Encore un week-end. À l'horizon, rien de bien déterminé. Que faire de ces instants qui nous tendent les bras ?? Énième question que je me pose en ce triste dimanche. En Allemagne, la vie semble s'arrêter tous les week-ends vers 16h. Tous les magasins ferment, les gens rentrent chez eux. Chacun se cloître dans son home sweet home. Individualistes, égoistes ou bien las d'une semaine de travail ? Là réside tout le mystère.
Je ne sais pourquoi, mais comme à mon habitude, j'ouvre les yeux vers un timide 8h00... J'aimerais bien profiter de ce temps pour dormir. Mais la nuit fût ponctuée de réveils intempestifs. Peut être trop de questions me tracassent l'esprit en ce moment. Il faut dire que ce mois d'août aura été un chemin de croix pour l'étranger que je suis.
Le temps est au beau fixe pourtant. Mais l'envie n'est pas là. La monotonie m'envahit. Que faire ? La télévision ? Rien de bien intéressant... Je décidais donc d'aller courir.
Me vider l'esprit et par la même occasion les jambes. J'ai l'impression que le dimanche matin est le rendez-vous des coureurs. Mais à 9h30, il ne se passe pas grand chose. Tout le monde poursuit son bonhomme de chemin, ne se souciant guère de l'autre. Il serait tellement plus agréable de courir tous ensemble... Enfin. Quelques pas autour du Neckar et 1h10 plus tard, me voilà rentré. Pas plus fatigué qu'avant, paradoxalement. Les jambes sont lourdes, quelques étirements, boire et le tour est joué. La matinée se termine.
Comme à son habitude, le dimanche me révèle son lot d'apathie. Jour dédié aux activités ennuyeuses, lessive et ménage sont devenus un rituel. Et comme le temps m'ouvre ses bras, je m'adonne à la cuisine. Plaisir des sens. Cette fois, j'aurais alors un nouvelle fois préparer un gâteau que je mangerai seul ... comme pour changer. Point positif : il me fera office de petit-déjeuner et de "goûter" pour les jours à venir.
Et l'après midi survient, sans rien dire. Le soleil darde de ses rayons ce grand tapis. En regardant par le balcon, je croise le regard des tous ces allemands sur leur vélo. Promenade dominicale, rituel écologiste ou loisir. Je n'en sais rien. Mais une chose est sûre, la vie semble reprendre son cours après une journée de repos. Une introduction en vue de la semaine à venir.
Finalement, je me mets au "travail". Cette version française du rapport de stage ne m'intéresse guère. J'ai la désagréable impression de refaire le travail. Mais, il le faut. Je m'y attèle, sans conviction. Sans réelle efficacité, j'avance doucement. La journée se termine.
Le bilan de cette journée est bien maigre. Que de temps perdu. Et si la vie n'était qu'une course après le temps perdu ? Peut être. Mais si sa gestion était plus efficace, le spectre des activités auxquelles je pourrais m'adonner serait plus large. Mais en ai-je vraiment le temps ou l'envie. Là est la vraie question...
lundi 23 août 2004
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2 commentaires:
Oh tu aurais dû le dire plus tôt que tu t'ennuyais le dimanche ! Tu aurais pu venir à Nantes m'aider à finir mes cartons ! ;-)
Parce que là, je n'en peux vraiment plus... 3 déménagements en 3 ans, et rebelotte l'année prochaine (et oui, un étudiant en Suède ne peut pas garder un même logement plus d'un an) !
Et oui.. mais malheureusement, Nantes, c'est pas la porte à côté !! Cela dit, j'y repasse fin septembre ;)
Vois le côté positif de la chose. Tu vas devenir un vrai petit déménageur en herbe ! Un conseil cependant : voyage léger... :D
Décidement, la vie d'étudiant n'est pas facile tous les jours. Preuve en est que j'ai également déménagé 3 fois sur 3 ans. C'est que du bonheur !
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