mardi 17 août 2004

Sportivement vôtre !

Tout comme Bertrand ou Morgan, cette idée de post sportif germait tout doucement. La voici complétement éclose bien qu'il y aura sûrement des points à développer ultérieurement.

Depuis quelques temps, j'avais l'objectif de courir un semi-marathon courant Septembre... Mais voilà que la motivation m'a fait défaut. La préparation s'en ressent naturellement et les doutes m'envahissent. Il faut se ressaisir ;-)

Les mois se sont écoulés, ponctués de sorties souvent bi-hebdomadaires. Et depuis quelques semaines maintenant, c'est le calme le plus complet. Il faut dire que les vacances et que la présence d'invités ne vous pousse pas forcément vers l'isolement que confère la course à pied.

Maintenant que le calme est revenu, me revoila parti sur les chapeaux de roues. Faire un plan d'entraînement, s'organiser deux voire trois sorties par semaine. Programme chargé mais nécéssaire si l'on veut être satisfait de sa performance. Après 30 minutes hier soir à un rythme soutenu, petite séance d'endurance ce week-end : 1h30 au minimum. De quoi se rinçer les yeux dans l'idyllique vallée du Neckar !!

Parce que courir n'est pas seulement "déambuler en mettant un pied devant l'autre à une allure plus soutenue que la marche", c'est pour moi un moment où l'on se retrouve avec soi-même, où l'esprit se vide pour ne plus penser à rien. Cette sensation de plénitude est difficilement transcriptible. Quelques temps après s'être dépensé (je parle ici de l'endurance même), le corps tout entier paraît plus détendu, plus serein. La nuit devient plus profonde et réparatrice. Les journées qui suivent paraîssent moins longues. En résumé, la course à pied et pour moi une activité complète pour le corps et l'esprit, nécéssaire qui plus est lorsque l'on connait mon caractère "hyperactif".

En résumé, une activité bénéfique (il y a aussi la guitare ;-)) de plus qui occupe mes soirées et week-ends.

2 commentaires:

Bertrand a dit…

C'est vrai ce que tu dis sur le silence et le repli sur soi. Mais curieusement, je déteste courir tout seul. J'ai besoin de quelqu'un d'autre (entraide ?), même si l'on ne se dit rien. Mais on se sent poussé, et au final je cours toujours plus longtemps en groupe que tout seul. A la limite ça doit être un défaut, une "faiblesse mentale"...!

David a dit…

Rassure-toi. Il en est de même pour bon nombre de coureurs !!! Courir seul n'est pas vraiment motivant. Le fait d'avoir quelqu'un à ses côtés crée, je crois, une sorte d'émulation tacite qui fait que, forcément, on aura toujours tendance à se surpasser parce que l'on sera moins à l'écoute de son corps !
Un élément perturbateur en somme, dans le sens positif du terme ;-)

Et puis, n'oublions pas l'aspect rébarbatif de la course à pied. Ne nous leurrons pas. La monotie sous-jacente à cette activité est un frein. Voila pourquoi courir dans de jolis coins (et pas autour d'une piste :/) me pousse toujours un peu plus vers l'avant.