vendredi 30 septembre 2005

Youpi Matin!!!

Aux aurores du jour (enfin, le soleil n'est toujours pas là), j'ai pu voir un remake de Youpi Matin... Et je vous le répète : j'ai beau être matinal, j'ai mal. La journée ne fait que commencer. Fin prévue d'émission : dans longtemps, je sais pas encore mais vraisemblablement demain matin...

jeudi 29 septembre 2005

Pleiade cinématographique

Demain, je tournerait un remake de "Une journée en enfer" et de "Un jour le plus long" en même temps. Le défi est là, et ce n'est pas pour me déplaire. La journée sera usante, fatiguante, harassante... sinon, ce qu'il y a au bout n'aurait pas autant d'importance.

Après un réveil à 3h, un train à 4h30, un enregistrement à Francfort, puis un potentiel second enregistrement à Manchester, j'arriverai là-bas autour de midi, heure locale. 18 heures en fait pour moi. Mais la journée ne fera que commencer. Après avoir dit que je ne suis pas un terroriste, ni même un bolchévique repenti, j'aurais le droit de sourire pour la photo et de me laver les mains après avoir montrer "patte blanche". Bref, toute une histoire pour traverser un océan. Ce qu'il ne faut pas faire. Ensuite, il y aura le déjeuner (ou le dîner, c'est selon son horloge biologique), puis l'après midi. puis le re-dîner, puis peut-être que j'irai dormir... ou pas. Lorsque le jour commence à 3h et qu'il se termine autour de 6h le lendemain, ca risque de faire mal...

Ensuite, on ira là-bas, puis là-bas et aussi là-bas. Mais pas là-bas, désolé Miss Lulu... De toute façon, je pense en raconte des morceaux ici...

En conclusion, "J'ai beau être matinal, je vais avoir mal"...

mercredi 28 septembre 2005

Pari tenu

Voilà, lorsqu'il est sorti, j'étais dans ma période "releveur de défis". J'ai craqué. Je l'ai acheté. En anglais en plus, tout inconscient que je suis. J'ai dû m'y mettre sérieusement pour ne pas avoir à essuyer l'affront. Quelle désillusion de lire après que la version française paraîsse...
J'ai mis un petit mois pour le lire à force de prendre le train deux fois par jour. J'y suis enfin arrivé. Ne vous inquiétez pas non plus. C'est pas de la grande littérature. Sinon, ca se saurait. Il n'empêche qu'il est fidèle à ses prédécesseurs. L'histoire évolue avec la maturité du héros (et il s'en prend dans la tête le gaillard, croyez moi). Y'a des gentils, des méchants, des énigmes capillo-tractées, des morts et même des survivants (si si, c'est possible, même à Hogwarts). Bref, la même recette qu'avant.

Je suis un consommateur, oui. Mais j'assume totalement. Tant que c'est pour un livre...

lundi 26 septembre 2005

Maman s'occupe de nous...

C'est rassurant de savoir qu'une maman n'est pas très loin. Elle nous demande régulièrement ce que l'on veut manger, nous prépare des petits repas équilibrés (toujours arrosés noyés de sauce, je suis en Allemagne quand même) et fait très attention à notre équilibre mental, physique, etc. Les formations "Life and Work Balance" pour les plus préssurisés d'entre nous (rassurez-vous, je n'en fait pas partie. Je ne suis qu'un sbire au milieu de la foule), le sauna, les courts de tennis et le petit complexe de remise en forme avec même la petite télévision en hauteur pour faire Toutou youtou comme Véronique et Davina, la douche en moins. Quoique, dans les vestiaires des hommes, on n'aimerait ne pas devoir y assister. Inutile de me poser la question au sujet des vestiaires des femmes, je n'en sais rien! Il faut dire que c'est bon de pédaler comme un con individu soucieux de sa silouhette, mais ne voulant pas se confronter à Dame Nature en extérieur, en regardant Viva (c'est comme MTV, mais en pire). Personnellement, j'adore tellement que je l'ai fait une fois. Pour ne pas mourir idiot, hein ! On est bien d'accord... Moi qui préfère courir quelque soit la météo, ca me faisait des trucs tout bizarres partout de gesticuler en regardant la télé. Du grand n'importe quoi. La télé, tout le monde sait que ça se regarde allongé avachi sur un canapé.

Alors voilà, Maman, ce n'est pas Dame Nature. Ce n'est ni Maman (ni la mienne, ni la vôtre... faut pas pousser non plus. Qu'est ce qu'elles viendraient faire ici, je vous le demande ! ). C'est la charmante et élégante multi-nationale qui me donne un revenu mensuel pour subvenir à mes besoins et accessoirement traverser l'Atlantique (il faut que je me prépare psychologiquement à baisser mon pantalon (j'éspère virtuellement) devant ces gentils citoyens américains pour leur montrer que je n'ai pas de bombe cachée quelque part. Non non, je ne suis pas de mauvaise foi mais corrigez moi si je me trompe, j'en serai rassuré)1.
On l'appelera XXX (même si l'anonymat est difficile à conserver) pour faire plus simple. Alors, voilà, XXX nous donne des fruits tous les vendredis midi pour tous les pauvres célibataires qui n'auraient pas de mère ou de femme pour les nourrir le week-end. XXX nous donne des conseils pour savoir comment régler notre chaise de bureau. Elle nous donne également des conseils si l'on veut faire 15 minutes de "gymnastique" am Platz2 tous les jours !!! On peut profiter du sauna, des vestiaires si l'on veut faire du sport "entre midi et deux"3, ou même le soir (si l'on veut rester plus tard pour travailler et si personne ne nous attend, si avoir une vie sociale est un concept inconnu).

En résumé, il y a plein de gens qui travaillent juste pour notre confort. Et ça, je trouve ça vraiment bien. Ensuite, c'est la déformation de l'usage initialement envisagé qui me plaît moins mais c'est une autre histoire. Et il y a même un cabinet médical. Si si et même que j'y suis allé ce matin parce que j'ai attrapé froid samedi et que ca me soulait quelque chose de bien d'aller chez le médécin ici (ça ne va pas commencer après presque 2 ans, non mais!). Je suis ressorti de là avec plein de petites choses bonnes pour mon corps et qui me font me sentir mieux. Et cela m'a évité de perdre une après-midi en allant chez le médecin. Parce que c'est pas tout ça, mais j'ai un voyage à préparer !!! Vendredi, j'envisage de faire un remake du Jour le plus long. Alors, on est quand même bien content quand Maman s'occupe de nous.

1. Soit dit au passage, ça, c'est une parenthèse digne d'un grand professionnel de la digression.
2. Comprendre par là... sans bouger ses fesses de son siège, sinon ca ne serait plus de la gymnastique et puis, on perdrait en productivité. Et puis, ça fait un peu con de bouger de sa chaise pour faire de la gym et ne pas rester au coin café pour boire la solution aux couleurs "Nescafé Cappuchino de Maxell c'est toujours un succès" (un message subliminal s'est subrepticement introduit ici... et c'est pas facile à écrire en plus ! )
3. Ceci est un non sens total. Je vous rappelle qu'ici, c'est l'Allemagne. "Entre midi et deux" n'est pas une expression traduisible facilement. Oh, bien entendu, on pourrait dire "Zwischen zwölf und zwei" mais non en fait. Tout bon traducteur vous dira que cela se traduit par "Schaff mal was, du Faulersack !!", ce qui correspond tout à fait à la coutume "manger avec un lance-pierres".

vendredi 23 septembre 2005

Coup de Poker

Alors qu'un ami n'arrêtait pas de me parler de cela, j'ai finalement craqué. Je sais, c'est mal. Mais je l'ai fait. J'ai tout posé sur la table et nous sommes partis pour quelques heures.
Il avait tout ce qu'il fallait pour faire comme les "pros": la valise, les jetons, le talent et surtout la chance. Peu enclin à perdre ce que j'avais mis sur le tapis, je me retenais. 10 € devant moi. Des piles de jetons bleus, blancs, rouges et noirs. Tout de suite, cela confère un petit quelque chose au jeu. Lorsque le but est d'en avoir plus que l'autre, c'est tout de suite plus motivant... Mais c'est sans considérer que l'autre peut devenir soi-même. La chance tourne toujours très vite dans ces moments-là et toute l'astuce consiste à gérer ce hasard. Autant vous dire que la partie n'est pas facile.
J'avais déjà joué au Texas holden avec des amis. Mais sans de réelles mises. Cela ôte bien entendu toute cette pression car il est bien connu que la mauvaise foi nous guête d'autant plus que lorsque l'on touche à notre argent.

Je n'y avais jamais songé. J'ai testé. Je n'aime vraiment pas jouer de l'argent. Sûrement un reste de l'éducation que j'ai reçue.

mercredi 21 septembre 2005

Marketing Bac +5... toute une histoire.

Alors que je nettoyais allégrement ma boîte aux lettres du nombre incalculable des mails qui traînaient par là depuis plus de 2 ans, je suis tombé sur celui d'une personnalité de la "blogosphère"1. Cette charmante personne, après avoir feint un peu de familiarité en me disant qu'elle avait fait un stage en Allemagne lorsqu'elle était plus jeune et en invoquant une amitié commune, me proposait de tester gratuitement une nouvelle plate-forme pour blogger. Non sans ne pas avoir dit que Blogger, c'était pas bien et qu'on ne pouvait rien faire de bon là dessus... Cela dit, je constate que la plate-forme est toujours gratuite et que le nombre de fonctionnalités augmente régulièrement.
Devant tant de familiarité et de pratiques commerciales peu courantes (du moins, que je n'ai vu que peu souvent), je lui ai alors répondu gentillement. Mail qui n'a jamais eu d'écho. Même pas un "Merci d'avoir accordé un peu d'attention au produit que j'essaie de vendre comme un marchant de tapis". Alors voila, Viabloga, c'est peut être bien... Mais 5€ par mois, c'est quand même bien beurrer les épinards.

Tout ca pour dire que, ce n'est pas parce que vous lisez ces lignes qui vous me connaissez. Vous ne voyez que ce que je veux bien laisser transparaître. Pas plus. Et puis, ce n'est vraiment pas la peine de m'envoyer des mails pour me vendre vos produits... Non merci. C'est peut-être pour cela que Melle Mouche ne m'a jamais répondu. C'est vrai que les scientifiques n'ont jamais eu beaucoup de prédispositions pour la communication.

1. Bac à sable à ciel ouvert. Il est toutefois virtuel et devient le lieu incontournable de rencontres pariso-parisiennes virant parfois à l'escarmouche et aux réglements de comptes. Il ne fallait pas voler soit la pelle, soit le seau, soit le sablier de l'autre...

lundi 19 septembre 2005

Concert de Casseroles

Alors qu'ici, c'est la zizanie électorale, le soleil s'est bien levé comme tous les jours. Les nuages sont absents. Une bien belle journée s'annonce. Je regarde cela de très loin, impuissant, ne comprennant pas tout ce qu'il se passe autour de moi, ne voulant pas comprendre non plus. Un peu désabusé, c'est vrai. De toute façon, je ne peux rien faire face à cela. En tant qu'étranger, je ne peux que subire les résultats de ce coup de poker de Schröder. Et dire qu'il a presque réussi. Celui qui était annoncé largement perdant dans tous les sondages a surprise tout le monde en tallonnant la candidate ultra-libéro-capitaliste au faciès de bouledogue. (C'est méchant ce que je dis là??)

Bref, encore une fois, on nous démontre par a+b (théréome tout aussi important que celui de la tartine1) via un petit tour par la loi de l'emmerdement maximum2 (parce que là, l'Allemagne, elle est pas dans la panade pour essayer de parler d'une seule voix au niveau mondial) que les statistiques, c'est tout ce que l'on veut sauf vrai. Il ne faut jamais croire ces instituts. Il faut dire aussi qu'il faut être très fort et avoir beaucoup d'imagination pour faire parler des chiffres. Personnellement, j'ai jamais entendu un chiffre parler!!

1. Ce thérorème dit qu'une tartine beurrée (ou avec du nutella, de la confiture, bref, l'essentiel, c'est qu'il y ait quelque chose d'un côté) tombera toujours la face beurée sur le sol. Et cela, ce n'est pas de la malchance, c'est de la mécanique. Si quelqu'un a une explication claire et concise, qu'il ne se prive pas. Sinon, je m'amuserai à faire un post là dessus. Je suis sûr qu'il pourra éclairer vos matins difficiles!
2. Aussi connue sous le nom de Loi de Murphy.

jeudi 15 septembre 2005

Une, deux...

Bizarrement, depuis quelques semaines, j'ai repris une activité sprotive beaucoup plus régulière. Avec le retour du printemps (et une semaine plus tard de l'été), j'avais pris l'habitude de courir deux à trois fois par semaine. Juste comme ça. L'objectif était de courir un semi-marathon en septembre. Je suis un peu charette me direz vous. Il y a eu des imprévus de taille et mon emploi du temps a été complétement boulversé (pour mon plus grand bonheur). Bref, comme l'an dernier, le semi tombe à l'eau et je vais me rabattre sur quelque chose de moins violent pour l'organisme. 10 km, ca devrait suffire. Pas d'objectif étant donné que la course sera en pays "valloné". Cela dit, moins de 45 minutes, ca me plairaît assez. Ca sera un amuse-gueule pour le semi-marathon (et pitet même un marathon) l'an prochain.

En espérant que les 2h30 de promenades hebdomadaires ponctuées de séances de natation suffiront. Point positif: quand je cours, je ne pense à rien. Second point positif: après avoir couru, je dors comme un bébé (d'accord... un grand bébé). Finalement, je ne comprends pas ceux qui disent que courir ne sert à rien!

samedi 10 septembre 2005

Dissonance

Plus je relis ce que j'ai écrit récemment, plus je trouve que cela manque de saveur, de style. Cela ne me plaît pas. Panne d'inspiration, l'envie est là pourtant, je passe mes journées à attendre celle qui occupait tant de place ces derniers mois. Il y a peut être un rapport. Et j'en aurais des choses à raconter.

Alors comme vous l'aurez remarqué depuis quelques mois déjà, ici, on tourne au ralenti... en attendant de retrouver ce petit quelque chose qui m'aidait à coucher les impressions sur le papier.

La tête ailleurs, dans les nuages. Sur un nuage, j'ai malheureusement les pieds sur terre. Le quotidien me le rappelle régulièrement. 6200 km.

jeudi 8 septembre 2005

Cotoyer l'ennemi...

Quoi de plus naturel que d'aller taquiner l'adversaire sur son propre terrain? Il ne manquerait plus qu'il soit en confiance...
C'est donc dans cet état d'esprit que nous sommes allés avec des amis regarder le match d'hier... Pour être certain de le voir, un pub irlandais semblait être le lieu idéal étant donné que les bistrots français ne sont pas monnaie courante ici. Alors, nous reproduisimes les clichés tant répandus. Tel le Coq, les 2 pieds dans la m***e (il faut dire que la première mi-temps était mi-figue mi-raisin), on nous entendait. Oui, les Français sont arrogants mais l'essentiel, c'est d'avoir gagné. Parce que franchement, je pense encore être en Allemagne l'été prochain (qui n'est pas si loin que ça à la vitesse avec laquelle les jours défilent) et ca aurait été bien dommage de ne pas y voir la France. Tout n'est pas encore fait... doucement mais sûrement. Encore des petits suisses en dessert ;-)

Deçus de notre prestation d'hier tant l'opposition était peu farouche. Bizarrement, il y avait peu d'Irlandais dans ce pub, mais beaucoup d'Allemands qui étaient bien plus interessés par le match Allemagne-Afrique du Sud. La provocation n'est pas eu l'effet escompté... Tant pis, ca sera pour une prochaine fois!

lundi 5 septembre 2005

Recette de grand-mère?

J'aurais besoin de conseils... Comment dire? Hum... Imaginez vous. Peu importe ce que vous faites de votre journée et de votre soirée, vous vous réveillez tous les jours de la semaine (weekend inclus sinon, c'est moins marrant) aux alentours de 6h30... voire 7h00 dans les grands jours.

Alors voilà, depuis maintenant plusieurs années s'impose à moi un dilemme cornélien tous les weekends. Que je me sois couché à 22h ou à 6h du matin, c'est toujours "tôt" le matin que je me réveille avec une quasi impossibilité de me rendormir (et croyez moi que j'ai essayé). Le problème, c'est lorsque je vis un peu plus la nuit, les journées qui s'en suivent sont relativement difficiles. On a beau se dire que se lever à 9h au plus tard, c'est génial parce que l'on a encore toute la journée devant soi, on aimerait bien en profiter de cette journée!!! Parce que franchement, gaspiller 2h à ne rien faire dans son lit alors qu'on aurait pu se lever à 7h et voir le soleil se lever, c'est quand même honteux!

Si vous aviez une petite recette à me conseiller, ça m'aiderait beaucoup... surtout les weekends parce que la semaine, aucune dérogation!

Un petit voyage à Providence et ses 6 heures de décalages horaires pourra peut-être résoudre le problème. De toute façon, les nuits seront très courtes là-bas. Ne me demandez pas pourquoi, je ne saurais vous répondre.