde de l’entreprise sous toutes les coutures, véritable chemin de croix pour certains, traversée interminable du Styx menant au repos bien mérité qu’est la retraite pour d’autres. La vision de cette fonctionnaire employée à temps partiel chez EDF n’est guère joyeuse. Tout est mauvais dans l’entreprise, elle nous exploite, nous avilit au plus au point. Inutile d’y chercher une quelconque reconnaissance, l’estime de soi peut être rangée au placard. Voilà le triste requiem qui est chanté.
La boîte de Pandore a été ouverte. Espérons qu’il subsiste tout de même l’Espoir comme le voudrait la légende car l’univers dépeint dans ces pages est tout sauf l’Eden rêvé de tous qui permettrait un véritable accomplissement de soi ainsi qu’un épanouissement certain. Il s’apparente bien plus à un univers carcéral ou l’employé n’a aucun choix sinon celui de se couler dans le moule, se conformer à l’apathie ambiante. S’adapter en somme mais malheureusement dans le sens coercitif du terme et non dans l’idée d’évoluer. Ainsi, lorsqu’il devient question de la valeur des diplômes acquis, on peut y lire qu’ils ne servent que de garantie « sociale » et non en tant que précieux sésames certifiant qu’un ensemble de connaissances et de compétences fondamentales ont été assimilées.
Seul l’élève qui a eu la capacité de supporter un nombre donné d’années d’études, la stupidité de ses maîtres, l’instinct grégaire et l’esprit d’imitation de ses camarades sera capable de supporter une trentaine de vie d’entreprise, de langue de bois et de tâches répétitives !
Certes, les constats faits dans ce livre ne sont pas tous faux. Cependant, de ma maigre expérience, je peux confirmer ou infirmer certaines idées. Ce n’est pas le lieu pour faire un réquisitoire contre ces pages qui se veulent avant tout polémiques et choquantes pour que l’on parle d’elles. Et puis, le style catalogue ne me plaît guère. Mais l’un de ce qui me fait bondir est le suivant :
L’union de WSFL et Xlang est tout aussi importante que les deux nouveaux protocoles. L’intérêt majeur des services web, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du firewall, résidera dans le développement d’applications XML ad hoc. BPEL4WS offrira une méthode plus standardisée pour y parvenir, simplement en fusionnant deux langages déjà connus. Mais il semble que l’on a négligé dans les travaux de développement divers protocoles de processus opérationnels B2B frontaliers, notamment le protocole ebXML, le langage BPML et la toute nouvelle interface WSCI.
Je vois certains lecteurs qui se sont endormis sur leur chaise. De quoi s’agit-il ? Quand on lit de telles phrases, on se sent bête, et c’est probablement à cela qu’elles servent, à nous faire toucher du doigt notre infériorité.
Raccourci aisé, bêtise humaine incommensurable, incompréhension totale, amalgame farfelu. Voilà qui est dit. Son argument manque de justification. Il s’inscrit directement dans le cadre d’une critique des NTIC (cf. p. 62) et a pour but de démontrer le flou artistique laissé « volontairement » par « la web-tribu ». Et on voit qu’elle n’y comprend vraiment rien car les associations de mots sans aucun sens sont bien présentes. Je dirai simplement que chaque domaine, si pointu soit-il, a ses spécificités qu’il n’est pas si évident d’assimiler. On pourrait alors facilement faire le parallèle avec une langue étrangère (tiens, quel bon exemple ;))...
Alors, plutôt que d’accepter d’emblée ces mises au point, il me paraîtrait plus naturel d’essayer de les comprendre pour faire évoluer la grande entreprise vers un humanisme certain. Peut-être est-ce une utopie… Cela doit sûrement être du à ma courte expérience. Mais que cela soit dit, ce ne sont pas les « Anciens » qui changeront quoi que ce soit car ils sont trop bien campés dans leurs privilèges pour accepter le moindre changement ou alors craignent de ne pouvoir évoluer. Idéalisme certain, mais toutefois les pieds sur terre, il m’est évident que l’Albatros qu’est l’entreprise est bien certainement handicapé par "ses ailes de géant [qui] l’empêchent de marcher", en d’autres termes, son inertie.
En résumé, véritable procès contre l’Entreprise en tant qu'institution, Bonjour Paresse ne cache aucunement griefs et reproches qu’il a à adresser. Triste constat, résultat d’un attentisme et d’un immobilisme consternant. La société change, les mœurs également mais le monde du travail n’évolue guère. Certes les grande théories de management sont régulièrement réactualisées, mais rien n’y fait…
Ce 21me siècle est bien malheureusement le cadre d’une mise en demeure du travail. J’ai la triste impression que personne ne veut le valoriser, et pourtant… la moitié de notre vie, nous travaillerons. Autant prendre le taureau par les cornes ou alors, se laisser aller à une critique sans vergogne de son environnement professionnel (collègues, travail, tâches à effectuer, etc.) comme Max. Je préfère nettement la première solution !!!
Travailler n’est plus à la mode. Aimer son travail l’est encore moins. La mode, simple phénomène de marée qui nous apporte chaque fois de nouvelles choses, ressac incessant. Et pourtant, je suis intimement persuadé qu’il fait partie intégrante d’un phénomène d’accomplissement et d’affirmation de soi, à même hauteur que la musique, la lecture, l’écriture et toutes autres activités annexes ne répondant pas nécessairement à un critère de productivité. Simplement, tout est une question d’intérêt, de motivation... Se construire pour se trouver et réciproquement...

mardi 12 octobre 2004

Waouh !!

Alors que je déambulais nonchalamment sur les quais de cette petite gare de cette petite ville de 8000 habitants après avoir pris allégrement le bus qui m'y conduisit à l'idée de rentrer tout doucement dans son Chez Soi, je fus rapidement surpris par un bruit sourd, lointain. Les indiens (cf. Lucky Luke) auraient collé l'oreille au sol pour entendre ces vibrations.

Et là, je me disai ... Voilà le S-Bahn qui arrive. Il s'agit de l'équivalent de notre TER bien que la comparaison soit hâtive. Le transport ferroviaire inter-urbain est bien plus développé qu'en France surtout grâce à ces nombreuses interconnexions avec les réseaux intra-urbains (Bus et Tramway bizarrement également appelés S-Bahn). Et bien non, il s'agissait simplement de l'ICE (InterCity Express - équivalent de notre TGV français, qui fait maintenant partie de notre fierté patriotique, mais en moins rapide !!!). Je peux vous assurer que lorsqu'un TGV traverse une petite gare, il ralentit et passe doucement (cf. Contournement de la couronne parisienne) alors qu'ici, il ne ralentit aucunement. Les vibrations produites par son passage sont facilement discernables. Mais c'est ce souffle, un peu à la manière d'une déflagration, qui m'a surpris à deux mètres de la voie. L'espace d'un instant, j'ai pensé aux inconscients qui étaient à trente centimètres de la bordure du quai. Ils n'avaient pas l'air impressionnés, sauf peut-être une de leurs mèches rebelles qui s'était évadée de l'emprise d'un quelconque brushing.

Et finalement, deux minutes plus tard, le S-Bahn est arrivé, comme un cheveu sur la soupe, tranquillement, sans soubresant. Constrastant véritablement avec l'évènement précédent... une courte période de questionnement et d'interrogations dans une journée routinière. Echappatoire...


II

"La vie, c'est le truc qui passe pendant qu'on multiplie les projets"
John Lennon

"Une heure n'est pas qu'une heure, c'est un vase rempli de parfums, de sons, de projets et de climats."
Marcel Proust
Extrait de Le temps retrouvé

En résumé, je me disperse dans de mutliples initiatives... Peu de temps pour écrire mais des posts conséquents prochainement !

jeudi 7 octobre 2004

I

Innovation, nouveauté. Vous m'en direz tant !!!! Une idée qui germait dans ma petite tête... À partir d'aujourd'hui, je vais essayer, tous les jours, - autant que faire se peut - de poster une citation (ou plusieurs) qui traduira l'état d'esprit du moment.

"Learn from yesterday, live for today, hope for tomorrow. The important thing is not to stop questioning."
Albert Einstein

"Le sens de l'émerveillement est un gage de bonheur car la vie, pour peu qu'on sache lui forcer la main, ne refuse jamais à l'homme les occasions de s'émerveiller."
Ginette Quirion

Ecoligiquement viable, économiquement également !!

Maintenant que je suis engagé (avec un vrai contrat) en non plus dans un vide incommensurable, j'ai la chance de pouvoir prétendre au Job-Ticket, fameuse carte donnant accès au réseau de transport en commun. Ce ne fût pas chose facile. N'étant ni étudiant (un étudiant français en Allemagne n'est plus un étudiant, c'est bien connu*), ni un véritable "Mitarbeiter", je ne pouvais me procurer le fameux sésame qui m'ouvrirait les portes des bus et autres S-Bahn...

Alors, certes, je ne leurre personne en disant que ceci n'a qu'un but : dépenser moins en essence dans ce pays qui a vu le prix au litre flamber ces derniers temps. Car niveau budget, les frais s'en trouvent divisés par quatre. Non négligeable. Alors, même si au lieu de mettre 25 minutes pour me rendre au boulot, je mets deux fois plus de temps, même si les horaires à respecter sont une chose plutôt contraignante, les arguments de poids sont là. Une baisse drastique des coûts m'étant imputés, de la pollution que j'engendrais auparavant, un gain impressionnant en "Temps disponible pour activités annexes" (Lecture, apprentissage de l'espagnol - va peut-être falloir que je m'y mette sérieusement d'ailleurs), moins de "stress" - et oui, les allemands sont loin d'être courtois et prudents sur les routes -, et j'en oublie.

Et puis, il y a ces petites choses de la vie qui m'émerveillent. Le contact des gens, des regards échangés, des sourires, quelques mots. Histoire de s'impreigner un peu plus de cette culture que l'on connait mal. Ces petits rien qui démontrent une humanité sans limite...

*La carte d'étudiant ne m'a servi à rien. Il fallait être inscrit dans une université de la région pour pouvoir obtenir le pass étudiant. Rien que ça...

mardi 5 octobre 2004

Questions d'éthique

Plusieurs lecteurs que je connais personnellement m'ont déjà demandé pourquoi je ne faisais que des allusions concernants certains sujets.

Et bien, c'est très simple. Tout d'abord, les propos tenus ici n'engagent que son auteur. (Ceci est également valable pour les commentaires mais si un commentaire non reçevable s'immiscait un jour, il serait bien évidemment supprimé dès que possible). Puis, dans un souci d'intégrité, je ne parlerai pas de l'entreprise pour laquelle je travaille. Pour ne pas en faire la pub ou pour ne pas la dénigrer. Certains ont pu en faire les frais même si le fond semblait justifié. De mon côté, je ferai (et ai fait) des références et autres allusions à mon travail, mais n'en ferai jamais quant au contexte.
Ce souci d'intégrité, de responsabilité, de respect vis à vis du lectorat et de ce qui m'entoure, je le retrouve également chez d'autres.

Et voilà également pourquoi je ne parle pas d'autres aventures rocambolesques. Non pas par peur d'assumer mes propos (loin de moi cette idée) mais bien plus par crainte d'impliquer des personnes à la discussion sans leur consentement. Rien que pour cela, je ne fais que de simples allusions, rien de plus. Si ces personnes lisent ce blog, c'est alors seulement à ce moment qu'elles se reconnaîtront.

Préserver l'anonymat en somme, bien que je doute fort qu'il soit d'une invulnérabilité absolue.

lundi 4 octobre 2004

Échos et lectorat ...

S'il est une question souvent abordée concernant les weblogs, il s'agit bien de celle de l'audience. Le Weblog, fruit d'une initiative personelle visant à partager avec le plus grand nombre une expérience ou alors support anonyme contant les états d'âmes et autres ressentis. Outil techonologique (ou relatant des nouvelles technologies) pour certains, véritables carnets de vie pour d'autres. Le Blog peut même revêtir tous ces aspects à la fois.

Mais la durée de vie de ce dernier est fortement dépendante de la motivation de l'écrivain, de ce qu'il a à dire et bien évidemment de l'audience. Je me souviens de Bertrand qui, à ses débuts, déplorait l'absence de commentaires. Régulièrement, Mouche publie sur les tenants et aboutissants de la présence d'un lectorat.

Mais ce qui m'impressionne le plus, c'est avant tout la constance et l'effort d'écriture. À cela, je ne peux que tirer mon chapeau car l'écriture est chronophage comme nous le rappellait si bien Morgan il y a quelques temps.

En ce qui me concerne, je qualifierai mon parcours dans la blogosphère de chaotique. Peu de lecteurs, peu de commentaires. Sûrement des posts trop peu polémiques et incitatifs. Toute est question de finalités.
Mais assurément, l'écriture est motivé par la présence d'un lectorat. À quoi bon avoir des choses à raconter pour n'avoir personne qui les entende ?


Les goûts et les couleurs

Un article plutôt anecdotique pour tous ceux qui persistent à ne voir aucune différence entre les produits destinés aux Français et ceux destinés aux Allemands.

Un peu à la manière du géant Coca-Cola qui fabrique la célèbre boisson directement dans le pays en utilisant chaque fois une recette bien précise (qui dif), Nutella fait de même.

Les goûts et les couleurs ne se discutent pas mais sont bien avant tout des facteurs culturels. Encore une chose que les industriels ont bien comprise.

mardi 28 septembre 2004

Fin d'époque

Après avoir traîner mes guêtres quelques mois en Allemagne, ce fut avec un plaisir certain que je rentrai en France !!! Au programme, une semaine à Nantes très chargée, la suivante sur Lille s'annonçant plus calme.

3 jours. Voila le temps qui m'était imparti pour revoir le maximum de "coreligionnaires" ;) Mission accomplie. Les soirées se sont succéddées sans jamais se ressembler. Chaque rencontre était l'occasion d'un récit de nos aventures des six derniers mois. Bizarrement, j'ai l'impression qu'une grande page se tourne. Tout le monde se dépêchait d'en profiter, avide de ne pas avoir eu le temps d'en profiter plus. L'insouciance relative de la vie estudiantine, l'absence de contraintes, tout ceci est derrière moi maintenant. Et pourtant... Je n'ai pas l'impression d'avoir changé radicalement. Simplement, on prend conscience de ce qu'est la réelle indépendance. Tout gérer seul. J'en avais déjà l'habitude. Mais lorsque l'on est à l'étranger, cette sensation est encore plus importante car personne ne comprend réellement les problèmes auxquels vous pouvez être confrontés. Un autre système, une autre culture, d'autres mentalités. Un décalage total. Un véritable dépaysement. Simplement ce qui confère aux retours vers la France cette saveur inoubliable et cette envie tenace, perpétuelle.

Fin d'une époque, prémisces d'une nouvelle aventure.

mardi 21 septembre 2004

Délivrance

Certains d'entre vous ont pu suivre avec délectation mes aventures concernant la colocation et notamment toutes celles se rapportant à mon coloc pakistanais. Et bien figurez vous qu'il déménage !!! Moi qui envisageai de partir pour différentes raisons (mais surtout à cause du laisser-aller de cette personne), la question ne se pose plus. Alors, décidement, ce mois de septembre est idyllique en comparaison au mois d'août dantesque que j'ai pu vivre !!! Lorsque je reviendrai, il y aura normalement un nouvel habitant. De toute façon, cela ne peut pas être pire.

Retrouvailles entre amis et bonnes nouvelles, je vais finir par apprécier la fin de l'été :p

Checkpoint V

The last but not the least ... Enfin !!! Certains s'en souciaient ;) Merci !!!

Une soutenance qui s'est très bien passée ce matin à 9h00... Un léger contre-temps et un membre du jury arrive à 9h20... Bref, la patience était de mise. Mais faut-il préciser que ce n'était là qu'une formalité ? Le public et le jury étaient conquis. Merci à tous les spectateurs !!!

Je fus impressionné de voir que les deux membres du jury avaient lu complétement la version anglaise du rapport !!! Ce stage est bel et bien terminé. Et mes études par la même occasion. Point final sur 20 ans de scolarité. Ca en fait du temps passé à lustrer les bancs de l'école, des souvenirs échangés, des connaissances engrangées. Cet âge est pour moi révolu. Ne pas attendre que la connaissance arrive par elle-même, aller la chercher !!! Initiative, interêt et curiosité sont mes meilleures alliés du moment ! Mais, c'est alors que je dois "faire le pas", entrer de pleinement dans la vie active... Appréhension mais aussi déléctation !!!

Finalement, ce cap se franchit assez naturellement. Pas de quoi se tracasser l'esprit. ;)

Taquinerie amicale

"J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie."
Jacques Dutronc
Alors que je taquinais allègrement un "collègue" de TD l'an dernier (il se reconnaîtra ;)) lorsqu'il sortait son petit carnet pour y noter maintes choses, celui-ci me regardait en me disait "Et alors ??? ". Et bien maintenant qu'il m'a initité aux Weblogs, je dois dire que je comprends mieux...

Bien souvent, je me dis "Tiens, il faudrait que j'en parle dans un post"... Et puis j'oublie les petits détails qui faisait de cet événement une aventure si croustillante :)

Le monde est cruel ;)

dimanche 19 septembre 2004

Silence

Des difficultés pour accèder à la toile...
Pas le temps d'écrire.
Profiter de l'instant présent.
Je reviens !

jeudi 16 septembre 2004

Nouveauté

Un petit quelque chose de plus pour les personnes qui me lisent... Un calendrier pour naviguer plus facilement entre les différents posts et accéder aux différentes archives.

Il faudrait un jour que je change de solution, car Blogger n'est pas la panacée universelle. Mais j'hésite encore à opter pour une formule payante du type TypePad ou alors une solution hébérgée du style MovableType ou B2Evolution qui proposent bien plus de fonctionnalités que Blogger. Rien que l'idée de pouvoir assigner une catégorie aux posts me séduit. Cela me permettrait de faire des posts de moindre importance plus souvent (car plus facilement accessibles)...
Mais le problème, ce sont les solutions d'hébérgement... Chasse gardée dirons-nous. Presque toutes sont devenus désormais payantes. Les rares qui sont encore gratuites imposent des publicités (pas forcément ergonomique d'ailleurs, cf. Lycos ou iFrance) qui occupent la moitié de l'espace... Alors, il y avait Free, mais depuis quelques mois, les nouveaux comptes ne peuvent plus utiliser les fonctionnalités FTP depuis une IP non Free... Bref, plus rien n'est possible. Il faudra payer tôt ou tard un hébergeur. Mais le service sera là !! En attendant, il faut faire des compromis et ruser pour obtenir ce que l'on veux ;)

mercredi 15 septembre 2004

Checkpoint IV

J-2. Fin de stage. La délivrance. Tout est terminé. Je ne sais que faire de mes journées. J'ai bien essayé de m'occuper d'une manière ou d'une autre. Mais rien n'y fait. Les journées sont longues. En début de semaine dernière, l'occasion m'était donnée de faire un bilan. En voici la version finale...

  • Rapport de Stage (version anglaise): 105 pages, imprimée en couleur sur un joli A4 90g. Elle est parfaite ;). Bibliographie, glossaire, liste des abréviations utilisées. J'avais pensé faire un index mais le temps m'était compté. J'ai préféré opter pour la solution multimédia. Un CD Rom avec un joli autorun qui ouvre automatique une simple page web au design "Corporate" contenant toute la bibliographie avec des liens vers les documents utilisés (sur le CD ou sur le web). Les collègues étaient ébahis... Ben oui, il suffisait d'aller sur le site "Corporate.com" et de récupérer la feuille de style...
  • Rapport de Stage (version française): 42 pages. Le résumé aura été plus condensé que prévu !!! Mais il y a un add-on par rapport à la version originale... Un petit chapitre sur les apports du stage, le déroulement. Il fallait bien. Même si je considère cette partie comme relativement inutile pour comprendre les tenants et aboutissants du séjour en entreprise, il s'agit ici de montrer aux professeurs que l'on a compris comment fonctionne une entreprise... Tout un programme !!! J'ai l'impression d'être blasé que je rédige à ce sujet :/
  • Soutenance: Tout est prêt depuis hier soir. 30 diapo, deux jours pour la conceptualiser et la préparer n'étaient pas de trop... J'allais pas non plus me forcer ! ;) Il ne reste plus qu'à m'entraîner une fois ou deux, et le tour sera joué.
La semaine dernière fût chargée. Les rapports devaient être bouclés pour Jeudi 9h30. Les pdf prennaient la direction de l'imprimerie à 10h. Cette précipitation nécéssaire était imposée par les doutes d'un service postal incertain. Les rapports devaient être sur le bureau des professeurs (à Nantes) pour aujourd'hui au plus tard. Finalement, la surprise fût pour Samedi matin. 18 € d'affranchissement pour envoyer les rapports en France !!! Ben oui... presque 2 kilos de papiers, si j'avais su, j'aurais écrit un peu moins ;)

Tout ceci pour remarquer, une fois de plus, que les classes préparatoires m'ont essentiellement appris à fournir une quantité et une qualité de travail insoupçounnées en un laps de temps plus que restreint. Finalement, cela sera peut-être le plus grand enseignement de ma période 18-20 ans.

Et la soutenance a lieu Mardi 21/09 à 9h. Merci pour cette date merveilleuse mais également à mon manager qui considère le lundi et le mardi comme "Déplacement Professionnel". Ca me fait deux jours de vacances en plus... et payés de surcroît !!! Je n'allai pas oser lui demander l'indemnisation pour les frais de transport alors que je reste sur Nantes quelques jours !! Il y a des moments où il ne faut pas vouloir le beurre, l'argent du beurre, et toute sa suite ;)

lundi 13 septembre 2004

Interrogation orthographique...

Alors que je me faisais gentillement rappeler quelques règles de conjugaison par Morgan dans un commentaire, voici que d'autres s'en mêlent !!! Je commence à croire que mon français s'enfuit sournoisement, à mon insu. Déjà amorcé par Bertrand et un des ses ex-collègues, ce débat s'était finalement soldé par un non-lieu si j'ose dire. Je fais assurément partie de ceux qui pensent que l'orthographe est un des facteurs essentiel à la compréhension d'un texte ... mais quelques fautes disséminées ci et là ne suffisent à semer le trouble, non ? :)

Devant ces diverses remarques, peut être devrais-je acheter une grammaire française et un bescherelle... Cela dit, lorsque je vois ma soeur qui est en 1ère S et qui n'écrit pas une phrase sans y insérer une faute, je suis rassuré. ;)

Aussi voudra-t-elle bien m'excuser si elle lit ces lignes de l'avoir dénoncée ainsi ? Je suis de moins en moins chez mes parents (logique, non ?) et j'ai du mal à me rendre compte de ses évolutions :)

Just do it

La semaine dernière fût très sportive... Je n'avais jamais été aussi sérieux dans ma préparation physique !!! Après les 1h23 de dimanche, j'enchaînais sur la rédaction de ce maudit rapport de stage... Mes doutes étaient avérés. L'escapade de lundi soir n'a pas eu lieu. Trop de boulot (ou trop peu d'organisation).

Je rechausse seulement le mercredi. Utlime réel entraînement avant la compétition de dimanche. Une forme inhabituelle. J'allonge la foulée, j'alterne en fréquence. Au final, 47 minutes sur un joli 26°C pour un parcours que je fais habituellement en 53 minutes. Cette fois, je n'avais pas regardé le chrono. J'ai simplement écouté mon corps. De bonnes sensations, tout simplement.

Vendredi, petite mise en jambe afin d'avoir quelques kilomètres de plus avant dimanche. 30 minutes. La forme est bien là.

Dimanche. Cet instant fatidique, j'en suis aux portes. Un peu nerveux, de sensations bizarres dans les jambes. L'envie de trop bien faire certainement. Le départ est donné. 10 km à parcourir. La température est idéale. Ni trop chaud, ni trop froid. Je pars sur de bonnes bases. 4'01 pour le premier kilomètre. Je m'insère dans un groupe de 5 personnes. Une moyenne de 4'05 jusqu'au 5ème kilomètre. L'objectif sera difficile à tenir à ce rythme là. Au train, je m'extirpe doucement du groupe et rejoins le suivant. La moyenne est la même. Mais il est bien plus facile de courir avec d'autres personnes à ses côtés. Histoire de régularité... Finalement, je passe le 8ème kilomètre en 32'54. Décidement bien trop lent pour la forme que j'ai mais suffisant pour l'objectif que je me suis fixé. Mais je suis affamé. Faire de mon mieux, leitmotiv. Je me sens pousser des ailes. J'allonge la foulée. Je pars. Un ultime effort et la ligne sera franchie. 40'38 à l'arrivée. Les deux derniers kilomètres ont été parcourus avec une moyenne de 3'53 au kilomètre. L'objectif des 42 minutes est atteint mais l'amertume est là. Aux vues des neuvième et dixième kilomètres, j'aurais certainement pu passer en dessous des 40 minutes... mais cela sera pour une prochaine fois.

Satisafaction tout de même. Mon meilleur temps sur 10 km était de 41'30, datant de 2000. C'est pour dire. Depuis, l'entraînement se faisait rare. Ces dernières semaines ont été très efficaces. Etrangement, le fait de "se fatiguer" comme cela procure un sentiment de bien-être. Une fatigue saine permettant d'éliminer les tensions accumulées dans la journée. Les jours qui s'en suivent ne sont que plus agréables.

Prochaine étape : courir les 10km en moins de 40 min. Mais pour cela, il me faudra être encore un peu plus rigoureux. Ne pas courir simplement, courir intelligement...

lundi 6 septembre 2004

Évasions sportives

Je l'avais dit... je l'ai fait. La reprise fût difficile. Sans toutefois m'en tenir rigouresement au plan d'entraînement que je m'était fixé, je suis somme toute assez satisfait de mes performances sportives de ces derniers jours...

  • Jeudi 2/09 : 46 minutes avec les collègues. Rythme assez rapide. Je ne pouvais pas mieux de toute façon... après une semaine complète d'arrêt ;)
  • Vendredi 3/09 : 28 minutes, allure très soutenue. De quoi passer une bonne nuit. En un mot, vidé.
  • Dimanche 5/09 : 1h23. Les premières 15 minutes furent assez tranquilles. Ensuite, le rythme a augmenté. La forme était là...
Finalement, ce plan d'entraînement dantesque que je m'étais fixé est toujours d'actualité. Je n'ai pas atteint les limites que je m'étais fixé. Peut être suis je trop à l'écoute de mon corps. Je préfère courir en deça de ce que je pourrais plutôt que de me blesser. Et puis, si c'est pour souffir, je n'en vois plus l'interêt. D'ailleurs, il faudra également que je me penche sur les lieux traditionnels des coureurs à pied. Pourquoi se croisent-t-ils le long des cours d'eau ou en forêt ?? Pourquoi tous les coureurs se disent bonjour alors qu'ils ne se sont jamais vus ? Questions qui feront sûrement l'objet d'un prochain post.

Et dire qu'il me faut également terminer ce rapport de stage. Je doute fort que le rendez-vous de ce soir soit maintenu... La course à pied, un éternel recommencement !!

Checkpoint III

15 jours, voila le décompte qui s'amorce, tout doucement, insidieusement. Deux semaines qui passeront bien plus vite que je me plaît à le croire. En attendant la "délivrance", il me faut terminer la partie la plus "intéressante" du travail. Le rapport... Il me reste deux jours pour boucler tout ça car il doit partir à l'impression puis être envoyé aux professeurs afin qu'ils puissent le lire avant la soutenance...

En attendant, dernier bilan dactylographique :
  • Rapport de Stage (Version Anglaise) : 107 pages en tout. Restent l'introduction, la conclusion et le dernier chapitre à rédiger, quelques mots du glossaire à définir. Si le temps me le permet, je ferai peut être un index, mais j'en doute. Quoiqu'il en soit, il ne me reste plus que quelques heures de travail...
  • Rapport de Stage (Version Française) : 43 pages. J'en avais perdu mon français à force de rédiger dans la langue de Shakespeare. Seuls la préface, l'introduction, la conclusion et le dernier chapitre sont à intégrer. Autant dire qu'une fois la version anglaise terminée, le plus gros de l'orage sera passé ;)
  • Présentation : encore inexistante. Il me reste toutefois toute la semaine prochaine pour la préparer.
J'ai hâte d'en avoir terminé avec ces rapports qui empoisonnent mes journées... mais il faut bien passer par là pour pouvoir rendre compte du travail qui a été fait. Il restera encore la soutenance, placée quelque part entre le 20 et le 24 septembre... mais là, le flou subsiste. Moi qui aime que les choses soient "carrées", je suis servi. Qu'il est "bon" de dépendre des autres !!!

jeudi 2 septembre 2004

Rêveries...

Parfois, je me surprends à vouloir apprendre à jouer plusieurs instruments de musiques, à vouloir lire, écrire, parler. Cette attirance toute récente pour l'aspect "artistique" des choses est chez moi tout récent. Je joue certes de la guitare depuis pas mal d'années maintenant, mais c'était là la seule chose qui me parlait vraiment. Aujourd'hui, j'ai bien envie d'apprendre à jouer du piano, de la batterie. J'aimerais également lire, voir, apprendre bien plus que ces choses que l'on nous inculque à l'école.

Je n'ai pas pris le temps aupravant parce que l'envie n'était pas là. Maintenant qu'elle est là, je n'ai pas forcément le temps...
Projets :
  • Apprendre à jouer le meilleur de mondes de Tété, Hallelujah de Jeff Buckley et bien d'autres morceaux. Sans oublier l'achat d'une basse afin de compléter ma collection d'instruments :-)
  • Me mettre au solfège, apprendre les gammes.
  • Lire des livres, plein de livres... je sais pas encore lesquels mais ça ne posera aucun problème je pense... Je crois que je vais commencer par 1984.
  • Écrire de vrais posts, avec des idées ;-)
  • [MAJ du 3/09/04] Apprendre l'espagnol... il paraît que c'est facile. Enfin, c'est ce qu'on m'en a dit. Je dis bien aux gens que l'allemand, c'est vraiment pas compliqué :-P
C'est pas mal déjà, non ? Je crois que mes soirées seront bien remplies. En tout cas, il est bon de rêver éveillé.


Trêve de plaisanteries...

Un week-end physiquement difficile, la reprise ne s'annonce pas prometteuse. Et pourtant. Il faudra bien reprendre le rythme. Ces deux dernières semaines, j'avais couru 4 heures au total. Et je me sentais relativement en forme. Ce début de semaine fut peu sportif.

Je m'étais fixé à l'origine un semi-marathon le dimanche 12 septembre... Il n'en sera finalement rien. Le manque d'entraînement et l'appréhension m'y ont fait renoncer. Je ne courrai "que" le "10 km" ! Et pour cela, il faudra que je me fixe certaines règles, un plan d'entraînement correct. Ce n'est pas gagné.

Plan d'entraînement

  • Jeudi 2/09 : 1h de footing, allure tranquille
  • Vendredi 3/09 : 30 min de footing, allure normale
  • Dimanche 5/09 : séance de 1h15 à 1h30 décomposée en 30 min de footing à une allure tranquille suivie de 3*10 min à un rythme soutenu entrecoupées de 5 min de récupération.
  • Lundi 6/09 : 30 min à une allure lente, récupération
  • Mercredi 8/09 : 1h dont 30 min à un rythme soutenu
  • Vendredi 10/09 : 45 min dont 15 min à un rythme soutenu
  • Dimanche 12/09 : on verra si les efforts paieront. Objectif : moins de 42 min pour parcourir 10 km...

Et avec tout cela, il me reste deux rapports de stage (VO et VF) à terminer. Cela implique forcément une hygiène de vie un peu plus stricte... C'est peut être ce qu'il me faut en ce moment pour retrouver l'efficacité dans ce que je fais... Advienne que pourra, seul l'avenir me dira si j'ai eu raison.

mercredi 1 septembre 2004

Rencontres insoupçonnées

Comme promis, me revoici au rendez-vous !!! Avec des souvenirs plein la tête, comme à chaque fois. Mais ce qui m'a le plus surprise dans cette expédition à Angoulême, ce n'est pas la ville (même si elle est très jolie et les Angoumoisins peu enclin à accueillir le touriste), c'est assurément le voyage. Ben oui... 22h de train aller-retour, c'est pas une franche partie de rigolade !!!

Quoi qu'on puisse en dire, ce voyage m'a paru très agreable. Tout d'abord parce que je me suis retrouvé par le plus grand des hasards à côté d'une charmante personne avec qui j'ai discuté pendant les 4 heures que durait le "Paris-Strasbourg". Il faut dire aussi que parler, c'est quelque chose de très (trop??) naturel chez moi. Il m'en fallait donc peu pour alimenter la conversation. Cela dit, je n'avais jamais été aussi prolixe dans un train. Un grand merci donc à cette personne pour m'avoir permis de passer un agréable moment en sa compagnie. J'étais alors "réconcilié" avec le train...

Et puis dimanche, pour le retour, rebelote !!! À n'en pas douter, il s'est passé quelque chose que je ne comprends pas. Je montai dans le TGV en gare d'Angoulême. Une demoiselle était assise à ma droite. Et ce fut l'occasion d'une nouvelle discussion. Encore un très agréable moment même s'il fut un peu court !!

Bref. Pour résumer, je n'ai jamais autant fait de rencontres dans un train. Je me demande pourquoi les gens sont tellements réticents à parler dans les transports en commun. Le voyage leur paraîtrait bien moins long...

jeudi 26 août 2004

Perte de temps...

Constat est fait... La réunionite est partout. Pas le temps de me pencher sur l'écriture car trop de réunions se bousculent au portillon en ce moment. Et le pire, c'est qu'à chaque fois, personne n'a vraiment d'avis sur les questions posées... Attentisme, apathie...

Et puis, ces rapports de stage à finir, ce week-end à Angoulême à préparer m'occupent beaucoup... J'aurais le temps de me faire une cure de littérature française dans le train. ;)

Monday, I'll be back with a lot of things to tell ! I hope so...

mardi 24 août 2004

L'idée du SMIC germe en Allemagne ??

Voici une occasion pour ce blog de tirer parti de sa dualité. Ce qui se passe en Allemagne m'est bien éloigné et pourtant. Cela se passe devant chez moi maintenant. Petit constat alarmant...

Les extraits présentés ici ont été lus dans l'édition du 24 août de Libération.

Alors que l'Allemagne subit depuis quelques semaines les colères d'une partie de la population réticente aux réformes sociales, le chancelier Schröder semble bien mal en point. Que faire pour calmer les manifestants ? Et bien une idée du membre du SPD (gauche allemande) était d'instaurer un SMIC !! Grande nouvelle pour moi... et pour les Français je pense. Dans ce grand pays qu'est l'Allemagne, le SMIC n'existe pas. Tout ceci pour contre-balancer les effets d'une réforme mal accueillie...
En effet, la réforme «Hartz IV» prévoit qu'à compter du 1er janvier 2005 les chômeurs longue durée seront obligés d'accepter les postes proposés par l'ANPE, sous peine de se voir retirer leurs indemnités. Or, ces emplois pourront être
rémunérés jusqu'à 30 % en dessous des tarifs des conventions collectives. Cette mesure a créé la panique chez les chômeurs, notamment à l'est.
Le fait est que les syndicats ont les pleins pouvoirs pour négocier les salaires par branche et que la création d'un SMIC serait synonyme de main mise par l'État sur toute la politique salariale.
En France, le Smic n'a créé aucun emploi, et en tout cas pas pour les jeunes
Voila ce qu'assurait hier matin un économiste interrogé par la radio d'information continue allemande.

Je ne suis pas assez renseigné sur cette question ô combien épineuse. De plus, je ne sais quoi penser étant donné que j'ai trouvé cette information chez aucun des autres grands quotidiens français (Le Mondeou encore Le Figaro). Ceci étant, j'ai trouvé l'information suffisamment pertinente pour la relater ici sans aucun parti pris. Simplement à titre informatif.

Advienne que pourra

Cette lueur d'espoir qui s'était allumé un mercredi 4 août s'est éteinte doucement hier vers 23h... C'est peut être mieux ainsi. Je n'en sais rien. En tout cas, le vieil hermite que j'étais refait doucement surface ...

Demain, tout ira mieux, j'éspère.

lundi 23 août 2004

Nantes distinguée...

Et bien ma foi, s'il est un constat que ne me choque pas, il s'agit bien de celui-ci !! Voici Nantes, ainsi que sa consoeur Grenoble, distinguée par le magazine "Time" qui les élèves au rang de "capitales secrètes d'Europe". Tout les extraits mentionnés ici ont été tirés d'un article de Gaelle Dupont paru dans l'édition du Monde du 24 août 2004.
Il ne s'agit pas, ici, de décerner bonnes ou mauvaises notes, mais de "faire connaître des villes moins renommées que les grandes capitales, qui atteignent l'excellence dans leur domaine"

Voici une bien belle explication de James Graff, au bureau parisien du magazine.

Nantes, elle, devient tout simplement "la ville la plus agréable d'Europe", sous la plume de Grant Rosenberg. C'est la conclusion du syllogisme suivant : la France est le pays où l'on vit le mieux en Europe, et la discrète Nantes semble la préférée des Français pour la qualité de vie. Les Français "savent ces choses-là". "Cela nous suffit", conclut l'auteur. Il loue les pistes cyclables, les espaces verts, le recyclage, le centre-ville "aérien". Et, bien sûr, le tramway. Ainsi qu'une vie culturelle intense, des programmes sociaux innovants et un développement économique rapide. L'"évidente fierté" du maire, Jean-Marc Ayrault (PS), est méritée, selon le magazine Time.

Passé outre ces détails politiques qui polluent à mon avis cet article (fallait-il vraiment spécifier que M. Ayrault est député PS pour constater que Nantes est une ville où il fait bon vivre ?), je suis entièrement d'accord avec l'auteur de cet article. J'ai vécu 3 ans par intermittence dans la cité des ducs de Bretagne et c'est exactement le souvenir que j'en ai. Tout est tellement bien dit que je ne sais quoi ajouter...

Migration

Depuis quelque temps déjà, Mozilla cohabite avec IExplore... Je m'amuse parfois à tester si tel site fonctionne correctement sous Mozilla. Les conclusions sont parfois très amusantes.

Utilisateur d'Outlook depuis plusieurs années, j'avais déjà tenté par le passé plusieurs migrations vers le client de messagerie de Mozilla. Avec succès mais sans réelle persévérance. Bref, tout fonctionnait impeccablement mais cet export/import des messages me rebutait. Maintenant, le transfert est effectif. Il me faudra sûrement un petit temps d’adaptation afin de trouver mes repères et le tour sera joué.

Les fonctionnalités ne sont pas bien différentes entre les deux clients de messageries mais c'est problèmes récurrents et irrésolvables sous Outlook ont eu raison de ma patience. Comme à chaque fois, la question de la gestion de l'encodage de caractères est épineuse. Plusieurs de mes contacts m'envoient des emails au format Text Brut en utilisant l'encodage US Standard. Autant dire que les caractères accentués qui font du français ce qu'il est disparaissaient au porfit de "i" ou bien d'autres caractères encore. Bref, chaque fois, il me fallait ouvrir le message pour changer le jeu de caractères à utiliser pour l'affichage.

Maintenant le problème est résolu. Et j'utilise de plus un produit légal et open source. Reste à me convertir tout doucement vers Open Office, Linux et le tour sera joué.

Monotonie dominicale

Encore un week-end. À l'horizon, rien de bien déterminé. Que faire de ces instants qui nous tendent les bras ?? Énième question que je me pose en ce triste dimanche. En Allemagne, la vie semble s'arrêter tous les week-ends vers 16h. Tous les magasins ferment, les gens rentrent chez eux. Chacun se cloître dans son home sweet home. Individualistes, égoistes ou bien las d'une semaine de travail ? Là réside tout le mystère.

Je ne sais pourquoi, mais comme à mon habitude, j'ouvre les yeux vers un timide 8h00... J'aimerais bien profiter de ce temps pour dormir. Mais la nuit fût ponctuée de réveils intempestifs. Peut être trop de questions me tracassent l'esprit en ce moment. Il faut dire que ce mois d'août aura été un chemin de croix pour l'étranger que je suis.
Le temps est au beau fixe pourtant. Mais l'envie n'est pas là. La monotonie m'envahit. Que faire ? La télévision ? Rien de bien intéressant... Je décidais donc d'aller courir.

Me vider l'esprit et par la même occasion les jambes. J'ai l'impression que le dimanche matin est le rendez-vous des coureurs. Mais à 9h30, il ne se passe pas grand chose. Tout le monde poursuit son bonhomme de chemin, ne se souciant guère de l'autre. Il serait tellement plus agréable de courir tous ensemble... Enfin. Quelques pas autour du Neckar et 1h10 plus tard, me voilà rentré. Pas plus fatigué qu'avant, paradoxalement. Les jambes sont lourdes, quelques étirements, boire et le tour est joué. La matinée se termine.

Comme à son habitude, le dimanche me révèle son lot d'apathie. Jour dédié aux activités ennuyeuses, lessive et ménage sont devenus un rituel. Et comme le temps m'ouvre ses bras, je m'adonne à la cuisine. Plaisir des sens. Cette fois, j'aurais alors un nouvelle fois préparer un gâteau que je mangerai seul ... comme pour changer. Point positif : il me fera office de petit-déjeuner et de "goûter" pour les jours à venir.

Et l'après midi survient, sans rien dire. Le soleil darde de ses rayons ce grand tapis. En regardant par le balcon, je croise le regard des tous ces allemands sur leur vélo. Promenade dominicale, rituel écologiste ou loisir. Je n'en sais rien. Mais une chose est sûre, la vie semble reprendre son cours après une journée de repos. Une introduction en vue de la semaine à venir.

Finalement, je me mets au "travail". Cette version française du rapport de stage ne m'intéresse guère. J'ai la désagréable impression de refaire le travail. Mais, il le faut. Je m'y attèle, sans conviction. Sans réelle efficacité, j'avance doucement. La journée se termine.

Le bilan de cette journée est bien maigre. Que de temps perdu. Et si la vie n'était qu'une course après le temps perdu ? Peut être. Mais si sa gestion était plus efficace, le spectre des activités auxquelles je pourrais m'adonner serait plus large. Mais en ai-je vraiment le temps ou l'envie. Là est la vraie question...

dimanche 22 août 2004

Mur ensoleillé

Cartes Postales
S'il est bien un courrier agréable à recevoir, il s'agit bien entendu des traditionelles cartes postales. L'ère du tout numérique aura eu raison de bien des courriers mais les factures arriveront toujours par la main du facteur... Malheureusement ;-)

Ces cartes postales sont une énième occasion d'inviter l'autre au rêve et à l'évasion en y ajoutant une petite pensée personnelle. Cette année, tous les records sont battus. J'en ai reçu des 4 coins du monde (Paris, Angoulême, Vérone, Keukenhof, Douai, Vancouver, Hong Kong, Sienne, Bruxelles, Martigues, Montpellier, Douarnenez, Maribor, Annecy, Australie et Mali). C'est que ça prend de la place mais qu'il est agréable de les contempler et de se laisser doucement glisser vers ces lieux où un ami a passé quelques temps... Merci à tous !

jeudi 19 août 2004

Sorties...

Pour la deuxième fois en moins d'un mois, je suis allé au cinéma. Évidemment, ce n'est chose facile à l'étranger... La langue étant toujours un problème récurrent. Et quand bien même ces difficultés bien présentes, il m'a bien fallu les affronter, non sans mal. Bien entendu, le cinéma en allemand, ce n'est pas la peine de l'envisager... Trop de risques. Alors, il reste la V.O..

Pour mon premier ciné en Allemagne, je suis allé voir Harry Potter and the prisoner of Azkaban... Hier, c'était Spider Man 2. J'avais déjà eu l'occasion de tester la V.O. en voyant Mystic River en France (mais avec les sous-titres ;-)) et j'avais déjà été charmé. Impression difficilement descriptible, la V.O. confère au film un "je-ne-sais-quoi" de magique. Et faisant d'une pierre deux coups, j'amèliore par là même mon anglais !! Que demander de plus ?

En résumé, même si je ne comprends pas tout, je réitèrerai ces sorties avec plaisir. Peut-être un jour je tenterai le ciné en allemand, mais j'en doute.

Home sweet home

Plante n°1Plante n°2
"Chez soi", expression devenue courante au fil des temps, synonyme de nid douillet, où il fait bon s'y retrouver... Bien souvent peuplé d'objets inertes, il fallait bien y ajouter quelques éléments de vie. Passons outre la télévision qui n'est que l'illusion d'une futile mobilité, ces deux végétaux confèrent un peu plus de vie à cette demeure. Un peu plus de couleurs, voila l'objectif atteint.

mardi 17 août 2004

Sportivement vôtre !

Tout comme Bertrand ou Morgan, cette idée de post sportif germait tout doucement. La voici complétement éclose bien qu'il y aura sûrement des points à développer ultérieurement.

Depuis quelques temps, j'avais l'objectif de courir un semi-marathon courant Septembre... Mais voilà que la motivation m'a fait défaut. La préparation s'en ressent naturellement et les doutes m'envahissent. Il faut se ressaisir ;-)

Les mois se sont écoulés, ponctués de sorties souvent bi-hebdomadaires. Et depuis quelques semaines maintenant, c'est le calme le plus complet. Il faut dire que les vacances et que la présence d'invités ne vous pousse pas forcément vers l'isolement que confère la course à pied.

Maintenant que le calme est revenu, me revoila parti sur les chapeaux de roues. Faire un plan d'entraînement, s'organiser deux voire trois sorties par semaine. Programme chargé mais nécéssaire si l'on veut être satisfait de sa performance. Après 30 minutes hier soir à un rythme soutenu, petite séance d'endurance ce week-end : 1h30 au minimum. De quoi se rinçer les yeux dans l'idyllique vallée du Neckar !!

Parce que courir n'est pas seulement "déambuler en mettant un pied devant l'autre à une allure plus soutenue que la marche", c'est pour moi un moment où l'on se retrouve avec soi-même, où l'esprit se vide pour ne plus penser à rien. Cette sensation de plénitude est difficilement transcriptible. Quelques temps après s'être dépensé (je parle ici de l'endurance même), le corps tout entier paraît plus détendu, plus serein. La nuit devient plus profonde et réparatrice. Les journées qui suivent paraîssent moins longues. En résumé, la course à pied et pour moi une activité complète pour le corps et l'esprit, nécéssaire qui plus est lorsque l'on connait mon caractère "hyperactif".

En résumé, une activité bénéfique (il y a aussi la guitare ;-)) de plus qui occupe mes soirées et week-ends.

Baptême

Quelle ne fût pas ma surprise en découvrant ce matin un petit morceau de papier dans mes essuie-glaces !!! Cela ne pouvait être une contravention déposée pendant la nuit... Bref, une petite montée d'adrénaline et me voila en train de prendre ce message.

Il s'agissait d'un avis de passage... La police allemande me demandait de la contacter au plus vite. Autant vous dire qu'après l'accident (incident?) de la semaine dernière, les doutes étaient bien présents. Dans ma tête, je me disais : "Bon, ben j'irai ce soir, je partirai un peu plus tôt.". Et finalement, au dernier moment, j'ai décidé d'y aller. Il était 8 heures. Alors, autant profiter de cet horaire "matinal" pour éviter l'affluence.

J'arrivais donc là-bas et en vérité, j'étais prié de me présenter afin qu'on enregistre ma plainte. Parce que figurez-vous qu'un energumène a marché sur ma voiture la nuit dernière. Donc, les troubles disparaissent et je suis soulagé. L'espace d'un instant, j'ai cru que le chinois de la semaine dernière me cherchait des problèmes... Une demi heure et quelques photos plus tard, un joli procès verbal était dressé. Estimation des dégâts : un capot à changer, 1000 € ! Au cas où je voudrais faire marcher l'assurance... je crois que j'ai atteint le quota en ce domaine.

Bref. J'adore les aventures avec la police allemande. Ce mois d'août est pourri. J'ai hâte qu'il se termine... et on est que le 17 !!!

lundi 16 août 2004

Checkpoint II

Cinq petites semaines, et voilà que le dernier pan de cette vie étudiante s'effondrera laissant un vide qu'il faudra franchir, avec ou sans hésitation. Une entrée sur le "marché du travail" se plaît-on à dire. En attendant, il me faut terminer ce stage.

Bilan Partiel:
  • Rapport de Stage (version anglaise) : 80 pages. Tout avance doucement mais sûrement. La structure est maintenant bien figée. Il me faut simplement poursuivre le travail actuel et l'intégrer progressivement. Aucun problème à l'horizon si ce n'est un anglais approximatif parfois. Des heures de relectures en perspectives ;)
  • Rapport de Stage (version française) : 0 pages. Il va bien falloir s'y mettre un jour... et ce jour n'est pas encore arrivé :D
  • Rapport de Séjour à l'Étranger : des mises à jour ont été effectuées (trois lignes de plus, quelques liens) et hop, l'affaire est dans le sac !
Cette semaine, le quota de réunions est atteint. Déjà trois"face à face" aujourd'hui. Et ce n'est pas terminé !! Il y en aura encore quelques unes dans les prochains jours. En résumé, un début de semaine sur le chapeau de roues. Éspérons que cela continue ainsi. Qu'il est bon de retrouver son rythme de croisière.

Radiohead éclairé...

True love waits - Christopher O'Riley Plays RadioheadSuite au post écrit par Bertrand concernant l'album Christopher O'Riley Plays Radiohead, je me suis laissé doucement tenté par cet achat. Étant un fan de la bande de Thom yorke depuis plusieurs années déjà (si j'ai commencé la guitare, c'est un peu grâce à Radiohead et à son illustre titre Karma Police qui a été le premier morceau que je joua), le septicisme était à son comble. Comment avec un simple piano peut-on avoir la prétention de jouer de tels opus ?
Visiblement, O'Riley a réussi de la plus belle manière à retranscrire cette ambiance énigmatique et envoûtante, griffe des 5 d'Oxford. Tout simplement divin.

Un plaisir simple, complet.

dimanche 15 août 2004

La langue, une barrière insurmontable ?

La langue, outil que l'on apprend à manipuler dès son plus jeune âge, nous paraît être une chose naturelle et intuitive... Bercés depuis bien longtemps par des sonorités conditionnant notre ouïe, les Français sont en règle générale les parents pauvres de l’ouverture sur le monde. Sûrement pas nombrilistes, mais bien handicapés par des « en », « on », « an », notre perception des certains sons en est altérée. Bref, on n’est pas aidé… ;-)

Les Français sont mondialement connus pour leur industrie du Luxe, les produits de grandes qualités mais surtout pour leurs difficultés à s’approprier une langue étrangère. Difficile pour nous de prononcer les "h" allemands, de différencier les "ch" et les "sch"*. Ne parlons pas des "th" anglais, nous nous trouverions encore ridicule.
Tout cela pour faire le constat affligeant que la belle langue française ne nous aide pas (physiologiquement) à acquérir les bons réflexes d’une prononciation parfaite. Premier obstacle difficile à franchir**, voire insurmontable.
Mais ce n’est pas terminé… Étranger que je suis, la vie quotidienne est un combat permanent. Toujours le même défi : comprendre et se faire comprendre. Certes, avec le temps, la tâche devient plus aisée mais c’est sans compter sur les capacités d’adaptation de chacun. Si au départ, tout le monde vous considère comme un novice en la matière, toutes les personnes (presque que toutes en fait) que vous croisez font preuve d’une patience et d’une compréhension quasi effrayante. Dès que « vous entrez dans le paysage », la donne change. Je ne sais pas s’ils considèrent que le fait d’être là depuis quelques mois vous conditionne forcément à être bilingue, mais visiblement, l’amalgame est rapidement fait. ;-) Or, si l’oreille se forme à des nouvelles sonorités, la quantité de vocabulaire et autres structures idiomatiques abracadabrantes n’augmente pas de manière exponentielle. Bilan : vous comprenez ce que l’on vous dit (phonétiquement) mais de là à saisir le sens, il y a encore du chemin à parcourir.

Alors, si la langue, après quelques mois, n’est vraisemblablement plus une barrière insurmontable, elle reste toutefois un obstacle des plus gênants lorsque, comme moi, parler et communiquer*** est une activité quasi vitale. :-)

Finalement, il y a encore des défis à relever pour moi ici même si parfois, le vague à l’âme et le laisser-aller me pousse vers la solution de simplicité : se taire et voir venir. Mais bien entendu, il ne s’agit assurément pas de la meilleure solution.

* Si vous voulez connaître la différence phonétique entre le "ch" et le "sch", comparez les mots "Kirsche" et "Kirche", signifiant respectivement "cerise" et "église". La différence est infime mais perceptible pour une oreille attentive. Ce serait un plaisir pour moi de vous en faire la démonstration. Tout est une question de langue et de palais. ;-)
** Plusieurs études scientifiques ont montré que la pratique de la langue française provoquait un effet de masquage sur certains sons et que de ce fait, l’oreille "française" éprouvait plus de difficultés à les percevoir.
*** Je reviendrai dans peu de temps sur la question épineuse de la langue et de la communication.

vendredi 13 août 2004

Ciels d'été...

Ciel d'été, Heidelberg Nord
Il est parfois des journées où tout commence mal, sous un ciel des plus obscurs. Mais avant de sombrer dans l'obscurité, qu'il est agréable de capter les dernières lueurs du jour de cette manière. De quoi laisser présager une bien belle journée...

Cette "obscure clarté" est une magie pour les yeux, ces couleurs inhabituelles. Un moment unique pour le photographe amateur que je suis. Un véritable concours de circonstances.
Ciel d'été, Heidelberg Sud

jeudi 12 août 2004

Desagréable mésaventure...

Et oui... Cela n'arrive pas qu'aux autres. Pour fêter dignement mes quasi 5 ans de permis, je me suis offert un petit accrochage. Que du bonheur !

Mais le plus impressionnant, ce sont les situations dans lesquelles il s'est produit. Le cadre tout d'abord : une rue classique avec un feu tricolore ne fonctionnant plus, deux voitures arrêtées, une seule devant moi. Je lève le pied (30 km/h). Je ralentis. Visiblement attirée par les événements se produisant au niveau de ce carrefour, la charmante voiture devant moi a quant à elle décidé de poser le pied... mais sur la pédale de frein. Bref.. en un quart de seconde, boom!!!

Et c'est bien ma veine lorsque je vois un chinois qui sort ne parlant pas un mot de français et d'allemand. Son anglais étant aussi approximatif. Youpi! Ca va être fun. Et la cerise sur le gâteau, c'est une voiture de location. Comme en Allemagne, la Police doit intervenir dès qu'il y a un accrochage, nous attendons sagement.

Et là, tout s'enchaîne. Le chinois n'a rien. La Police, censée faire un rapport ne veut pas s'ennuyer avec des histoires d'étrangers. Ils disent simplement au chinois qu'il peut s'en aller étant donner qu'il n'a subit aucun dégât. Quant à moi, ils me font bien comprendre dans un allemand des plus rapides que de toute façon, je suis en tort. C'est pas vrai?? J'avais pas deviné. J'ai alors la présence d'esprit de demander s'il y a un rapport ou quelque chose dans le genre... et voila qu'ils me répondent qu'ils ne feront rien parce que l'autre partie n'a rien... Super! Merci la police allemande pour votre soutien.

Résultats de courses : la Voiture ira au garage, Bibi paiera les réparations et il n'y aura pas de malus... parce qu'il n'y a eu aucun constat!

Une bien belle journée en somme.

mercredi 11 août 2004

Instrument de torture ??

Instrument de Torture
Voici une des armes les plus terrifiantes pour la langue française... Alors ne vous étonnez pas si parfois des "q" s'immiscent à la place des "a", des "ö" à la place des "m" et même des "m" à la place des ".".
Vous l'aurez compris, pianoter sur les claviers allemand et français, c'est un sport. Et il est bien difficile de jongler avec...

lundi 9 août 2004

La communication, le mal du siècle

Triste constat pour une reprise des plus difficiles. Après être parti une semaine en vacances, je suis rentré la semaine dernière et ai, par la même occasion, accueilli plusieurs de mes amis en Allemagne. Bien entendu, il m'aurait été inconcevable de les laisser seuls toute la journée.

D'où les retrouvailles en grandes pompes avec "Productivité et Efficacité". Il me fallait au moins ça pour pouvoir m'éclipser tous les jours vers 13h... (en arrivant tout de même à 7 heures du matin et sans faire aucune pause... j'ai quand même un peu de conscience professionelle). De toute évidence, ces retrouvailles furent réussies car je n'ai pu constaté aucun grief à mon égard.

Aujourd'hui, depuis que je suis arrivé, je suis physiquement présent. Étrange sensation que de n'avoir rien à faire sinon rester là... Et pourtant, je suis parti ce matin ragaillardi, prêt à abattre des montagnes. Mais visiblement, ce qui doit faire défaut aujourd'hui, c'est assurément le manque de communication. Après une tentative de réunion avortée ce matin pour cause de "Manque de sérieux de la part des participants" (on leur envoie un document à lire, personne ne le lit... et il faut tout leur expliquer), je croise les collègues dans les couloirs, le regard vide.

Visiblement, personne ne veut aller de l'avant avec moi. Tant pis. Pour la énième fois, je relirai mon rapport de stage pour corriger les fautes en attendant qu'une personne ait le temps d'écouter mes histoires de stagiaires. La communication, le mal du siècle.

Carpe Diem

Être à l'Étranger, loin de tout ce qui nous était familier, loin de ceux que l'on aime. Triste devenir mais tellement intense.
Depuis déjà trois ans, je suis scindé entre deux univers, deux régions. D'un côté, une vie scolaire bien remplie ponctuée de rencontres extraordinaires et inoubliables. De l'autre, une vie plutôt "vacancière" toujours intense et sans temps mort. Mes deux dernières années à Nantes n'auront été qu'une course de chaque instant avec comme ultime point de mire Carpe Diem. Profiter de l'instant présent. Donner sans compter. Vivre simplement. Certains ont pu se rendre compte de ma réactivité face à l'organisation subite d'événements ponctuant nos courtes vies estudiantines. Faire des rencontres, sympathiser, se revoir, discuter. Cycle récurrent, moteur et tellement agréable à parcourir.

S'il y a bien une chose que j'ai pu apprendre de ces deux dernières années, c'est bien de profiter de tout ce qui est susceptible de m'arriver. Fréquemment entre-coupées de vacances scolaires, l'occasion m'était donnée de retrouver mon Nord natal et bien plus encore. Toujours avide de rencontres et de longues discussions, je me déléctais de revoir les gens qui me sont chers. Peu importe les kilomètres à avaler, les quelques instants passés valent bien plus que la fatigue accumulée.

La semaine dernière, quatre amis sont venus me rendre une courte visite à Heidelberg, ainsi que ma famille. La semaine fût bien trop courte, bien entendu. Samedi, mes parents prennaient le chemin du retour tandis que j'accompagnais dimanche mes quatre acolytes à la Gare de Strasbourg après une courte visite de la ville. Encore un moment intense, où profiter était le maître mot.

Seulement, comme à chaque fois, un vague à l'âme, un sentiment d'amertume s'immiscent. Heureux mais deçu à la fois. Voir partir ceux que l'on aime. Une épreuve que je réitère tous les mois depuis trois ans déjà. Épreuve bien difficile qui annonce toujours le début d'une longue phase d'attente avant de pouvoir profiter à nouveau pleinement de ceux que l'on aime.

La vie, un éternel recommencement.

mercredi 4 août 2004

BA en tous genres

Depuis hier, il se passe beaucoup de choses autour de moi ... Et oui, la vie est pleine d'imprévus !!
Hier, arrêt classique à la station service. Après un banal sursaut voyant le prix du SP95, je croisa un Américain. Et oui, il y en a partout ici. Il cherchait simplement son chemin. Après une courte conversation avec le propriétaire de la station service (qui parlait bien évidemment anglais), je le voyais perplexe avec son plan. Je décida de m'avançer vers lui. Il faut dire que pour expliquer le chemin à quelqu'un, il est tellement plus facile de dire "A gauche, à droite, et c'est tout droit" que de montrer le chemin à suivre sur le plan.
Alors, avec mon anglais approximatif (perturbé de mots allemands soi dit en passant), je prenais mon courage à deux mains pour lui montrer la route à suivre sur la carte. Il avait l'air plus éclairé ... Et ça ne m'a pris que 3 minutes ...

Aujourd'hui, un conseiller financier (francophone, ne demandant pas d'honoraires de surcroît) m'attendait pour m'aider à planifier mon devenir Outre-Rhénan. Une heure passée à discuter de ma situation et voilà bien des soucis règlés. Encore une rencontre productive et efficace. Encore une raison pour ne pas devoir être constamment intéressé dans tout ce que l'on fait.

Rendre service, une BA des plus remarquables. Ma préférée.

Reprise difficile

La semaine est déjà bien entamée... Le temps passe trop vite, toujours trop vite. Les journées sont longues pourtant, mais rien n'y fait. Tout passe toujours trop vite. Pas le temps d'en profiter, tiraillé entre le boulot, les amis et la famille, je cours. Simplement. Sans arrêt.
La volonté d'en profiter un maximum, de leur faire passer un agréable séjour dans cette cité touristique qu'est Heidelberg provoque des réveils plus que matinaux. Qu'à cela ne tienne, la semaine prochaine sera plus calme, je retrouverai la solitude qui me caractèrise depuis quelques années déjà.
Cette sensation d'être entouré ne sera que trop brève. L'histoire se répète à chaque fois. Profiter. Ensuite, prendre le temps de se retrouver avec soi-même pour s'organiser des excursions aux quatre coins de l'Europe. Revoir les gens qu'on a rencontré, qu'on ne veut pas perdre de vue. Principe hégémonique: toujours se donner les moyens de réaliser ses projets. Les voyages forment la jeunesse, dit on.

Aujourd'hui, note pessimiste ponctuée d'une lueur d'espoir. Demain, tout ira mieux.

lundi 2 août 2004

Mais où va-t-on ?

Comme diraient certains, c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres. Les grands majors de l'industrie du disque nous tiennent maintenant pieds et poings liés.
Jamais ils ne remettent en cause leur politique de vente car par définition, le consommateur fait ce qu'on lui dit de faire. C'est bien connu. Il est "bête et discipliné". Visiblement, les études menées récemment montrant que le P2P n'est pas la principale cause de la chute des ventes de disques sont sûrement passées à la trappe...
Si la solution trouvée s'annonce plus flexible (développement des sites d'achat de musique en ligne) que l'achat pur et simple d'un CD dans le commerce, il est toutefois dommage que cet oligopole ne veuille voir la réalité en face. Un CD à plus de 20€, c'est tout simplement honteux.
Simplement, certains artistes ont eu la merveilleuse et excellentissime idée d'agrémenter un peu plus l'emballage ce qui conduit à un produit de qualité, agréable. Il devient alors mois douloureux d'acquérir un tel objet...

Le jour où le consortium des maisons de disques aura compris qu'une découverte à moindre prix pousse un peu plus à l'achat, qu'un produit élaboré et recherché rebutte un peu moins le consommateur, un énorme pas sera fait. En attendant...

Retour à la normale...

Beaucoup d'entre vous l'aurons remarqué, une certaine période d'inactivité s'est insidieusement immiscée ici. Me voici de retour, les meilleurs choses ont une fin. Les vacances sont terminées...

Beaucoup de choses à raconter, peu de temps pour le faire. Écrire un peu plus chaque jour pour partager les moments vécus ci et là, voila le programme des jours à venir.

En attendant, le devoir m'appelle.

mercredi 21 juillet 2004

Nuit écourtée...

22h, 22°C, Taux d'humidité de 80%, Pression de 1015 mbar... Décidement, ce panneau lumineux de cette pharmacie s'affole.

L'été est là, enfin ! J'ai bien cru qu'après le printemps, c'était déjà l'automne. Une atmosphère chaude, humide mais pas orageuse. Trop chaud, trop vite. L'organisme s'habitue avec plaisir mais aussi avec difficulté. Trop chaud pour se laisser tomber dans les bras de Morphée. La douche s'impose, fraîche, impressionante de bienfaits.
Voila 0h30 qui s'affiche. Je ferme les yeux. Le soleil du matin viendra me chatouiller le visage comme tous les jours de ce mois de juillet à partir de 5h30 grâce à se volet roulant qui n'est plus de première fraîcheur.
6h ... il est encore trop tôt. 6h30... j'entends quelque chose... Hands Clean, Alanis Morissette ... Une fois ce morceau terminé, je me lèverai.
7h, la voiture démarre. 18°C. Décidement, il fait trop chaud pour un ch'ti. Mais c'est tellement agréable...

mardi 20 juillet 2004

Checkpoint

Bilan d'un Stage de Fin d'études à 8 semaines de son écheance...
  • Rapport de stage : 60 pages... Rien à dire. Que du bonheur !

  • Rapport de séjour à l'étranger : en phase de finalisation (le même que l'an dernier :D), quelques liens intéressants à y ajouter.

  • Travail accompli cette semaine : inexistant ... Il me reste encore tout à faire si je veux partir Jeudi soir en vacances.
Conclusion : J-3 ... Les bouches doubles devront être mises. MSN se ferme. Surfer s'efface... Passage en mode Taquet!!
Tentative de retrouvailles avec "Productivité".

lundi 19 juillet 2004

TV5 - Francophonie et télévision

Quelle ne fût pas ma surprise lorsque je découvris ébailli qu'il y avait des chaînes françaises sur le câble allemand. Après avoir éprouver toutes les combinaisons possibles et inimaginables, je me laissais lentement tenter par un "petit France 3, région Alsace". Ca vaut son pesant de cacahuètes et au moins, le dépaysement n'est pas total !!! Quel bonheur d'entendre parler français autour de soi ;)

Et puis, ayant plusieurs possiblités, je surfais allégrement sur les différents canaux. TV5, un brin repoussant à ses débuts (les émissions suisses et belges peuvent concurrencer par moment les émissions allemandes, croyez-moi!!), a mérité un deuxième examen. Après être tombé sur "Acoustic", magazine, qui comme son nom l'indique, privilègie le côté brut de la musique, je fûs rapidement comblé ! Cette courte émission, toujours peuplée d'artistes étonnants (la semaine dernière Tété, mais il y eût également Corneille, la Grande Sophie et beaucoup d'autres) s'adonnant aux joies du live acoustic est un régal de chaque instant.

Mais tout ceci ne s'arrête pas là... Guillaume Durand y a une très bonne émission nommée "Trafic.Musique". D'une durée de plus de deux heures, ce "divertissement" se décrit comme :
Entre talk-show et scène live, "Trafic" est le rendez-vous de toutes les musiques, du classique au rap, du rock à la techno...

Un bien beau programme lorsque l'on connaît les invités qui entre sur le plateau. Hier soir, je suis retombé dessus par hasard. La première fois, j'avais déjà été séduit en assistant aux élucubrations d'un Keziah Jones magique nous interprétant Femiliarise suivi d'un boeuf agrémenté de quelques reprises de Jimmy Hendrix. En d'autres termes, en cinq minutes, la magie était là. Alors, hier lorsque je retombe par accident sur cette émission, j'aperçois Brian Molko (Placebo), Jimmy Page. Bref, je vois défiler toute une pleïade d'artistes tous aussi extraordinaires les uns que les autres (Phoenix, Keziah Jones, Franz Ferdinand, Steve Winwood) entrecoupés de reportages sur les Beatles à propos de la sortie posthume de Let it be Naked. Tout simplement rafraîchissant et passionant !

Cerise sur le gâteau, j'ai découvert tout à la fin que c'était une rediffusion avec cinq mois de décalage ... Et dire que je n'ai jamais acheter de programme télé, j'aurais peut être dû et j'aurais alors pu découvrir bien plus tôt cette très bonne émission !

Finalement, TV5 se fait l'écho de la culture francophone dans le monde : mission accomplie ! Et pour couronner le tout, on peut voir tous les jours notre Béatrice Schonberg nationale nous dire "Bonne soirée à vous qui nous suivez depuis l'étranger". C'est pas magnifique ?

Un conseil : tous les vendredi à 20h et les dimanche à 22h25, campez devant votre télévision. Un vrai moment de déléctation auditive.