jeudi 16 décembre 2004

Tout avec légereté ...

Ce fameux Abteilungsausflug, c'était ... comment dire ?? Ah, oui, une prémonition. Soit je suis trop fort, soit c'était prévisible. L'humilité me conseillerait d'opter pour la deuxième proposition, la raison également.
A peine débarqués dans Strasbourg (où ils ont dû payer les cinq euros de parking... ben oui, ils ont découverts que c'est difficile de se garer dans le centre de Strasbourg), les voilà qui se ruent sur le Glühwein (ou vin chaud). Qu'il est bon de siroter boire d'un coup son petit grand verre avec en arrière plan la Cathédrale de Strasbourg. D'ailleurs, il y a eu polémique... Pour eux, ce n'est pas ein Dom (traduction de cathédrale) mais ein Münster (traduction de cathédrale également). Polémique à deux sous. La différence serait très subitle. D'autant plus que certains pencheraient pour une disctinction à caractère géographique, linguistique et religieuse... Très compliqué en somme.

Bref, tout n'était pas perdu. Les personnes avec qui j'étais arrivé à Strasbourg ont bien du me suivre. N'ayant aucun plan en poche, ne parlant pas un mot de français (j'ai d'ailleurs demandé mon chemin et ce fûrent des anglophones qui à trois reprises me répondèrent qu'elles n'en savaient rien), ils étaient bien obligés de me suivre. Je fis donc office de "guide touristique". Sachant qu'ils allaient rejoindre le gros de la troupe au pied de la cathédrale, je les ai fait se garer du côté de la Petite France, petit quartier pittoresque, bourré de charme. Ces trois là n'ont pas perdu leur après midi pour aller voir un marché de Noël comme on en voit partout maintenant. Ils se ressemblent tous et cela devient navrant. Donc, une petite promenade sur les bords de l'Ill en traversant la Petite France par une nuit noire a déposé des étincelles dans leur yeux et des sourires sur leur visage. Mission accomplie. Ils sont repartis avec un souvenir de plus, un bon souvenir j'éspère.
Rien que pour cela, je réitérerai ces petites excursions avec ces collègues qui sont devenus, depuis plusieurs mois déjà, bien plus que cela. Ces rares personnes authentiques que je croise quotidiennement...

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