jeudi 26 août 2004
Perte de temps...
Constat est fait... La réunionite est partout. Pas le temps de me pencher sur l'écriture car trop de réunions se bousculent au portillon en ce moment. Et le pire, c'est qu'à chaque fois, personne n'a vraiment d'avis sur les questions posées... Attentisme, apathie...
Et puis, ces rapports de stage à finir, ce week-end à Angoulême à préparer m'occupent beaucoup... J'aurais le temps de me faire une cure de littérature française dans le train. ;)
Monday, I'll be back with a lot of things to tell ! I hope so...
Et puis, ces rapports de stage à finir, ce week-end à Angoulême à préparer m'occupent beaucoup... J'aurais le temps de me faire une cure de littérature française dans le train. ;)
Monday, I'll be back with a lot of things to tell ! I hope so...
mardi 24 août 2004
L'idée du SMIC germe en Allemagne ??
Voici une occasion pour ce blog de tirer parti de sa dualité. Ce qui se passe en Allemagne m'est bien éloigné et pourtant. Cela se passe devant chez moi maintenant. Petit constat alarmant...
Les extraits présentés ici ont été lus dans l'édition du 24 août de Libération.
Alors que l'Allemagne subit depuis quelques semaines les colères d'une partie de la population réticente aux réformes sociales, le chancelier Schröder semble bien mal en point. Que faire pour calmer les manifestants ? Et bien une idée du membre du SPD (gauche allemande) était d'instaurer un SMIC !! Grande nouvelle pour moi... et pour les Français je pense. Dans ce grand pays qu'est l'Allemagne, le SMIC n'existe pas. Tout ceci pour contre-balancer les effets d'une réforme mal accueillie...
Je ne suis pas assez renseigné sur cette question ô combien épineuse. De plus, je ne sais quoi penser étant donné que j'ai trouvé cette information chez aucun des autres grands quotidiens français (Le Mondeou encore Le Figaro). Ceci étant, j'ai trouvé l'information suffisamment pertinente pour la relater ici sans aucun parti pris. Simplement à titre informatif.
Les extraits présentés ici ont été lus dans l'édition du 24 août de Libération.
Alors que l'Allemagne subit depuis quelques semaines les colères d'une partie de la population réticente aux réformes sociales, le chancelier Schröder semble bien mal en point. Que faire pour calmer les manifestants ? Et bien une idée du membre du SPD (gauche allemande) était d'instaurer un SMIC !! Grande nouvelle pour moi... et pour les Français je pense. Dans ce grand pays qu'est l'Allemagne, le SMIC n'existe pas. Tout ceci pour contre-balancer les effets d'une réforme mal accueillie...
En effet, la réforme «Hartz IV» prévoit qu'à compter du 1er janvier 2005 les chômeurs longue durée seront obligés d'accepter les postes proposés par l'ANPE, sous peine de se voir retirer leurs indemnités. Or, ces emplois pourront êtreLe fait est que les syndicats ont les pleins pouvoirs pour négocier les salaires par branche et que la création d'un SMIC serait synonyme de main mise par l'État sur toute la politique salariale.
rémunérés jusqu'à 30 % en dessous des tarifs des conventions collectives. Cette mesure a créé la panique chez les chômeurs, notamment à l'est.
En France, le Smic n'a créé aucun emploi, et en tout cas pas pour les jeunesVoila ce qu'assurait hier matin un économiste interrogé par la radio d'information continue allemande.
Je ne suis pas assez renseigné sur cette question ô combien épineuse. De plus, je ne sais quoi penser étant donné que j'ai trouvé cette information chez aucun des autres grands quotidiens français (Le Mondeou encore Le Figaro). Ceci étant, j'ai trouvé l'information suffisamment pertinente pour la relater ici sans aucun parti pris. Simplement à titre informatif.
Advienne que pourra
Cette lueur d'espoir qui s'était allumé un mercredi 4 août s'est éteinte doucement hier vers 23h... C'est peut être mieux ainsi. Je n'en sais rien. En tout cas, le vieil hermite que j'étais refait doucement surface ...
Demain, tout ira mieux, j'éspère.
Demain, tout ira mieux, j'éspère.
lundi 23 août 2004
Nantes distinguée...
Et bien ma foi, s'il est un constat que ne me choque pas, il s'agit bien de celui-ci !! Voici Nantes, ainsi que sa consoeur Grenoble, distinguée par le magazine "Time" qui les élèves au rang de "capitales secrètes d'Europe". Tout les extraits mentionnés ici ont été tirés d'un article de Gaelle Dupont paru dans l'édition du Monde du 24 août 2004.
Voici une bien belle explication de James Graff, au bureau parisien du magazine.
Il ne s'agit pas, ici, de décerner bonnes ou mauvaises notes, mais de "faire connaître des villes moins renommées que les grandes capitales, qui atteignent l'excellence dans leur domaine"
Voici une bien belle explication de James Graff, au bureau parisien du magazine.
Passé outre ces détails politiques qui polluent à mon avis cet article (fallait-il vraiment spécifier que M. Ayrault est député PS pour constater que Nantes est une ville où il fait bon vivre ?), je suis entièrement d'accord avec l'auteur de cet article. J'ai vécu 3 ans par intermittence dans la cité des ducs de Bretagne et c'est exactement le souvenir que j'en ai. Tout est tellement bien dit que je ne sais quoi ajouter...Nantes, elle, devient tout simplement "la ville la plus agréable d'Europe", sous la plume de Grant Rosenberg. C'est la conclusion du syllogisme suivant : la France est le pays où l'on vit le mieux en Europe, et la discrète Nantes semble la préférée des Français pour la qualité de vie. Les Français "savent ces choses-là". "Cela nous suffit", conclut l'auteur. Il loue les pistes cyclables, les espaces verts, le recyclage, le centre-ville "aérien". Et, bien sûr, le tramway. Ainsi qu'une vie culturelle intense, des programmes sociaux innovants et un développement économique rapide. L'"évidente fierté" du maire, Jean-Marc Ayrault (PS), est méritée, selon le magazine Time.
Migration
Depuis quelque temps déjà, Mozilla cohabite avec IExplore... Je m'amuse parfois à tester si tel site fonctionne correctement sous Mozilla. Les conclusions sont parfois très amusantes.
Utilisateur d'Outlook depuis plusieurs années, j'avais déjà tenté par le passé plusieurs migrations vers le client de messagerie de Mozilla. Avec succès mais sans réelle persévérance. Bref, tout fonctionnait impeccablement mais cet export/import des messages me rebutait. Maintenant, le transfert est effectif. Il me faudra sûrement un petit temps d’adaptation afin de trouver mes repères et le tour sera joué.
Les fonctionnalités ne sont pas bien différentes entre les deux clients de messageries mais c'est problèmes récurrents et irrésolvables sous Outlook ont eu raison de ma patience. Comme à chaque fois, la question de la gestion de l'encodage de caractères est épineuse. Plusieurs de mes contacts m'envoient des emails au format Text Brut en utilisant l'encodage US Standard. Autant dire que les caractères accentués qui font du français ce qu'il est disparaissaient au porfit de "i" ou bien d'autres caractères encore. Bref, chaque fois, il me fallait ouvrir le message pour changer le jeu de caractères à utiliser pour l'affichage.
Maintenant le problème est résolu. Et j'utilise de plus un produit légal et open source. Reste à me convertir tout doucement vers Open Office, Linux et le tour sera joué.
Utilisateur d'Outlook depuis plusieurs années, j'avais déjà tenté par le passé plusieurs migrations vers le client de messagerie de Mozilla. Avec succès mais sans réelle persévérance. Bref, tout fonctionnait impeccablement mais cet export/import des messages me rebutait. Maintenant, le transfert est effectif. Il me faudra sûrement un petit temps d’adaptation afin de trouver mes repères et le tour sera joué.
Les fonctionnalités ne sont pas bien différentes entre les deux clients de messageries mais c'est problèmes récurrents et irrésolvables sous Outlook ont eu raison de ma patience. Comme à chaque fois, la question de la gestion de l'encodage de caractères est épineuse. Plusieurs de mes contacts m'envoient des emails au format Text Brut en utilisant l'encodage US Standard. Autant dire que les caractères accentués qui font du français ce qu'il est disparaissaient au porfit de "i" ou bien d'autres caractères encore. Bref, chaque fois, il me fallait ouvrir le message pour changer le jeu de caractères à utiliser pour l'affichage.
Maintenant le problème est résolu. Et j'utilise de plus un produit légal et open source. Reste à me convertir tout doucement vers Open Office, Linux et le tour sera joué.
Monotonie dominicale
Encore un week-end. À l'horizon, rien de bien déterminé. Que faire de ces instants qui nous tendent les bras ?? Énième question que je me pose en ce triste dimanche. En Allemagne, la vie semble s'arrêter tous les week-ends vers 16h. Tous les magasins ferment, les gens rentrent chez eux. Chacun se cloître dans son home sweet home. Individualistes, égoistes ou bien las d'une semaine de travail ? Là réside tout le mystère.
Je ne sais pourquoi, mais comme à mon habitude, j'ouvre les yeux vers un timide 8h00... J'aimerais bien profiter de ce temps pour dormir. Mais la nuit fût ponctuée de réveils intempestifs. Peut être trop de questions me tracassent l'esprit en ce moment. Il faut dire que ce mois d'août aura été un chemin de croix pour l'étranger que je suis.
Le temps est au beau fixe pourtant. Mais l'envie n'est pas là. La monotonie m'envahit. Que faire ? La télévision ? Rien de bien intéressant... Je décidais donc d'aller courir.
Me vider l'esprit et par la même occasion les jambes. J'ai l'impression que le dimanche matin est le rendez-vous des coureurs. Mais à 9h30, il ne se passe pas grand chose. Tout le monde poursuit son bonhomme de chemin, ne se souciant guère de l'autre. Il serait tellement plus agréable de courir tous ensemble... Enfin. Quelques pas autour du Neckar et 1h10 plus tard, me voilà rentré. Pas plus fatigué qu'avant, paradoxalement. Les jambes sont lourdes, quelques étirements, boire et le tour est joué. La matinée se termine.
Comme à son habitude, le dimanche me révèle son lot d'apathie. Jour dédié aux activités ennuyeuses, lessive et ménage sont devenus un rituel. Et comme le temps m'ouvre ses bras, je m'adonne à la cuisine. Plaisir des sens. Cette fois, j'aurais alors un nouvelle fois préparer un gâteau que je mangerai seul ... comme pour changer. Point positif : il me fera office de petit-déjeuner et de "goûter" pour les jours à venir.
Et l'après midi survient, sans rien dire. Le soleil darde de ses rayons ce grand tapis. En regardant par le balcon, je croise le regard des tous ces allemands sur leur vélo. Promenade dominicale, rituel écologiste ou loisir. Je n'en sais rien. Mais une chose est sûre, la vie semble reprendre son cours après une journée de repos. Une introduction en vue de la semaine à venir.
Finalement, je me mets au "travail". Cette version française du rapport de stage ne m'intéresse guère. J'ai la désagréable impression de refaire le travail. Mais, il le faut. Je m'y attèle, sans conviction. Sans réelle efficacité, j'avance doucement. La journée se termine.
Le bilan de cette journée est bien maigre. Que de temps perdu. Et si la vie n'était qu'une course après le temps perdu ? Peut être. Mais si sa gestion était plus efficace, le spectre des activités auxquelles je pourrais m'adonner serait plus large. Mais en ai-je vraiment le temps ou l'envie. Là est la vraie question...
Je ne sais pourquoi, mais comme à mon habitude, j'ouvre les yeux vers un timide 8h00... J'aimerais bien profiter de ce temps pour dormir. Mais la nuit fût ponctuée de réveils intempestifs. Peut être trop de questions me tracassent l'esprit en ce moment. Il faut dire que ce mois d'août aura été un chemin de croix pour l'étranger que je suis.
Le temps est au beau fixe pourtant. Mais l'envie n'est pas là. La monotonie m'envahit. Que faire ? La télévision ? Rien de bien intéressant... Je décidais donc d'aller courir.
Me vider l'esprit et par la même occasion les jambes. J'ai l'impression que le dimanche matin est le rendez-vous des coureurs. Mais à 9h30, il ne se passe pas grand chose. Tout le monde poursuit son bonhomme de chemin, ne se souciant guère de l'autre. Il serait tellement plus agréable de courir tous ensemble... Enfin. Quelques pas autour du Neckar et 1h10 plus tard, me voilà rentré. Pas plus fatigué qu'avant, paradoxalement. Les jambes sont lourdes, quelques étirements, boire et le tour est joué. La matinée se termine.
Comme à son habitude, le dimanche me révèle son lot d'apathie. Jour dédié aux activités ennuyeuses, lessive et ménage sont devenus un rituel. Et comme le temps m'ouvre ses bras, je m'adonne à la cuisine. Plaisir des sens. Cette fois, j'aurais alors un nouvelle fois préparer un gâteau que je mangerai seul ... comme pour changer. Point positif : il me fera office de petit-déjeuner et de "goûter" pour les jours à venir.
Et l'après midi survient, sans rien dire. Le soleil darde de ses rayons ce grand tapis. En regardant par le balcon, je croise le regard des tous ces allemands sur leur vélo. Promenade dominicale, rituel écologiste ou loisir. Je n'en sais rien. Mais une chose est sûre, la vie semble reprendre son cours après une journée de repos. Une introduction en vue de la semaine à venir.
Finalement, je me mets au "travail". Cette version française du rapport de stage ne m'intéresse guère. J'ai la désagréable impression de refaire le travail. Mais, il le faut. Je m'y attèle, sans conviction. Sans réelle efficacité, j'avance doucement. La journée se termine.
Le bilan de cette journée est bien maigre. Que de temps perdu. Et si la vie n'était qu'une course après le temps perdu ? Peut être. Mais si sa gestion était plus efficace, le spectre des activités auxquelles je pourrais m'adonner serait plus large. Mais en ai-je vraiment le temps ou l'envie. Là est la vraie question...
dimanche 22 août 2004
Mur ensoleillé
S'il est bien un courrier agréable à recevoir, il s'agit bien entendu des traditionelles cartes postales. L'ère du tout numérique aura eu raison de bien des courriers mais les factures arriveront toujours par la main du facteur... Malheureusement ;-)
Ces cartes postales sont une énième occasion d'inviter l'autre au rêve et à l'évasion en y ajoutant une petite pensée personnelle. Cette année, tous les records sont battus. J'en ai reçu des 4 coins du monde (Paris, Angoulême, Vérone, Keukenhof, Douai, Vancouver, Hong Kong, Sienne, Bruxelles, Martigues, Montpellier, Douarnenez, Maribor, Annecy, Australie et Mali). C'est que ça prend de la place mais qu'il est agréable de les contempler et de se laisser doucement glisser vers ces lieux où un ami a passé quelques temps... Merci à tous !
jeudi 19 août 2004
Sorties...
Pour la deuxième fois en moins d'un mois, je suis allé au cinéma. Évidemment, ce n'est chose facile à l'étranger... La langue étant toujours un problème récurrent. Et quand bien même ces difficultés bien présentes, il m'a bien fallu les affronter, non sans mal. Bien entendu, le cinéma en allemand, ce n'est pas la peine de l'envisager... Trop de risques. Alors, il reste la V.O..
Pour mon premier ciné en Allemagne, je suis allé voir Harry Potter and the prisoner of Azkaban... Hier, c'était Spider Man 2. J'avais déjà eu l'occasion de tester la V.O. en voyant Mystic River en France (mais avec les sous-titres ;-)) et j'avais déjà été charmé. Impression difficilement descriptible, la V.O. confère au film un "je-ne-sais-quoi" de magique. Et faisant d'une pierre deux coups, j'amèliore par là même mon anglais !! Que demander de plus ?
En résumé, même si je ne comprends pas tout, je réitèrerai ces sorties avec plaisir. Peut-être un jour je tenterai le ciné en allemand, mais j'en doute.
Pour mon premier ciné en Allemagne, je suis allé voir Harry Potter and the prisoner of Azkaban... Hier, c'était Spider Man 2. J'avais déjà eu l'occasion de tester la V.O. en voyant Mystic River en France (mais avec les sous-titres ;-)) et j'avais déjà été charmé. Impression difficilement descriptible, la V.O. confère au film un "je-ne-sais-quoi" de magique. Et faisant d'une pierre deux coups, j'amèliore par là même mon anglais !! Que demander de plus ?
En résumé, même si je ne comprends pas tout, je réitèrerai ces sorties avec plaisir. Peut-être un jour je tenterai le ciné en allemand, mais j'en doute.
Home sweet home
"Chez soi", expression devenue courante au fil des temps, synonyme de nid douillet, où il fait bon s'y retrouver... Bien souvent peuplé d'objets inertes, il fallait bien y ajouter quelques éléments de vie. Passons outre la télévision qui n'est que l'illusion d'une futile mobilité, ces deux végétaux confèrent un peu plus de vie à cette demeure. Un peu plus de couleurs, voila l'objectif atteint.
mardi 17 août 2004
Sportivement vôtre !
Tout comme Bertrand ou Morgan, cette idée de post sportif germait tout doucement. La voici complétement éclose bien qu'il y aura sûrement des points à développer ultérieurement.
Depuis quelques temps, j'avais l'objectif de courir un semi-marathon courant Septembre... Mais voilà que la motivation m'a fait défaut. La préparation s'en ressent naturellement et les doutes m'envahissent. Il faut se ressaisir ;-)
Les mois se sont écoulés, ponctués de sorties souvent bi-hebdomadaires. Et depuis quelques semaines maintenant, c'est le calme le plus complet. Il faut dire que les vacances et que la présence d'invités ne vous pousse pas forcément vers l'isolement que confère la course à pied.
Maintenant que le calme est revenu, me revoila parti sur les chapeaux de roues. Faire un plan d'entraînement, s'organiser deux voire trois sorties par semaine. Programme chargé mais nécéssaire si l'on veut être satisfait de sa performance. Après 30 minutes hier soir à un rythme soutenu, petite séance d'endurance ce week-end : 1h30 au minimum. De quoi se rinçer les yeux dans l'idyllique vallée du Neckar !!
Parce que courir n'est pas seulement "déambuler en mettant un pied devant l'autre à une allure plus soutenue que la marche", c'est pour moi un moment où l'on se retrouve avec soi-même, où l'esprit se vide pour ne plus penser à rien. Cette sensation de plénitude est difficilement transcriptible. Quelques temps après s'être dépensé (je parle ici de l'endurance même), le corps tout entier paraît plus détendu, plus serein. La nuit devient plus profonde et réparatrice. Les journées qui suivent paraîssent moins longues. En résumé, la course à pied et pour moi une activité complète pour le corps et l'esprit, nécéssaire qui plus est lorsque l'on connait mon caractère "hyperactif".
En résumé, une activité bénéfique (il y a aussi la guitare ;-)) de plus qui occupe mes soirées et week-ends.
Depuis quelques temps, j'avais l'objectif de courir un semi-marathon courant Septembre... Mais voilà que la motivation m'a fait défaut. La préparation s'en ressent naturellement et les doutes m'envahissent. Il faut se ressaisir ;-)
Les mois se sont écoulés, ponctués de sorties souvent bi-hebdomadaires. Et depuis quelques semaines maintenant, c'est le calme le plus complet. Il faut dire que les vacances et que la présence d'invités ne vous pousse pas forcément vers l'isolement que confère la course à pied.
Maintenant que le calme est revenu, me revoila parti sur les chapeaux de roues. Faire un plan d'entraînement, s'organiser deux voire trois sorties par semaine. Programme chargé mais nécéssaire si l'on veut être satisfait de sa performance. Après 30 minutes hier soir à un rythme soutenu, petite séance d'endurance ce week-end : 1h30 au minimum. De quoi se rinçer les yeux dans l'idyllique vallée du Neckar !!
Parce que courir n'est pas seulement "déambuler en mettant un pied devant l'autre à une allure plus soutenue que la marche", c'est pour moi un moment où l'on se retrouve avec soi-même, où l'esprit se vide pour ne plus penser à rien. Cette sensation de plénitude est difficilement transcriptible. Quelques temps après s'être dépensé (je parle ici de l'endurance même), le corps tout entier paraît plus détendu, plus serein. La nuit devient plus profonde et réparatrice. Les journées qui suivent paraîssent moins longues. En résumé, la course à pied et pour moi une activité complète pour le corps et l'esprit, nécéssaire qui plus est lorsque l'on connait mon caractère "hyperactif".
En résumé, une activité bénéfique (il y a aussi la guitare ;-)) de plus qui occupe mes soirées et week-ends.
Baptême
Quelle ne fût pas ma surprise en découvrant ce matin un petit morceau de papier dans mes essuie-glaces !!! Cela ne pouvait être une contravention déposée pendant la nuit... Bref, une petite montée d'adrénaline et me voila en train de prendre ce message.
Il s'agissait d'un avis de passage... La police allemande me demandait de la contacter au plus vite. Autant vous dire qu'après l'accident (incident?) de la semaine dernière, les doutes étaient bien présents. Dans ma tête, je me disais : "Bon, ben j'irai ce soir, je partirai un peu plus tôt.". Et finalement, au dernier moment, j'ai décidé d'y aller. Il était 8 heures. Alors, autant profiter de cet horaire "matinal" pour éviter l'affluence.
J'arrivais donc là-bas et en vérité, j'étais prié de me présenter afin qu'on enregistre ma plainte. Parce que figurez-vous qu'un energumène a marché sur ma voiture la nuit dernière. Donc, les troubles disparaissent et je suis soulagé. L'espace d'un instant, j'ai cru que le chinois de la semaine dernière me cherchait des problèmes... Une demi heure et quelques photos plus tard, un joli procès verbal était dressé. Estimation des dégâts : un capot à changer, 1000 € ! Au cas où je voudrais faire marcher l'assurance... je crois que j'ai atteint le quota en ce domaine.
Bref. J'adore les aventures avec la police allemande. Ce mois d'août est pourri. J'ai hâte qu'il se termine... et on est que le 17 !!!
Il s'agissait d'un avis de passage... La police allemande me demandait de la contacter au plus vite. Autant vous dire qu'après l'accident (incident?) de la semaine dernière, les doutes étaient bien présents. Dans ma tête, je me disais : "Bon, ben j'irai ce soir, je partirai un peu plus tôt.". Et finalement, au dernier moment, j'ai décidé d'y aller. Il était 8 heures. Alors, autant profiter de cet horaire "matinal" pour éviter l'affluence.
J'arrivais donc là-bas et en vérité, j'étais prié de me présenter afin qu'on enregistre ma plainte. Parce que figurez-vous qu'un energumène a marché sur ma voiture la nuit dernière. Donc, les troubles disparaissent et je suis soulagé. L'espace d'un instant, j'ai cru que le chinois de la semaine dernière me cherchait des problèmes... Une demi heure et quelques photos plus tard, un joli procès verbal était dressé. Estimation des dégâts : un capot à changer, 1000 € ! Au cas où je voudrais faire marcher l'assurance... je crois que j'ai atteint le quota en ce domaine.
Bref. J'adore les aventures avec la police allemande. Ce mois d'août est pourri. J'ai hâte qu'il se termine... et on est que le 17 !!!
lundi 16 août 2004
Checkpoint II
Cinq petites semaines, et voilà que le dernier pan de cette vie étudiante s'effondrera laissant un vide qu'il faudra franchir, avec ou sans hésitation. Une entrée sur le "marché du travail" se plaît-on à dire. En attendant, il me faut terminer ce stage.
Bilan Partiel:
Bilan Partiel:
- Rapport de Stage (version anglaise) : 80 pages. Tout avance doucement mais sûrement. La structure est maintenant bien figée. Il me faut simplement poursuivre le travail actuel et l'intégrer progressivement. Aucun problème à l'horizon si ce n'est un anglais approximatif parfois. Des heures de relectures en perspectives ;)
- Rapport de Stage (version française) : 0 pages. Il va bien falloir s'y mettre un jour... et ce jour n'est pas encore arrivé :D
- Rapport de Séjour à l'Étranger : des mises à jour ont été effectuées (trois lignes de plus, quelques liens) et hop, l'affaire est dans le sac !
Radiohead éclairé...
Suite au post écrit par Bertrand concernant l'album Christopher O'Riley Plays Radiohead, je me suis laissé doucement tenté par cet achat. Étant un fan de la bande de Thom yorke depuis plusieurs années déjà (si j'ai commencé la guitare, c'est un peu grâce à Radiohead et à son illustre titre Karma Police qui a été le premier morceau que je joua), le septicisme était à son comble. Comment avec un simple piano peut-on avoir la prétention de jouer de tels opus ?
Visiblement, O'Riley a réussi de la plus belle manière à retranscrire cette ambiance énigmatique et envoûtante, griffe des 5 d'Oxford. Tout simplement divin.
Un plaisir simple, complet.
Visiblement, O'Riley a réussi de la plus belle manière à retranscrire cette ambiance énigmatique et envoûtante, griffe des 5 d'Oxford. Tout simplement divin.
Un plaisir simple, complet.
dimanche 15 août 2004
La langue, une barrière insurmontable ?
La langue, outil que l'on apprend à manipuler dès son plus jeune âge, nous paraît être une chose naturelle et intuitive... Bercés depuis bien longtemps par des sonorités conditionnant notre ouïe, les Français sont en règle générale les parents pauvres de l’ouverture sur le monde. Sûrement pas nombrilistes, mais bien handicapés par des « en », « on », « an », notre perception des certains sons en est altérée. Bref, on n’est pas aidé… ;-)
Les Français sont mondialement connus pour leur industrie du Luxe, les produits de grandes qualités mais surtout pour leurs difficultés à s’approprier une langue étrangère. Difficile pour nous de prononcer les "h" allemands, de différencier les "ch" et les "sch"*. Ne parlons pas des "th" anglais, nous nous trouverions encore ridicule.
Tout cela pour faire le constat affligeant que la belle langue française ne nous aide pas (physiologiquement) à acquérir les bons réflexes d’une prononciation parfaite. Premier obstacle difficile à franchir**, voire insurmontable.
Mais ce n’est pas terminé… Étranger que je suis, la vie quotidienne est un combat permanent. Toujours le même défi : comprendre et se faire comprendre. Certes, avec le temps, la tâche devient plus aisée mais c’est sans compter sur les capacités d’adaptation de chacun. Si au départ, tout le monde vous considère comme un novice en la matière, toutes les personnes (presque que toutes en fait) que vous croisez font preuve d’une patience et d’une compréhension quasi effrayante. Dès que « vous entrez dans le paysage », la donne change. Je ne sais pas s’ils considèrent que le fait d’être là depuis quelques mois vous conditionne forcément à être bilingue, mais visiblement, l’amalgame est rapidement fait. ;-) Or, si l’oreille se forme à des nouvelles sonorités, la quantité de vocabulaire et autres structures idiomatiques abracadabrantes n’augmente pas de manière exponentielle. Bilan : vous comprenez ce que l’on vous dit (phonétiquement) mais de là à saisir le sens, il y a encore du chemin à parcourir.
Alors, si la langue, après quelques mois, n’est vraisemblablement plus une barrière insurmontable, elle reste toutefois un obstacle des plus gênants lorsque, comme moi, parler et communiquer*** est une activité quasi vitale. :-)
Finalement, il y a encore des défis à relever pour moi ici même si parfois, le vague à l’âme et le laisser-aller me pousse vers la solution de simplicité : se taire et voir venir. Mais bien entendu, il ne s’agit assurément pas de la meilleure solution.
* Si vous voulez connaître la différence phonétique entre le "ch" et le "sch", comparez les mots "Kirsche" et "Kirche", signifiant respectivement "cerise" et "église". La différence est infime mais perceptible pour une oreille attentive. Ce serait un plaisir pour moi de vous en faire la démonstration. Tout est une question de langue et de palais. ;-)
** Plusieurs études scientifiques ont montré que la pratique de la langue française provoquait un effet de masquage sur certains sons et que de ce fait, l’oreille "française" éprouvait plus de difficultés à les percevoir.
*** Je reviendrai dans peu de temps sur la question épineuse de la langue et de la communication.
Les Français sont mondialement connus pour leur industrie du Luxe, les produits de grandes qualités mais surtout pour leurs difficultés à s’approprier une langue étrangère. Difficile pour nous de prononcer les "h" allemands, de différencier les "ch" et les "sch"*. Ne parlons pas des "th" anglais, nous nous trouverions encore ridicule.
Tout cela pour faire le constat affligeant que la belle langue française ne nous aide pas (physiologiquement) à acquérir les bons réflexes d’une prononciation parfaite. Premier obstacle difficile à franchir**, voire insurmontable.
Mais ce n’est pas terminé… Étranger que je suis, la vie quotidienne est un combat permanent. Toujours le même défi : comprendre et se faire comprendre. Certes, avec le temps, la tâche devient plus aisée mais c’est sans compter sur les capacités d’adaptation de chacun. Si au départ, tout le monde vous considère comme un novice en la matière, toutes les personnes (presque que toutes en fait) que vous croisez font preuve d’une patience et d’une compréhension quasi effrayante. Dès que « vous entrez dans le paysage », la donne change. Je ne sais pas s’ils considèrent que le fait d’être là depuis quelques mois vous conditionne forcément à être bilingue, mais visiblement, l’amalgame est rapidement fait. ;-) Or, si l’oreille se forme à des nouvelles sonorités, la quantité de vocabulaire et autres structures idiomatiques abracadabrantes n’augmente pas de manière exponentielle. Bilan : vous comprenez ce que l’on vous dit (phonétiquement) mais de là à saisir le sens, il y a encore du chemin à parcourir.
Alors, si la langue, après quelques mois, n’est vraisemblablement plus une barrière insurmontable, elle reste toutefois un obstacle des plus gênants lorsque, comme moi, parler et communiquer*** est une activité quasi vitale. :-)
Finalement, il y a encore des défis à relever pour moi ici même si parfois, le vague à l’âme et le laisser-aller me pousse vers la solution de simplicité : se taire et voir venir. Mais bien entendu, il ne s’agit assurément pas de la meilleure solution.
* Si vous voulez connaître la différence phonétique entre le "ch" et le "sch", comparez les mots "Kirsche" et "Kirche", signifiant respectivement "cerise" et "église". La différence est infime mais perceptible pour une oreille attentive. Ce serait un plaisir pour moi de vous en faire la démonstration. Tout est une question de langue et de palais. ;-)
** Plusieurs études scientifiques ont montré que la pratique de la langue française provoquait un effet de masquage sur certains sons et que de ce fait, l’oreille "française" éprouvait plus de difficultés à les percevoir.
*** Je reviendrai dans peu de temps sur la question épineuse de la langue et de la communication.
vendredi 13 août 2004
Ciels d'été...
Il est parfois des journées où tout commence mal, sous un ciel des plus obscurs. Mais avant de sombrer dans l'obscurité, qu'il est agréable de capter les dernières lueurs du jour de cette manière. De quoi laisser présager une bien belle journée...
Cette "obscure clarté" est une magie pour les yeux, ces couleurs inhabituelles. Un moment unique pour le photographe amateur que je suis. Un véritable concours de circonstances.
jeudi 12 août 2004
Desagréable mésaventure...
Et oui... Cela n'arrive pas qu'aux autres. Pour fêter dignement mes quasi 5 ans de permis, je me suis offert un petit accrochage. Que du bonheur !
Mais le plus impressionnant, ce sont les situations dans lesquelles il s'est produit. Le cadre tout d'abord : une rue classique avec un feu tricolore ne fonctionnant plus, deux voitures arrêtées, une seule devant moi. Je lève le pied (30 km/h). Je ralentis. Visiblement attirée par les événements se produisant au niveau de ce carrefour, la charmante voiture devant moi a quant à elle décidé de poser le pied... mais sur la pédale de frein. Bref.. en un quart de seconde, boom!!!
Et c'est bien ma veine lorsque je vois un chinois qui sort ne parlant pas un mot de français et d'allemand. Son anglais étant aussi approximatif. Youpi! Ca va être fun. Et la cerise sur le gâteau, c'est une voiture de location. Comme en Allemagne, la Police doit intervenir dès qu'il y a un accrochage, nous attendons sagement.
Et là, tout s'enchaîne. Le chinois n'a rien. La Police, censée faire un rapport ne veut pas s'ennuyer avec des histoires d'étrangers. Ils disent simplement au chinois qu'il peut s'en aller étant donner qu'il n'a subit aucun dégât. Quant à moi, ils me font bien comprendre dans un allemand des plus rapides que de toute façon, je suis en tort. C'est pas vrai?? J'avais pas deviné. J'ai alors la présence d'esprit de demander s'il y a un rapport ou quelque chose dans le genre... et voila qu'ils me répondent qu'ils ne feront rien parce que l'autre partie n'a rien... Super! Merci la police allemande pour votre soutien.
Résultats de courses : la Voiture ira au garage, Bibi paiera les réparations et il n'y aura pas de malus... parce qu'il n'y a eu aucun constat!
Une bien belle journée en somme.
Mais le plus impressionnant, ce sont les situations dans lesquelles il s'est produit. Le cadre tout d'abord : une rue classique avec un feu tricolore ne fonctionnant plus, deux voitures arrêtées, une seule devant moi. Je lève le pied (30 km/h). Je ralentis. Visiblement attirée par les événements se produisant au niveau de ce carrefour, la charmante voiture devant moi a quant à elle décidé de poser le pied... mais sur la pédale de frein. Bref.. en un quart de seconde, boom!!!
Et c'est bien ma veine lorsque je vois un chinois qui sort ne parlant pas un mot de français et d'allemand. Son anglais étant aussi approximatif. Youpi! Ca va être fun. Et la cerise sur le gâteau, c'est une voiture de location. Comme en Allemagne, la Police doit intervenir dès qu'il y a un accrochage, nous attendons sagement.
Et là, tout s'enchaîne. Le chinois n'a rien. La Police, censée faire un rapport ne veut pas s'ennuyer avec des histoires d'étrangers. Ils disent simplement au chinois qu'il peut s'en aller étant donner qu'il n'a subit aucun dégât. Quant à moi, ils me font bien comprendre dans un allemand des plus rapides que de toute façon, je suis en tort. C'est pas vrai?? J'avais pas deviné. J'ai alors la présence d'esprit de demander s'il y a un rapport ou quelque chose dans le genre... et voila qu'ils me répondent qu'ils ne feront rien parce que l'autre partie n'a rien... Super! Merci la police allemande pour votre soutien.
Résultats de courses : la Voiture ira au garage, Bibi paiera les réparations et il n'y aura pas de malus... parce qu'il n'y a eu aucun constat!
Une bien belle journée en somme.
mercredi 11 août 2004
Instrument de torture ??
Voici une des armes les plus terrifiantes pour la langue française... Alors ne vous étonnez pas si parfois des "q" s'immiscent à la place des "a", des "ö" à la place des "m" et même des "m" à la place des ".".
Vous l'aurez compris, pianoter sur les claviers allemand et français, c'est un sport. Et il est bien difficile de jongler avec...
lundi 9 août 2004
La communication, le mal du siècle
Triste constat pour une reprise des plus difficiles. Après être parti une semaine en vacances, je suis rentré la semaine dernière et ai, par la même occasion, accueilli plusieurs de mes amis en Allemagne. Bien entendu, il m'aurait été inconcevable de les laisser seuls toute la journée.
D'où les retrouvailles en grandes pompes avec "Productivité et Efficacité". Il me fallait au moins ça pour pouvoir m'éclipser tous les jours vers 13h... (en arrivant tout de même à 7 heures du matin et sans faire aucune pause... j'ai quand même un peu de conscience professionelle). De toute évidence, ces retrouvailles furent réussies car je n'ai pu constaté aucun grief à mon égard.
Aujourd'hui, depuis que je suis arrivé, je suis physiquement présent. Étrange sensation que de n'avoir rien à faire sinon rester là... Et pourtant, je suis parti ce matin ragaillardi, prêt à abattre des montagnes. Mais visiblement, ce qui doit faire défaut aujourd'hui, c'est assurément le manque de communication. Après une tentative de réunion avortée ce matin pour cause de "Manque de sérieux de la part des participants" (on leur envoie un document à lire, personne ne le lit... et il faut tout leur expliquer), je croise les collègues dans les couloirs, le regard vide.
Visiblement, personne ne veut aller de l'avant avec moi. Tant pis. Pour la énième fois, je relirai mon rapport de stage pour corriger les fautes en attendant qu'une personne ait le temps d'écouter mes histoires de stagiaires. La communication, le mal du siècle.
D'où les retrouvailles en grandes pompes avec "Productivité et Efficacité". Il me fallait au moins ça pour pouvoir m'éclipser tous les jours vers 13h... (en arrivant tout de même à 7 heures du matin et sans faire aucune pause... j'ai quand même un peu de conscience professionelle). De toute évidence, ces retrouvailles furent réussies car je n'ai pu constaté aucun grief à mon égard.
Aujourd'hui, depuis que je suis arrivé, je suis physiquement présent. Étrange sensation que de n'avoir rien à faire sinon rester là... Et pourtant, je suis parti ce matin ragaillardi, prêt à abattre des montagnes. Mais visiblement, ce qui doit faire défaut aujourd'hui, c'est assurément le manque de communication. Après une tentative de réunion avortée ce matin pour cause de "Manque de sérieux de la part des participants" (on leur envoie un document à lire, personne ne le lit... et il faut tout leur expliquer), je croise les collègues dans les couloirs, le regard vide.
Visiblement, personne ne veut aller de l'avant avec moi. Tant pis. Pour la énième fois, je relirai mon rapport de stage pour corriger les fautes en attendant qu'une personne ait le temps d'écouter mes histoires de stagiaires. La communication, le mal du siècle.
Carpe Diem
Être à l'Étranger, loin de tout ce qui nous était familier, loin de ceux que l'on aime. Triste devenir mais tellement intense.
Depuis déjà trois ans, je suis scindé entre deux univers, deux régions. D'un côté, une vie scolaire bien remplie ponctuée de rencontres extraordinaires et inoubliables. De l'autre, une vie plutôt "vacancière" toujours intense et sans temps mort. Mes deux dernières années à Nantes n'auront été qu'une course de chaque instant avec comme ultime point de mire Carpe Diem. Profiter de l'instant présent. Donner sans compter. Vivre simplement. Certains ont pu se rendre compte de ma réactivité face à l'organisation subite d'événements ponctuant nos courtes vies estudiantines. Faire des rencontres, sympathiser, se revoir, discuter. Cycle récurrent, moteur et tellement agréable à parcourir.
S'il y a bien une chose que j'ai pu apprendre de ces deux dernières années, c'est bien de profiter de tout ce qui est susceptible de m'arriver. Fréquemment entre-coupées de vacances scolaires, l'occasion m'était donnée de retrouver mon Nord natal et bien plus encore. Toujours avide de rencontres et de longues discussions, je me déléctais de revoir les gens qui me sont chers. Peu importe les kilomètres à avaler, les quelques instants passés valent bien plus que la fatigue accumulée.
La semaine dernière, quatre amis sont venus me rendre une courte visite à Heidelberg, ainsi que ma famille. La semaine fût bien trop courte, bien entendu. Samedi, mes parents prennaient le chemin du retour tandis que j'accompagnais dimanche mes quatre acolytes à la Gare de Strasbourg après une courte visite de la ville. Encore un moment intense, où profiter était le maître mot.
Seulement, comme à chaque fois, un vague à l'âme, un sentiment d'amertume s'immiscent. Heureux mais deçu à la fois. Voir partir ceux que l'on aime. Une épreuve que je réitère tous les mois depuis trois ans déjà. Épreuve bien difficile qui annonce toujours le début d'une longue phase d'attente avant de pouvoir profiter à nouveau pleinement de ceux que l'on aime.
La vie, un éternel recommencement.
Depuis déjà trois ans, je suis scindé entre deux univers, deux régions. D'un côté, une vie scolaire bien remplie ponctuée de rencontres extraordinaires et inoubliables. De l'autre, une vie plutôt "vacancière" toujours intense et sans temps mort. Mes deux dernières années à Nantes n'auront été qu'une course de chaque instant avec comme ultime point de mire Carpe Diem. Profiter de l'instant présent. Donner sans compter. Vivre simplement. Certains ont pu se rendre compte de ma réactivité face à l'organisation subite d'événements ponctuant nos courtes vies estudiantines. Faire des rencontres, sympathiser, se revoir, discuter. Cycle récurrent, moteur et tellement agréable à parcourir.
S'il y a bien une chose que j'ai pu apprendre de ces deux dernières années, c'est bien de profiter de tout ce qui est susceptible de m'arriver. Fréquemment entre-coupées de vacances scolaires, l'occasion m'était donnée de retrouver mon Nord natal et bien plus encore. Toujours avide de rencontres et de longues discussions, je me déléctais de revoir les gens qui me sont chers. Peu importe les kilomètres à avaler, les quelques instants passés valent bien plus que la fatigue accumulée.
La semaine dernière, quatre amis sont venus me rendre une courte visite à Heidelberg, ainsi que ma famille. La semaine fût bien trop courte, bien entendu. Samedi, mes parents prennaient le chemin du retour tandis que j'accompagnais dimanche mes quatre acolytes à la Gare de Strasbourg après une courte visite de la ville. Encore un moment intense, où profiter était le maître mot.
Seulement, comme à chaque fois, un vague à l'âme, un sentiment d'amertume s'immiscent. Heureux mais deçu à la fois. Voir partir ceux que l'on aime. Une épreuve que je réitère tous les mois depuis trois ans déjà. Épreuve bien difficile qui annonce toujours le début d'une longue phase d'attente avant de pouvoir profiter à nouveau pleinement de ceux que l'on aime.
La vie, un éternel recommencement.
mercredi 4 août 2004
BA en tous genres
Depuis hier, il se passe beaucoup de choses autour de moi ... Et oui, la vie est pleine d'imprévus !!
Hier, arrêt classique à la station service. Après un banal sursaut voyant le prix du SP95, je croisa un Américain. Et oui, il y en a partout ici. Il cherchait simplement son chemin. Après une courte conversation avec le propriétaire de la station service (qui parlait bien évidemment anglais), je le voyais perplexe avec son plan. Je décida de m'avançer vers lui. Il faut dire que pour expliquer le chemin à quelqu'un, il est tellement plus facile de dire "A gauche, à droite, et c'est tout droit" que de montrer le chemin à suivre sur le plan.
Alors, avec mon anglais approximatif (perturbé de mots allemands soi dit en passant), je prenais mon courage à deux mains pour lui montrer la route à suivre sur la carte. Il avait l'air plus éclairé ... Et ça ne m'a pris que 3 minutes ...
Aujourd'hui, un conseiller financier (francophone, ne demandant pas d'honoraires de surcroît) m'attendait pour m'aider à planifier mon devenir Outre-Rhénan. Une heure passée à discuter de ma situation et voilà bien des soucis règlés. Encore une rencontre productive et efficace. Encore une raison pour ne pas devoir être constamment intéressé dans tout ce que l'on fait.
Rendre service, une BA des plus remarquables. Ma préférée.
Hier, arrêt classique à la station service. Après un banal sursaut voyant le prix du SP95, je croisa un Américain. Et oui, il y en a partout ici. Il cherchait simplement son chemin. Après une courte conversation avec le propriétaire de la station service (qui parlait bien évidemment anglais), je le voyais perplexe avec son plan. Je décida de m'avançer vers lui. Il faut dire que pour expliquer le chemin à quelqu'un, il est tellement plus facile de dire "A gauche, à droite, et c'est tout droit" que de montrer le chemin à suivre sur le plan.
Alors, avec mon anglais approximatif (perturbé de mots allemands soi dit en passant), je prenais mon courage à deux mains pour lui montrer la route à suivre sur la carte. Il avait l'air plus éclairé ... Et ça ne m'a pris que 3 minutes ...
Aujourd'hui, un conseiller financier (francophone, ne demandant pas d'honoraires de surcroît) m'attendait pour m'aider à planifier mon devenir Outre-Rhénan. Une heure passée à discuter de ma situation et voilà bien des soucis règlés. Encore une rencontre productive et efficace. Encore une raison pour ne pas devoir être constamment intéressé dans tout ce que l'on fait.
Rendre service, une BA des plus remarquables. Ma préférée.
Reprise difficile
La semaine est déjà bien entamée... Le temps passe trop vite, toujours trop vite. Les journées sont longues pourtant, mais rien n'y fait. Tout passe toujours trop vite. Pas le temps d'en profiter, tiraillé entre le boulot, les amis et la famille, je cours. Simplement. Sans arrêt.
La volonté d'en profiter un maximum, de leur faire passer un agréable séjour dans cette cité touristique qu'est Heidelberg provoque des réveils plus que matinaux. Qu'à cela ne tienne, la semaine prochaine sera plus calme, je retrouverai la solitude qui me caractèrise depuis quelques années déjà.
Cette sensation d'être entouré ne sera que trop brève. L'histoire se répète à chaque fois. Profiter. Ensuite, prendre le temps de se retrouver avec soi-même pour s'organiser des excursions aux quatre coins de l'Europe. Revoir les gens qu'on a rencontré, qu'on ne veut pas perdre de vue. Principe hégémonique: toujours se donner les moyens de réaliser ses projets. Les voyages forment la jeunesse, dit on.
Aujourd'hui, note pessimiste ponctuée d'une lueur d'espoir. Demain, tout ira mieux.
La volonté d'en profiter un maximum, de leur faire passer un agréable séjour dans cette cité touristique qu'est Heidelberg provoque des réveils plus que matinaux. Qu'à cela ne tienne, la semaine prochaine sera plus calme, je retrouverai la solitude qui me caractèrise depuis quelques années déjà.
Cette sensation d'être entouré ne sera que trop brève. L'histoire se répète à chaque fois. Profiter. Ensuite, prendre le temps de se retrouver avec soi-même pour s'organiser des excursions aux quatre coins de l'Europe. Revoir les gens qu'on a rencontré, qu'on ne veut pas perdre de vue. Principe hégémonique: toujours se donner les moyens de réaliser ses projets. Les voyages forment la jeunesse, dit on.
Aujourd'hui, note pessimiste ponctuée d'une lueur d'espoir. Demain, tout ira mieux.
lundi 2 août 2004
Mais où va-t-on ?
Comme diraient certains, c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres. Les grands majors de l'industrie du disque nous tiennent maintenant pieds et poings liés.
Jamais ils ne remettent en cause leur politique de vente car par définition, le consommateur fait ce qu'on lui dit de faire. C'est bien connu. Il est "bête et discipliné". Visiblement, les études menées récemment montrant que le P2P n'est pas la principale cause de la chute des ventes de disques sont sûrement passées à la trappe...
Si la solution trouvée s'annonce plus flexible (développement des sites d'achat de musique en ligne) que l'achat pur et simple d'un CD dans le commerce, il est toutefois dommage que cet oligopole ne veuille voir la réalité en face. Un CD à plus de 20€, c'est tout simplement honteux.
Simplement, certains artistes ont eu la merveilleuse et excellentissime idée d'agrémenter un peu plus l'emballage ce qui conduit à un produit de qualité, agréable. Il devient alors mois douloureux d'acquérir un tel objet...
Le jour où le consortium des maisons de disques aura compris qu'une découverte à moindre prix pousse un peu plus à l'achat, qu'un produit élaboré et recherché rebutte un peu moins le consommateur, un énorme pas sera fait. En attendant...
Jamais ils ne remettent en cause leur politique de vente car par définition, le consommateur fait ce qu'on lui dit de faire. C'est bien connu. Il est "bête et discipliné". Visiblement, les études menées récemment montrant que le P2P n'est pas la principale cause de la chute des ventes de disques sont sûrement passées à la trappe...
Si la solution trouvée s'annonce plus flexible (développement des sites d'achat de musique en ligne) que l'achat pur et simple d'un CD dans le commerce, il est toutefois dommage que cet oligopole ne veuille voir la réalité en face. Un CD à plus de 20€, c'est tout simplement honteux.
Simplement, certains artistes ont eu la merveilleuse et excellentissime idée d'agrémenter un peu plus l'emballage ce qui conduit à un produit de qualité, agréable. Il devient alors mois douloureux d'acquérir un tel objet...
Le jour où le consortium des maisons de disques aura compris qu'une découverte à moindre prix pousse un peu plus à l'achat, qu'un produit élaboré et recherché rebutte un peu moins le consommateur, un énorme pas sera fait. En attendant...
Retour à la normale...
Beaucoup d'entre vous l'aurons remarqué, une certaine période d'inactivité s'est insidieusement immiscée ici. Me voici de retour, les meilleurs choses ont une fin. Les vacances sont terminées...
Beaucoup de choses à raconter, peu de temps pour le faire. Écrire un peu plus chaque jour pour partager les moments vécus ci et là, voila le programme des jours à venir.
En attendant, le devoir m'appelle.
Beaucoup de choses à raconter, peu de temps pour le faire. Écrire un peu plus chaque jour pour partager les moments vécus ci et là, voila le programme des jours à venir.
En attendant, le devoir m'appelle.
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