lundi 28 février 2005

Au nord...

Escapade suédoise, la neige omniprésente, les températures strictement négatives, un soleil éclatant, tout est au rendez-vous. Peu de temps pour partager ces moments mais des photos magnifiques arriveront prochainement...
Nyköping, Oxelösund, Uppsala, demain Stockholm... Des choses à raconter.

Retour prévu: vendredi.

jeudi 24 février 2005

Proposition indécente?

Avez-vous déjà reçu une proposition d'une plate-forme de Blogs vous proposant d'essayer gratuitement pour quelques mois leur solution? Ca m'est arrivé la semaine dernière et je voudrais connaitre les motivations qui les ont poussé à me contacter. J'y vois bien l'argument marketing mais avant de me laisser tenter, j'aimerais bien qu'ils soient convaincants. J'attends toujours leur réponse... c'est comme cela que l'on traite les futurs clients???
Je suis exigeant?? Ben oui, et alors??? Le client est roi après tout ;)

Emploi du temps ministeriel

Je ne sais plus comment faire. Les journées ne peuvent s'allonger. Je ne fais pas la moitié de ce que je voudrais faire et je ne suis jamais chez moi... Ah si, ce soir. Mais après, je ne suis plus chez moi pour dix jours. Je m'envole en Suède chez cet individu en espérant rencontrer (revoir en réalité) Bertrand.
En voulant m'organiser une sortie sur Stuttgart pour rencontrer l'un des fondateurs de Connexion Française, je me suis aperçu que le seul week-end libre en prespective était celui du 12 mars, le prochain étant celui du 9 avril.
[Avertissement] Si vous voulez me voir, me rencontrer, manifestez vous dès maintenant surtout si vous êtes loin. Mes semaines à venir se remplissent à une vitesse... [/Avertissement].

Finalement, je vais devoir revoir mes prétentions à la baisse. L'espagnol et l'italien attendront un peu. Le semi-marathon d'Heidelberg attendra l'an prochain (de toute façon, je ne peux plus m'inscrire... il y avait au 15 février déjà 3000 participants). C'est que ça prend du temps de développer une vie sociale ;)

mardi 22 février 2005

Quand l'heure avance, les rats quittent le navire...

Début 2005 sera repertorié comme histoire d'argent dans la société dans laquelle je travaille. Autant vous dire que tout cela m'est bien neuf. Je passe mon temps par ci par là pour assister à de pseudo-conférences pour mieux comprendre le système des retraites, les prestations auxquelles je dois absolument souscrire en étant salarié de cette entreprise. Bref, je m'amuse comme un petit fou, vous n'imaginez pas à quel point.
Je vous avais déjà parlé d'une Infosession il y a quelque temps. Véritable calvaire étant donné les nombre insoupçonné d'imbéciles posant des questions toutes aussi farfelues les unes que les autres. Le coeur vaillant, je repartis à l'assaut de ce genre d'évenements. Celle d'aujourd'hui s'intitulait "MAV u. DV" ce qui donne en allemand compréhensible Mitarbeiter finanzierte Alterversorgung und Direkt Versicherung. En français, ca donne quelque chose dans le genre Retraite financée par l'employée et Assurance privée. Joli programme surtout lorsque l'on ne connait pas la loi allemande à ce sujet. D'ailleurs, ca m'a fait sourire chaque fois que j'ai vu l'abréviation §5.5 EStG que je n'ai comprise qu'après un certain moment (Einkommen Steuer Gesetz - Loi sur l'impôt sur le revenu). Je vous rassure, je ne suis pas plus fixé maintenant dans mes choix qu'en entrant dans cette salle.

Seulement un constat: l'horaire. Aujourd'hui 17h30-19h, la précédente 10h-12h. La différence ne s'est pas seulement vue au niveau de la luminosité ambiante mais bien plus dans le discours mené et les questions posées par les participants. Cette fois-ci, pas de questions inutiles et saugrenues. Simplement claires et frappées au coin du bon sens. Rien à voir avec l'expérience précédente.
Alors, finalement, on s'aperçoit que lorsque l'heure avance, les rats quittent le navire. Et ce n'est pas plus mal comme cela !

Merci en cascades

Glanées ci et là...
  • Il paraît que je fais de jolies photos. Je ne savais pas, j'ai pour habitude de les faire spontanément sans vraiment réflechir.
  • Il paraît que j'écris des poèmes ici. J'en suis le premier étonné. J'écris comme je le ressens. Si ma plume vous touche, j'en suis très heureux. Mais sachez que mes antécédents n'ont rien avoir avec une quelconque propension à la littérature ou quelque chose s'y rattachant. Je suis plutôt cartésien dans l'âme.
  • Il paraît que je fais des tours de magies avec trois bouts de HTML et quelques lignes de css. Ca, j'en suis pas sûr du tout. Mais comme on dit, au royaume des aveugles, le borgne est roi et je dois sûrement être borgne...
Merci pour toutes ces remarques (ces personnes se reconnaîtront je pense ;)). Ca me touche vraiment. Mais m'en voudrez vous si je ne vous écoute pas et continue ainsi? Encore merci.

lundi 21 février 2005

Escapades

Nichée au creux d'une vallée, berçée par de petites montagnes, Heidelberg a cette particularité de pouvoir offrir aux promeneurs deux visages. La neige ayant fait son oeuvre, autant vous dire que les paysages étant magnifiques. Ciel cotonneux, lumonisté particulière, l'horizon se mêlait à ces nuages gris sans dire un mot. Une sorte de communion entre un ciel d'hiver uniforme et une plaine rhénane d'une blancheur immaculée. Derrière ce panorama se dissimulait dans une brume/neige le château et la montagne sur laquelle il est adossé. Régal pour les yeux surtout lorsque l'on fait face à tout cela, surélevé afin de mieux contempler la sinueuse vallée du Neckar.

samedi 19 février 2005

Sport national

La nuit a fait son oeuvre. Au réveil, dix centimètres de neige couvraient rues et trottoirs. Les voitures n'en menaient pas large. Alors que je m'amusais à déneiger la mienne, une gentille Madame me regarde bizarrement pendant qu'elle enlevait la neige de son trottoir pour la mettre sur la route et me baraguouine un truc du genre
... bla bla bla Motor läuft ... ... blabla bla ??60 € ... bla bla bla.
Autant vous dire que je n'ai rien compris si ce n'est qu'elle me parlait de mon moteur qui tournait pendant que j'oeuvrais au désensevelissement du bolide. Ben oui, parce qu'autant faire chauffer le moteur avec la température qu'il fait dehors. Visiblement, on ne doit pas avoir le droit ici car, en partant, elle s'est penchée pour voir le numéro d'immatriculation. Intox ??? Seul l'avenir me le dira.
En tout cas, Outre-Rhin, la délation est vraiment un sport national... Franchement, où va-t-on??

jeudi 17 février 2005

Relativité

L'ennui avec la ponctualité, c'est que personne n'est jamais là pour l'apprécier.
Harold Rome

Personne n'est là pour l'apprécier... Ben ouais !!! Sauf celui qui est ponctuel. Et je crois que je dois en faire partie. Ca devient même dérangeant d'être ponctuel au sein de personnes maladivement en retard. Petit exemple:
Rendez-vous 19h30 à tel endroit. Il fait tout de même 2°C dehors. Les personnes arrivent à 20h10. Et c'est normal !
Forcément, j'étais parti. Alors on me dit gentillement que 19h30, c'était un peu tôt. Et que si j'avais une balise argos dans la poche, on aurait pu me prévenir. Ben oui mais voilà, la ponctualité est devenue notre pire ennemie. Je dois être un peu trop allemand sur les bords pour toujours être en avance (19h25 pour 19h30, ça reste correct je pense). Passons sur le retard institutionnel de 15 minutes pour ces demoiselles et celui de 30 minutes pour les retardataires malades chroniques, il n'empêche que je ne vois pas pourquoi il faudrait s'y plier.
Je dois être devenu le pire ennemi du téléphone portable tout simplement parce que j'en ai pas besoin pour prévenir Rifi, Fifi et Loulou que je ne serai (encore une fois) malheureusement pas à l'heure.
Franchement, les gens en retard, ca me soule ! On doit pas être réglé sur le même fuseau horaire.

Si j'avais su...

Hier, je décidai d'aller au cinéma... Ca faisait longtemps que je n'y étais pas allé. Si j'avais, je me serais retenu !!
L'affiche n'était déjà pas sensationnelle mais l'occasion fait le larron dit-on. Va pour Bridget Jones 2 en VO. Le premier ne m'avait déjà pas vraiment passionné mais le second... C'est pour moi du réchauffé. Bref, je n'ai toujours pas compris la finalité de ce film. S'il y en a une, je serais très heureux d'en prendre connaissance. Et pour couronner le tout, v'là ti pas qu'à cinq minutes de la fin, la bobine casse. Un bruit sec. Tout le monde part. Je suis la foule. Rien de bien passionnant en somme. Doucement, je rentre au bercail.

mardi 15 février 2005

Addiction

Tout cela s'est insidieusement introduit dans ma vie. Un peu plus chaque jour. Maintenant, je ne peux plus m'en passer. Ca a commencé par une prise deux fois par jour et au fur et à mesure, elles sont rapprochées. Toutes les cinq minutes maintenant... Et pourtant, ca ne change rien. Cela ne sert strictement à rien de regarder ses mails toutes les cinq minutes. Cela ne sert à rien de regarder tous les quarts si l'agrégateur ne donne pas de nouvelles. C'est comme MSN et cette pléthore messagerie instantanée. Alors, je guette la moindre notification, le moindre indice. C'est grave Docteur?

Internet, c'est bien. Ca permet de garder contact avec ceux qui sont loin, de rester informé mais finalement, ca rend un peu autiste sur les bords. On ne pourrait que regarder à travers cette lucarne. Vous m'excuserez alors si je prends mes distances ;)

dimanche 13 février 2005

Quelques photos...

Quelques photos de Bulgarie sont en ligne. Il y en a très peu. Une certaine pudeur m'empêchait de déclencher l'obturateur...
Vous n'y trouverez que monuments typiques et autres paysages sans réelle signification si ce n'est un éclairage particulier grâce au soleil d'hiver bien présent.

Repère, repaire ?

Qu'il est doux de retrouver son chez soi. Ses petites habitudes, son lit, ses repères. Etrangement d'ailleurs. Je n'ai jamais considéré Heidelberg comme mon véritable chez moi mais plutôt comme une étape supplémentaire au cours de mes pérégrinations. Et pourtant... Après avoir passé une semaine au bout de l'Europe, j'étais pressé de rentrer. Sensation étrange que celle de comprendre sans faire d'effort ce que les gens disent, de comprendre ce qu'il y a sur les panneaux. En une semaine, on oublie bien vite d'où l'on vient lorsque ce qui nous entoure est un tourbillon d'incompréhensions. C'était la première fois que j'allais dans un pays où je ne pouvais pas du tout comprendre ce qui m'entourait. Et la langue n'était pas le seul facteur. Ce décalage impressionnant entre ces deux univers. Je crois que ce voyage m'aura beaucoup plus apporté qu'une simple meilleure collaboration avec mes collègues bulgares. Après avoir partagé un peu de leur quotidien, je les regarde différemment. Mais ce qui me taraude, c'est de savoir comment ils voient l'Allemagne lorsqu'ils y viennent...

Finalement, on se raccorche toujours à ces petites choses que l'on connait pour éprouver un quelconque sentiment de sécurité, de stabilité. Ca fait du bien de rentrer à la maison.

samedi 12 février 2005

Recueil d'apriori

Maintenant que j'en suis rentré, en y réflichissant bien, la Bulgarie, ça vaut son pesant de cacahuètes...
Alors voila, d'après ce que j'ai pu voir, la Bulgarie, c'est:
  • un pays de l'Est (ça veut déjà tout dire).
  • un alphabet bizarre avec 4 groupes de lettres: celles qui appartiennent à l'alphabet. romain, celles qui appartiennent à l'alphabet grec, celles qui appartiennent à l'alphabet russe et les autres.
  • des Lada partout avec des grosses allemandes entre elles.
  • des bus et des tramways ressemblant aux nôtres des années 80.
  • des comptes à rebours aux feux (pour le vert et pour le rouge).
  • de la Rakia à tous les repas (sauf au boulot).
  • bon marché. Le repas dans un bon restaurant coûte autour de 15 Leva... i.e. 7 euros. Boissons non comprises bien sûr.
  • des températures trop négatives. -10°C tous les matins à 9h, c'est un peu trop frisquet pour moi.
  • des églises/cathédrales orthodoxes au style très particulier
  • 2h10 de vol au départ de Franfort qui durent 3h10 pour l'aller et 1h10 pour le retour
  • les Balkans à quelques kilomètres
  • vue d'avion, des agglomérats appelés villes avec des kilomètres de vides les séparant.
En fait, j'ai pas pu voir grand chose de Sofia parce qu'avec les températures qu'il y faisait, on ne s'aventurait pas dehors. Et puis, comme j'y suis allé pour le travail, j'ai pas vraiment eu le loisir de visiter...
Finalemant, le sentiment qui prédomine en y repensant, c'est cette impression de malaise. L'occidental qui débarque pour dicter à ses collègues bulgares ce qu'ils doivent faire. La plupart de nos paroles étaient bues comme vérités universelles, assez dérangeant en fin de compte. Cette culture de la hiérarchie envahissante, certainement un héritage du blocus soviètique. Ce décalage important entre nos styles de vies, cette impression de ne pas savoir se satisfaire de ce que l'on a. Ce contraste omniprésent qui dénonce un développement à deux vitesses, ces investissements massifs de l'Europe de l'Ouest. Bref, je reste perplexe et ne sais pas vraiment quoi penser de ce pays et de ces gens. En tout cas, cela force un peu plus l'humilité.

jeudi 10 février 2005

XI

Sur les flots, sur les grands chemins, nous poursuivons le bonheur. Mais il est ici, le bonheur.
Horace - Extrait de Epîtres

Enfin, pas ici ici mais plutôt là-bas si vous voyez ce que je veux dire. Par moments, il faudrait peut-être que j'ouvre les yeux et que j'arrête de me projeter dans d'hypothétiques moments futurs...

mercredi 9 février 2005

Immersion en apnée

J'avais finalement bien vite oublié cette étrange sensation que l'on ressent lorsque l'on essaie de s'immerger dans une autre culture. La première fois que je suis arrivé en Allemagne pour un long séjour, cette immersion me fût difficile. Et pour cause ... Devoir se concentrer toute la journé pour comprendre ce que l'on te dit, pour essayer de bredouiller quelques mots dans une langue qui ne t'est pas naturelle est plutôt épuisant. Les maux de tête sont aux rendez-vous. Les journées paraissent plus longues.
Alors maintenant que mon allemand s'est amelioré et que je ne me force pas pour le parler, c'est au tour de l'anglais de pointer le bout de son nez. Ce séjour aura au moins l'avantage d'améliorer mon élocution dans la langue de Shakespeare. Mais le pire dans tout ca, c'est que lorsque je parle anglais, ce sont des constructions grammaticales allemandes qui me viennent à l'esprit.
Et puis comprendre un Bulgare qui parle anglais, c'est pas non plus une chose tr&eagrave;s facile. Ben oui, il faut mettre un filtre "Enlever les r qui roulent et autres sonorités chantantes" pour ensuite passer cela à la moulinette. Enfin, on met la machine à traduction automatique en route et on attend que l'information remonte au cerveau.

Et le meilleur (ou pas), c'est que bien souvent je ne repasse pas par le Francais pour parler en Anglais ... Si ca continue comme cela, je vais vraiment craquer. Ne me dites pas que je suis perdu. Aidez-moi !!!

mardi 8 février 2005

X

La bonne humeur a quelque chose de généreux : elle donne plutôt qu’elle ne reçoit.
Alain
Extrait de Propos

Une idée que j'ai, il faut que je la nie : c'est ma manière de l'essayer.
Alain

Température indiquée à 9:00 : -11 degrés. Il paraît que c'est particulièrement frais pour la saison... Soleil radieux, ciel azuréen.

lundi 7 février 2005

C'est un autre monde

Petite histoire d'une arrivé boulversante à l'hôtel...

Tout commence bizarrement. A peine descendu de l'aéroport et passé les traditionnels formalité d'usage (d'ailleurs, j'ai un joli tampon bulgare mauve sur mon nouveau passeport), je sors tranquillement du hall pour rejoindre un panneau avec le nom de l'entrprises dressé fièrement. V'la ti pas qu'on me prend ma valise. Non mais !!! Je suis assez grand. Je peux la porter tout seul !!! Et ben non, le monsieur la met dans la voiture de l'hôtel qui était venu nous chercher. On se fait conduire. Ca fait vraiment bizarre. D'habitude, le chauffeur, c'est toujours quelqu'un que je connais ou alors il y a au moins vingt personnes autour de moi. On arrive devant le lieu de résidence. Des dorures partout, ca brille dans tout les sens. Deux grooms arrivent pour prendre les valises. Je passe un vrai contrôle d'identité. Ben oui, faudrait peut-être pas que tu t'en ailles sans payer... Avec une carte VISA et un passeport, c'est toujours plus facile.
Alors, on me monte ma valise jusque dans ma chambre (qui soit dit en passant est bien plus grande que mon home sweet home). J'en suis gêné... Je ne sais pas quoi faire. J'ai l'impression d'être un assisté !

Et la palme, c'est quand même ce matin au petit-déjeuner. On me demande si je veux du thé, du café ou quelque chose d'autre. Je lui dis gentillement comme elle était débordée la Madame que je peux me servir tout seul. Et bien je me fais engueuler !!! Décidement, le luxe, ca me plaît pas du tout. On peut rien faire tout seul. Il faut toujours attendre qu'on te serve et en plus, j'ai l'impression qu'on me prend pour un incapable... Je trouve pas ca vraiment plaisant.

Bref, le luxe, c'est pas pour moi et j'en veux pas. Ca nous retire toutes ces petits délices de la vie quotidienne comme respirer l'arôme du café lorsqu'on le verse dans la tasse...

A l'Est, rien de nouveau...

Alors, voila, je remercie Anne qui n'a pas fait dure le suspense très longtemps. Je suis arrivé hier en Bulgarie après 2h15 de vol qui auront en fait duré 3h15. Décalage horaire oblige.
J’ai pu remarquer les compétences du pilote en matière de traduction. Un -12 degrés allemand s’est transformé en -10 degrés anglais… Bref.
La chose qui surprend lorsque l’on survole Sofia, capitale, c’est le no man’s land environnant. Rien aux alentours hormis des champs à perte de vue. La ville est enserrée entre deux chaînes de montagnes. Le temps y est pour le moment radieux ce qui pourrait expliquer les températures fortement négatives.

Tous les a priori (ou presque tous) que l’on peut avoir sur un pays de l’Est sont vérifies. La pauvreté est partout, peut être pas plus qu’ailleurs mais les moyens pour la camoufler ne sont pas aussi visibles qu'à l’Ouest. On y côtoie Lada et grosses voitures allemandes. Les passages piétons sont inexistants. On traverse au petit bonheur la chance. Les tramways ressemblent a ceux des documentaires sur la chute du mur, les routes sont dans un état déplorable. Le point positif, c’est que pour ceux qui viennent de l’Ouest, la vie est relativement bon marché. Un menu principal dans un restaurant un peu chic coûte 3 euros. La cartouche de cigarette coûte 11 Euros (si si, vous savez, celle qui coûte entre 40 et 50 Euros en France). J'ai découvert la ville hier. Elle est magnifique de contrastes et de lumière. Photos à l'appui. Vous saurez tout cela dès mon retour. En attendant, il faudrait que je me mette à travailler. Ici, le soleil se couche une heure plus tôt...
Il faudrait aussi que je vous parle de mon premier vol, de mon premier hôtel quatre étoiles. Demain.

PS: J'espère que vous m'excuserez pour les raccourcis "Ouest/Est" mais la différence est tellement flagrante et démesurée...

dimanche 6 février 2005

Où vais-je ?

Quelques indices sur ma destination:
  • Frontières terrestres: 1.808 km
  • Littoral: 354 km
  • Extrémités d'altitude: 0 m > + 2.925 m
  • Population: 7.707.495 habitants (en 2001). 0-14 ans: 15,11 %; 15-64 ans: 68,17 %; + 65 ans: 16,72 %
  • Espérance de vie des hommes: 68 ans (en 2001)
  • Espérance de vie des femmes: 75 ans (en 2001)
  • Taux de croissance de la pop.: - 1,14 % (en 2001)
  • Taux de natalité: 8,06 ‰ (en 2001)
  • Taux de mortalité: 14,53 ‰ (en 2001)
  • Taux de mortalité infantile: 14,65 ‰ (en 2001)
  • Taux de fécondité: 1,1 enfants/femme (en 2001)
  • Taux de migration: - 4,9 ‰ (en 2001)
  • L'anglais, le russe et l'allemand sont les langues les plus pratiquées. La pratique du français reste assez confidentielle.
Je crois que ça fait quand même pas mal d'indicie, non ?? ;)

La suite, demain !

samedi 5 février 2005

Jam session

Pffff, j'ai mal aux doigts... Finalement, les voisins ne se sont pas plaints et pourtant, ils auraient pu. Parce que deux fois cinquante watts de concert dans un immeuble, ca fait du bruit. Oui, parce qu'il faut savoir que l'on pas vraiment fait de la musique ;)
Bref, j'ai appris plusieurs choses comme comment jouer du funk (parce que c'est pas facile quand on est autodidacte et gaucher de surcrôit). Alors, pour jouer funky, c'est très facile. Vous prenez votre main droite et vous grattez en aller-retour toujours régulièrement (ça, je sais pas encore bien faire... ben vi, je suis gaucher :)) et puis avec la main gauche, vous étouffez les cordes quand il faut. Attention, bien synchroniser la gauche et la droite pour bien jouer toujours sur les mêmes temps (i.e. soit lorsqu'on descend ou lorsque qu'on monte). Et mon problème, c'est que la main gauche doit changer d'accord au milieu du temps. Comment je fais ??? Ben, je m'arrête. Il va vraiment falloir que je m'entraîne sérieusement parce que maintenant que j'ai Long Train Running des Doobie Brothers en tête, je veux savoir la jouer!!!
Et puis, on a aussi joué I will survive, Wonderwall, Let get it started et plein d'autres. Va vraiment falloir que je progresse vite !

IX

On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter.
Jean de La Fontaine
Extrait des Fables

N'oublie jamais tes rêves, ils sont le moteur de ton existence, ils forment le goût et l'odeur de tes matins. Les rêves vécus à deux forment les souvenirs les plus beaux. La solitude est un jardin où l'âme se dessèche, les fleurs qui y poussent n'ont pas de parfum.

Marc Lévy
Et si c'était vrai...

vendredi 4 février 2005

Histoire d'adaptation

Après avoir passé une semaine sous des températures négatives, quel bonheur que de se promener par un petit 5°C. L'impression de chaleur prédomine bien que d'habitude, il faille se couvrir. J'espère bien en profiter avant d'aller cotoyer les -11°C annoncés pour dimanche.

Oui. Parce que dimanche sera un grand jour. Permière utilisation du passeport, premier vol, premier voyage en dehors de frontières européennes. Et tout ça pour le travail. Je ne vous dit pas où je vais car j'ai bien l'intention de lancer un petit jeu à ce sujet ;)


jeudi 3 février 2005

Et un de plus !

Depuis que je travaille ici, j'essaie de faire de mon mieux pour aider les "compatriotes" qui arrivent ici. Et pour les amis, je me surpasse. Alors quand l'ami d'une amie me demande s'il n'y a pas la possibilité d'effectuer un stage là où je travaille, c'est avec empressement que je lui demande sa candidature.

Un petit mot au détour d'un couloir avec le chef et hop, il pourra faire son stage de fin d'études ici. Un entretien plus tard et le chef lui propose de commencer avec son stage par un travail à temps partiel. J'ai pas pu faire plus.

J'ai l'impression que l'histoire se répète. C'est de la même manière que je suis arrivé ici... Un mail envoyé, une réponse positive de la part d'un Français qui travaille ici. Un stage effectué et me voilà qui travaille ici. En espérant avoir influer sur sa vie autant que C. (mon collègue) a influé sur la mienne...
On va finir par parler français dans les couloirs si ça continue comme ça ! ;)

mercredi 2 février 2005

VIII

La vie ressemble à un conte; ce qui importe, ce n'est pas sa longueur, mais sa valeur.
Sénèque

Aujoud'hui, je viens encore de recevoir une de ces présentations qui ne font que mettre des banalités en mouvement. C'est beau les animations. Bizarrement, il y a toujours de photos, des phrases qui sont censés te faire réflechir. Mais finalement, cela ne m'amène pas à réflechir sur moi-même mais cela me conforte souvent dans l'idée que je me fais de la vie en général. Après avoir reçu celle parlant de "Quand on était petit, on n'avait pas tout ce que les jeunes ont maintenant (jeux vidéo, petits soins, etc.) et on en est pas mort" en français mais aussi dans la langue de Goethe, voilà que je reçois aujourd'hui celle intitulée "Vive la vie" dont le message pourrait se résumer à Carpe diem. On peut même y lire un truc du genre "Ne retardons rien qui ajoute des rires et de la joie à notre vie".
Alors, je remercie la personne qui m'envoyé ce mail. Mais franchement, c'est pas un peu niais ces histoires de prises de conscience par powerpoint interposés ??? Ca ressemble de plus en plus à de l'auto-persuasion ou alors à une leçon de vie donné par quelqu'un qui s'est aperçu trop tard qu'il avait oublié de profiter de ceux qui l'entourait...

Finalement, être parti loin (et même à l'étranger ;) ) m'a fait grandir, mûrir. Et cette prise de conscience, cela fait déjà bien des mois voire des années qu'elle a pointé le bon de son nez...