lundi 2 août 2004

Mais où va-t-on ?

Comme diraient certains, c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres. Les grands majors de l'industrie du disque nous tiennent maintenant pieds et poings liés.
Jamais ils ne remettent en cause leur politique de vente car par définition, le consommateur fait ce qu'on lui dit de faire. C'est bien connu. Il est "bête et discipliné". Visiblement, les études menées récemment montrant que le P2P n'est pas la principale cause de la chute des ventes de disques sont sûrement passées à la trappe...
Si la solution trouvée s'annonce plus flexible (développement des sites d'achat de musique en ligne) que l'achat pur et simple d'un CD dans le commerce, il est toutefois dommage que cet oligopole ne veuille voir la réalité en face. Un CD à plus de 20€, c'est tout simplement honteux.
Simplement, certains artistes ont eu la merveilleuse et excellentissime idée d'agrémenter un peu plus l'emballage ce qui conduit à un produit de qualité, agréable. Il devient alors mois douloureux d'acquérir un tel objet...

Le jour où le consortium des maisons de disques aura compris qu'une découverte à moindre prix pousse un peu plus à l'achat, qu'un produit élaboré et recherché rebutte un peu moins le consommateur, un énorme pas sera fait. En attendant...

2 commentaires:

Bertrand a dit…

Et la musique en ligne ne résoudra certainement pas le problème. A 1 euro le titre sur beaucoup de sites, je préfère m'acheter le disque complet. Au moins on dispose d'une belle pochette, d'un livret...

Quand on voit Pascal Nègre et cie larmoyer devant les caméras du monde entier, on se dit qu'il n'a vraiment rien compris à la musique. Le maître mot des ventes reste la créativité. En témoigne les très belles ventes réalisées par des albums qui étaient plutôt confidentiels à la base (je pense notamment à Carla Bruni par exemple, Franz Ferdinand plus récemment...). Et ce n'est pas en surenchérissant sur les chansons typées "télé réalité" qu'il redressera la barre.

David a dit…

Je te suis tout à fait sur le côté artistique de l'objet. Réduire un CD à quelques morceaux de musique, c'est occulter la volonté de certains de proposer un produit artistique dans tous les sens du terme.