lundi 13 septembre 2004

Just do it

La semaine dernière fût très sportive... Je n'avais jamais été aussi sérieux dans ma préparation physique !!! Après les 1h23 de dimanche, j'enchaînais sur la rédaction de ce maudit rapport de stage... Mes doutes étaient avérés. L'escapade de lundi soir n'a pas eu lieu. Trop de boulot (ou trop peu d'organisation).

Je rechausse seulement le mercredi. Utlime réel entraînement avant la compétition de dimanche. Une forme inhabituelle. J'allonge la foulée, j'alterne en fréquence. Au final, 47 minutes sur un joli 26°C pour un parcours que je fais habituellement en 53 minutes. Cette fois, je n'avais pas regardé le chrono. J'ai simplement écouté mon corps. De bonnes sensations, tout simplement.

Vendredi, petite mise en jambe afin d'avoir quelques kilomètres de plus avant dimanche. 30 minutes. La forme est bien là.

Dimanche. Cet instant fatidique, j'en suis aux portes. Un peu nerveux, de sensations bizarres dans les jambes. L'envie de trop bien faire certainement. Le départ est donné. 10 km à parcourir. La température est idéale. Ni trop chaud, ni trop froid. Je pars sur de bonnes bases. 4'01 pour le premier kilomètre. Je m'insère dans un groupe de 5 personnes. Une moyenne de 4'05 jusqu'au 5ème kilomètre. L'objectif sera difficile à tenir à ce rythme là. Au train, je m'extirpe doucement du groupe et rejoins le suivant. La moyenne est la même. Mais il est bien plus facile de courir avec d'autres personnes à ses côtés. Histoire de régularité... Finalement, je passe le 8ème kilomètre en 32'54. Décidement bien trop lent pour la forme que j'ai mais suffisant pour l'objectif que je me suis fixé. Mais je suis affamé. Faire de mon mieux, leitmotiv. Je me sens pousser des ailes. J'allonge la foulée. Je pars. Un ultime effort et la ligne sera franchie. 40'38 à l'arrivée. Les deux derniers kilomètres ont été parcourus avec une moyenne de 3'53 au kilomètre. L'objectif des 42 minutes est atteint mais l'amertume est là. Aux vues des neuvième et dixième kilomètres, j'aurais certainement pu passer en dessous des 40 minutes... mais cela sera pour une prochaine fois.

Satisafaction tout de même. Mon meilleur temps sur 10 km était de 41'30, datant de 2000. C'est pour dire. Depuis, l'entraînement se faisait rare. Ces dernières semaines ont été très efficaces. Etrangement, le fait de "se fatiguer" comme cela procure un sentiment de bien-être. Une fatigue saine permettant d'éliminer les tensions accumulées dans la journée. Les jours qui s'en suivent ne sont que plus agréables.

Prochaine étape : courir les 10km en moins de 40 min. Mais pour cela, il me faudra être encore un peu plus rigoureux. Ne pas courir simplement, courir intelligement...

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