Qu'il est doux de retrouver son chez soi. Ses petites habitudes, son lit, ses repères. Etrangement d'ailleurs. Je n'ai jamais considéré Heidelberg comme mon véritable chez moi mais plutôt comme une étape supplémentaire au cours de mes pérégrinations. Et pourtant... Après avoir passé une semaine au bout de l'Europe, j'étais pressé de rentrer. Sensation étrange que celle de comprendre sans faire d'effort ce que les gens disent, de comprendre ce qu'il y a sur les panneaux. En une semaine, on oublie bien vite d'où l'on vient lorsque ce qui nous entoure est un tourbillon d'incompréhensions. C'était la première fois que j'allais dans un pays où je ne pouvais pas du tout comprendre ce qui m'entourait. Et la langue n'était pas le seul facteur. Ce décalage impressionnant entre ces deux univers. Je crois que ce voyage m'aura beaucoup plus apporté qu'une simple meilleure collaboration avec mes collègues bulgares. Après avoir partagé un peu de leur quotidien, je les regarde différemment. Mais ce qui me taraude, c'est de savoir comment ils voient l'Allemagne lorsqu'ils y viennent...
Finalement, on se raccorche toujours à ces petites choses que l'on connait pour éprouver un quelconque sentiment de sécurité, de stabilité. Ca fait du bien de rentrer à la maison.
dimanche 13 février 2005
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