Décidement, les secondes, les minutes, les heures s'échappent inéxorablement sans que l'on puisse y faire quelque chose. Toujours cette impression d'indicible s'en allant. Le travail m'aura donc pris bien du temps ces dernières semaines. Le changement est radical, fini le stage, le début d'un commencement. Bref, un retour "à la normale"...
Et puis, cette recherche du colocataire aura finalement été fructueuse. Mais mon ex-colocataire nous aura assurément posé des problèmes jusqu'au bout. Il devait être parti le 15 octobre, sa chambre a été libérée le 26. No comment. Simplement une certaine dose d'agacement.
Et demain, c'est relâche !!! Remise des diplômes à Nantes, 10h de train pour y aller. Un week-end marathon. Comme elle le dit si bien, "La SNCF, c'est à nous de vous faire préférer le train ! ". Et bien, j'en profiterai comme il se doit !
Un retour en Allemagne mardi matin, un retour sur la toile prochainement. Beaucoup de choses à dire, peu de temps pour le dire avec la manière, fuite en avant...
jeudi 28 octobre 2004
vendredi 22 octobre 2004
Tolérance aux fautes...
S'il est une chose qui me surprendra toujours ici, Outre-Rhin, c'est cette tolérance aux fautes particulière. Mon allemand est loin d'être parfait, l'anglais, j'en parle même pas... Bref, je suis un bon français digne de ce nom : les langues n'ont jamais été bien lotties chez moi. Un peu trop cartésien dans l'âme peut-être.
Les Allemands ont cette capacité à ne pas réagir lorsque l'on maltraite leur langue. Si au départ, j'ai demandé à ce que l'on me corrige, c'était bien dans l'espoir de m'améliorer. Et bien, ça n'a pas duré longtemps... Maintenant que je fais "partie du paysage", j'ai l'impression de stagner. Finalement, je vais sûrement reprendre ma grammaire maintenant que j'ai assimilé bon nombre d'automatismes !!
Tout cela fait simplement réflechir. Lorsqu'un étranger fait l'effort de parler votre langue, pourquoi vouloir à tout prix le corriger à partir du moment où le message est passé. La communication efficace n'est pas une histoire de beauté de la langue. Tout vient à point pour celui qui sait attendre. Et à l'étranger, il faut savoir être patient...
Les Allemands ont cette capacité à ne pas réagir lorsque l'on maltraite leur langue. Si au départ, j'ai demandé à ce que l'on me corrige, c'était bien dans l'espoir de m'améliorer. Et bien, ça n'a pas duré longtemps... Maintenant que je fais "partie du paysage", j'ai l'impression de stagner. Finalement, je vais sûrement reprendre ma grammaire maintenant que j'ai assimilé bon nombre d'automatismes !!
Tout cela fait simplement réflechir. Lorsqu'un étranger fait l'effort de parler votre langue, pourquoi vouloir à tout prix le corriger à partir du moment où le message est passé. La communication efficace n'est pas une histoire de beauté de la langue. Tout vient à point pour celui qui sait attendre. Et à l'étranger, il faut savoir être patient...
vendredi 15 octobre 2004
III
"Au travail, le plus difficile, c'est d'allumer la petite lampe du cerveau. Après, ça brûle tout seul."
Jules Renard
Quand le temps vous manque...
Les secondes s'enfuient,
Les mots m'échappent,
Les rencontres se mutlitiplient,
Les rhumes s'attrapent,
Voila la vie qui se densifie !
C'est bel et bien parti. La grande aventure de la vie est commencée. Indépendance, inconscience. Rien de bien méchant. Simplement cette innoncence que se perd, cette légèreté plus difficile à conserver.
Le fait d'être à l'étranger ne facilite en rien les choses mais quelle aventure humaine...
Les mots m'échappent,
Les rencontres se mutlitiplient,
Les rhumes s'attrapent,
Voila la vie qui se densifie !
C'est bel et bien parti. La grande aventure de la vie est commencée. Indépendance, inconscience. Rien de bien méchant. Simplement cette innoncence que se perd, cette légèreté plus difficile à conserver.
Le fait d'être à l'étranger ne facilite en rien les choses mais quelle aventure humaine...
mercredi 13 octobre 2004
Quand l'éloge de la paresse prend les devants...
Bonjour Paresse est tout sauf un livre qui se lit légèrement. Rien que pour en annoncer la couleur, l'auteur, Corinne Maier, n'hésite pas à y mettre les formes. De l'art et de la nécessité d'en faire le moins possible en entreprise peut-on lire sur la couverture, sous-titre interpellant le lecteur, et qui plus est, jeune diplômé et cadre que je suis.
La boîte de Pandore a été ouverte. Espérons qu’il subsiste tout de même l’Espoir comme le voudrait la légende car l’univers dépeint dans ces pages est tout sauf l’Eden rêvé de tous qui permettrait un véritable accomplissement de soi ainsi qu’un épanouissement certain. Il s’apparente bien plus à un univers carcéral ou l’employé n’a aucun choix sinon celui de se couler dans le moule, se conformer à l’apathie ambiante. S’adapter en somme mais malheureusement dans le sens coercitif du terme et non dans l’idée d’évoluer. Ainsi, lorsqu’il devient question de la valeur des diplômes acquis, on peut y lire qu’ils ne servent que de garantie « sociale » et non en tant que précieux sésames certifiant qu’un ensemble de connaissances et de compétences fondamentales ont été assimilées.
Alors, plutôt que d’accepter d’emblée ces mises au point, il me paraîtrait plus naturel d’essayer de les comprendre pour faire évoluer la grande entreprise vers un humanisme certain. Peut-être est-ce une utopie… Cela doit sûrement être du à ma courte expérience. Mais que cela soit dit, ce ne sont pas les « Anciens » qui changeront quoi que ce soit car ils sont trop bien campés dans leurs privilèges pour accepter le moindre changement ou alors craignent de ne pouvoir évoluer. Idéalisme certain, mais toutefois les pieds sur terre, il m’est évident que l’Albatros qu’est l’entreprise est bien certainement handicapé par "ses ailes de géant [qui] l’empêchent de marcher", en d’autres termes, son inertie.
En résumé, véritable procès contre l’Entreprise en tant qu'institution, Bonjour Paresse ne cache aucunement griefs et reproches qu’il a à adresser. Triste constat, résultat d’un attentisme et d’un immobilisme consternant. La société change, les mœurs également mais le monde du travail n’évolue guère. Certes les grande théories de management sont régulièrement réactualisées, mais rien n’y fait…
Ce 21me siècle est bien malheureusement le cadre d’une mise en demeure du travail. J’ai la triste impression que personne ne veut le valoriser, et pourtant… la moitié de notre vie, nous travaillerons. Autant prendre le taureau par les cornes ou alors, se laisser aller à une critique sans vergogne de son environnement professionnel (collègues, travail, tâches à effectuer, etc.) comme Max. Je préfère nettement la première solution !!!
Travailler n’est plus à la mode. Aimer son travail l’est encore moins. La mode, simple phénomène de marée qui nous apporte chaque fois de nouvelles choses, ressac incessant. Et pourtant, je suis intimement persuadé qu’il fait partie intégrante d’un phénomène d’accomplissement et d’affirmation de soi, à même hauteur que la musique, la lecture, l’écriture et toutes autres activités annexes ne répondant pas nécessairement à un critère de productivité. Simplement, tout est une question d’intérêt, de motivation... Se construire pour se trouver et réciproquement...
[Ce livre] vous expliquera pourquoi votre intérêt est d’en faire le moins possible, et comment plomber le système sans en avoir l’air.Bref, le ton est lancé : critique, acerbe, acéré, vif. Rien que ça pour juger le monde de l’entreprise sous toutes les coutures, véritable chemin de croix pour certains, traversée interminable du Styx menant au repos bien mérité qu’est la retraite pour d’autres. La vision de cette fonctionnaire employée à temps partiel chez EDF n’est guère joyeuse. Tout est mauvais dans l’entreprise, elle nous exploite, nous avilit au plus au point. Inutile d’y chercher une quelconque reconnaissance, l’estime de soi peut être rangée au placard. Voilà le triste requiem qui est chanté.
La boîte de Pandore a été ouverte. Espérons qu’il subsiste tout de même l’Espoir comme le voudrait la légende car l’univers dépeint dans ces pages est tout sauf l’Eden rêvé de tous qui permettrait un véritable accomplissement de soi ainsi qu’un épanouissement certain. Il s’apparente bien plus à un univers carcéral ou l’employé n’a aucun choix sinon celui de se couler dans le moule, se conformer à l’apathie ambiante. S’adapter en somme mais malheureusement dans le sens coercitif du terme et non dans l’idée d’évoluer. Ainsi, lorsqu’il devient question de la valeur des diplômes acquis, on peut y lire qu’ils ne servent que de garantie « sociale » et non en tant que précieux sésames certifiant qu’un ensemble de connaissances et de compétences fondamentales ont été assimilées.
Seul l’élève qui a eu la capacité de supporter un nombre donné d’années d’études, la stupidité de ses maîtres, l’instinct grégaire et l’esprit d’imitation de ses camarades sera capable de supporter une trentaine de vie d’entreprise, de langue de bois et de tâches répétitives !Certes, les constats faits dans ce livre ne sont pas tous faux. Cependant, de ma maigre expérience, je peux confirmer ou infirmer certaines idées. Ce n’est pas le lieu pour faire un réquisitoire contre ces pages qui se veulent avant tout polémiques et choquantes pour que l’on parle d’elles. Et puis, le style catalogue ne me plaît guère. Mais l’un de ce qui me fait bondir est le suivant :
L’union de WSFL et Xlang est tout aussi importante que les deux nouveaux protocoles. L’intérêt majeur des services web, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du firewall, résidera dans le développement d’applications XML ad hoc. BPEL4WS offrira une méthode plus standardisée pour y parvenir, simplement en fusionnant deux langages déjà connus. Mais il semble que l’on a négligé dans les travaux de développement divers protocoles de processus opérationnels B2B frontaliers, notamment le protocole ebXML, le langage BPML et la toute nouvelle interface WSCI.Raccourci aisé, bêtise humaine incommensurable, incompréhension totale, amalgame farfelu. Voilà qui est dit. Son argument manque de justification. Il s’inscrit directement dans le cadre d’une critique des NTIC (cf. p. 62) et a pour but de démontrer le flou artistique laissé « volontairement » par « la web-tribu ». Et on voit qu’elle n’y comprend vraiment rien car les associations de mots sans aucun sens sont bien présentes. Je dirai simplement que chaque domaine, si pointu soit-il, a ses spécificités qu’il n’est pas si évident d’assimiler. On pourrait alors facilement faire le parallèle avec une langue étrangère (tiens, quel bon exemple ;))...
Je vois certains lecteurs qui se sont endormis sur leur chaise. De quoi s’agit-il ? Quand on lit de telles phrases, on se sent bête, et c’est probablement à cela qu’elles servent, à nous faire toucher du doigt notre infériorité.
Alors, plutôt que d’accepter d’emblée ces mises au point, il me paraîtrait plus naturel d’essayer de les comprendre pour faire évoluer la grande entreprise vers un humanisme certain. Peut-être est-ce une utopie… Cela doit sûrement être du à ma courte expérience. Mais que cela soit dit, ce ne sont pas les « Anciens » qui changeront quoi que ce soit car ils sont trop bien campés dans leurs privilèges pour accepter le moindre changement ou alors craignent de ne pouvoir évoluer. Idéalisme certain, mais toutefois les pieds sur terre, il m’est évident que l’Albatros qu’est l’entreprise est bien certainement handicapé par "ses ailes de géant [qui] l’empêchent de marcher", en d’autres termes, son inertie.
En résumé, véritable procès contre l’Entreprise en tant qu'institution, Bonjour Paresse ne cache aucunement griefs et reproches qu’il a à adresser. Triste constat, résultat d’un attentisme et d’un immobilisme consternant. La société change, les mœurs également mais le monde du travail n’évolue guère. Certes les grande théories de management sont régulièrement réactualisées, mais rien n’y fait…
Ce 21me siècle est bien malheureusement le cadre d’une mise en demeure du travail. J’ai la triste impression que personne ne veut le valoriser, et pourtant… la moitié de notre vie, nous travaillerons. Autant prendre le taureau par les cornes ou alors, se laisser aller à une critique sans vergogne de son environnement professionnel (collègues, travail, tâches à effectuer, etc.) comme Max. Je préfère nettement la première solution !!!
Travailler n’est plus à la mode. Aimer son travail l’est encore moins. La mode, simple phénomène de marée qui nous apporte chaque fois de nouvelles choses, ressac incessant. Et pourtant, je suis intimement persuadé qu’il fait partie intégrante d’un phénomène d’accomplissement et d’affirmation de soi, à même hauteur que la musique, la lecture, l’écriture et toutes autres activités annexes ne répondant pas nécessairement à un critère de productivité. Simplement, tout est une question d’intérêt, de motivation... Se construire pour se trouver et réciproquement...
mardi 12 octobre 2004
Waouh !!
Alors que je déambulais nonchalamment sur les quais de cette petite gare de cette petite ville de 8000 habitants après avoir pris allégrement le bus qui m'y conduisit à l'idée de rentrer tout doucement dans son Chez Soi, je fus rapidement surpris par un bruit sourd, lointain. Les indiens (cf. Lucky Luke) auraient collé l'oreille au sol pour entendre ces vibrations.
Et là, je me disai ... Voilà le S-Bahn qui arrive. Il s'agit de l'équivalent de notre TER bien que la comparaison soit hâtive. Le transport ferroviaire inter-urbain est bien plus développé qu'en France surtout grâce à ces nombreuses interconnexions avec les réseaux intra-urbains (Bus et Tramway bizarrement également appelés S-Bahn). Et bien non, il s'agissait simplement de l'ICE (InterCity Express - équivalent de notre TGV français, qui fait maintenant partie de notre fierté patriotique, mais en moins rapide !!!). Je peux vous assurer que lorsqu'un TGV traverse une petite gare, il ralentit et passe doucement (cf. Contournement de la couronne parisienne) alors qu'ici, il ne ralentit aucunement. Les vibrations produites par son passage sont facilement discernables. Mais c'est ce souffle, un peu à la manière d'une déflagration, qui m'a surpris à deux mètres de la voie. L'espace d'un instant, j'ai pensé aux inconscients qui étaient à trente centimètres de la bordure du quai. Ils n'avaient pas l'air impressionnés, sauf peut-être une de leurs mèches rebelles qui s'était évadée de l'emprise d'un quelconque brushing.
Et finalement, deux minutes plus tard, le S-Bahn est arrivé, comme un cheveu sur la soupe, tranquillement, sans soubresant. Constrastant véritablement avec l'évènement précédent... une courte période de questionnement et d'interrogations dans une journée routinière. Echappatoire...
Et là, je me disai ... Voilà le S-Bahn qui arrive. Il s'agit de l'équivalent de notre TER bien que la comparaison soit hâtive. Le transport ferroviaire inter-urbain est bien plus développé qu'en France surtout grâce à ces nombreuses interconnexions avec les réseaux intra-urbains (Bus et Tramway bizarrement également appelés S-Bahn). Et bien non, il s'agissait simplement de l'ICE (InterCity Express - équivalent de notre TGV français, qui fait maintenant partie de notre fierté patriotique, mais en moins rapide !!!). Je peux vous assurer que lorsqu'un TGV traverse une petite gare, il ralentit et passe doucement (cf. Contournement de la couronne parisienne) alors qu'ici, il ne ralentit aucunement. Les vibrations produites par son passage sont facilement discernables. Mais c'est ce souffle, un peu à la manière d'une déflagration, qui m'a surpris à deux mètres de la voie. L'espace d'un instant, j'ai pensé aux inconscients qui étaient à trente centimètres de la bordure du quai. Ils n'avaient pas l'air impressionnés, sauf peut-être une de leurs mèches rebelles qui s'était évadée de l'emprise d'un quelconque brushing.
Et finalement, deux minutes plus tard, le S-Bahn est arrivé, comme un cheveu sur la soupe, tranquillement, sans soubresant. Constrastant véritablement avec l'évènement précédent... une courte période de questionnement et d'interrogations dans une journée routinière. Echappatoire...
II
"La vie, c'est le truc qui passe pendant qu'on multiplie les projets"
"Une heure n'est pas qu'une heure, c'est un vase rempli de parfums, de sons, de projets et de climats."
En résumé, je me disperse dans de mutliples initiatives... Peu de temps pour écrire mais des posts conséquents prochainement !
John Lennon
"Une heure n'est pas qu'une heure, c'est un vase rempli de parfums, de sons, de projets et de climats."
Marcel Proust
Extrait de Le temps retrouvé
Extrait de Le temps retrouvé
En résumé, je me disperse dans de mutliples initiatives... Peu de temps pour écrire mais des posts conséquents prochainement !
jeudi 7 octobre 2004
I
Innovation, nouveauté. Vous m'en direz tant !!!! Une idée qui germait dans ma petite tête... À partir d'aujourd'hui, je vais essayer, tous les jours, - autant que faire se peut - de poster une citation (ou plusieurs) qui traduira l'état d'esprit du moment.
"Learn from yesterday, live for today, hope for tomorrow. The important thing is not to stop questioning."
"Le sens de l'émerveillement est un gage de bonheur car la vie, pour peu qu'on sache lui forcer la main, ne refuse jamais à l'homme les occasions de s'émerveiller."
"Learn from yesterday, live for today, hope for tomorrow. The important thing is not to stop questioning."
Albert Einstein
"Le sens de l'émerveillement est un gage de bonheur car la vie, pour peu qu'on sache lui forcer la main, ne refuse jamais à l'homme les occasions de s'émerveiller."
Ginette Quirion
Ecoligiquement viable, économiquement également !!
Maintenant que je suis engagé (avec un vrai contrat) en non plus dans un vide incommensurable, j'ai la chance de pouvoir prétendre au Job-Ticket, fameuse carte donnant accès au réseau de transport en commun. Ce ne fût pas chose facile. N'étant ni étudiant (un étudiant français en Allemagne n'est plus un étudiant, c'est bien connu*), ni un véritable "Mitarbeiter", je ne pouvais me procurer le fameux sésame qui m'ouvrirait les portes des bus et autres S-Bahn...
Alors, certes, je ne leurre personne en disant que ceci n'a qu'un but : dépenser moins en essence dans ce pays qui a vu le prix au litre flamber ces derniers temps. Car niveau budget, les frais s'en trouvent divisés par quatre. Non négligeable. Alors, même si au lieu de mettre 25 minutes pour me rendre au boulot, je mets deux fois plus de temps, même si les horaires à respecter sont une chose plutôt contraignante, les arguments de poids sont là. Une baisse drastique des coûts m'étant imputés, de la pollution que j'engendrais auparavant, un gain impressionnant en "Temps disponible pour activités annexes" (Lecture, apprentissage de l'espagnol - va peut-être falloir que je m'y mette sérieusement d'ailleurs), moins de "stress" - et oui, les allemands sont loin d'être courtois et prudents sur les routes -, et j'en oublie.
Et puis, il y a ces petites choses de la vie qui m'émerveillent. Le contact des gens, des regards échangés, des sourires, quelques mots. Histoire de s'impreigner un peu plus de cette culture que l'on connait mal. Ces petits rien qui démontrent une humanité sans limite...
*La carte d'étudiant ne m'a servi à rien. Il fallait être inscrit dans une université de la région pour pouvoir obtenir le pass étudiant. Rien que ça...
Alors, certes, je ne leurre personne en disant que ceci n'a qu'un but : dépenser moins en essence dans ce pays qui a vu le prix au litre flamber ces derniers temps. Car niveau budget, les frais s'en trouvent divisés par quatre. Non négligeable. Alors, même si au lieu de mettre 25 minutes pour me rendre au boulot, je mets deux fois plus de temps, même si les horaires à respecter sont une chose plutôt contraignante, les arguments de poids sont là. Une baisse drastique des coûts m'étant imputés, de la pollution que j'engendrais auparavant, un gain impressionnant en "Temps disponible pour activités annexes" (Lecture, apprentissage de l'espagnol - va peut-être falloir que je m'y mette sérieusement d'ailleurs), moins de "stress" - et oui, les allemands sont loin d'être courtois et prudents sur les routes -, et j'en oublie.
Et puis, il y a ces petites choses de la vie qui m'émerveillent. Le contact des gens, des regards échangés, des sourires, quelques mots. Histoire de s'impreigner un peu plus de cette culture que l'on connait mal. Ces petits rien qui démontrent une humanité sans limite...
*La carte d'étudiant ne m'a servi à rien. Il fallait être inscrit dans une université de la région pour pouvoir obtenir le pass étudiant. Rien que ça...
mardi 5 octobre 2004
Questions d'éthique
Plusieurs lecteurs que je connais personnellement m'ont déjà demandé pourquoi je ne faisais que des allusions concernants certains sujets.
Et bien, c'est très simple. Tout d'abord, les propos tenus ici n'engagent que son auteur. (Ceci est également valable pour les commentaires mais si un commentaire non reçevable s'immiscait un jour, il serait bien évidemment supprimé dès que possible). Puis, dans un souci d'intégrité, je ne parlerai pas de l'entreprise pour laquelle je travaille. Pour ne pas en faire la pub ou pour ne pas la dénigrer. Certains ont pu en faire les frais même si le fond semblait justifié. De mon côté, je ferai (et ai fait) des références et autres allusions à mon travail, mais n'en ferai jamais quant au contexte.
Ce souci d'intégrité, de responsabilité, de respect vis à vis du lectorat et de ce qui m'entoure, je le retrouve également chez d'autres.
Et voilà également pourquoi je ne parle pas d'autres aventures rocambolesques. Non pas par peur d'assumer mes propos (loin de moi cette idée) mais bien plus par crainte d'impliquer des personnes à la discussion sans leur consentement. Rien que pour cela, je ne fais que de simples allusions, rien de plus. Si ces personnes lisent ce blog, c'est alors seulement à ce moment qu'elles se reconnaîtront.
Préserver l'anonymat en somme, bien que je doute fort qu'il soit d'une invulnérabilité absolue.
Et bien, c'est très simple. Tout d'abord, les propos tenus ici n'engagent que son auteur. (Ceci est également valable pour les commentaires mais si un commentaire non reçevable s'immiscait un jour, il serait bien évidemment supprimé dès que possible). Puis, dans un souci d'intégrité, je ne parlerai pas de l'entreprise pour laquelle je travaille. Pour ne pas en faire la pub ou pour ne pas la dénigrer. Certains ont pu en faire les frais même si le fond semblait justifié. De mon côté, je ferai (et ai fait) des références et autres allusions à mon travail, mais n'en ferai jamais quant au contexte.
Ce souci d'intégrité, de responsabilité, de respect vis à vis du lectorat et de ce qui m'entoure, je le retrouve également chez d'autres.
Et voilà également pourquoi je ne parle pas d'autres aventures rocambolesques. Non pas par peur d'assumer mes propos (loin de moi cette idée) mais bien plus par crainte d'impliquer des personnes à la discussion sans leur consentement. Rien que pour cela, je ne fais que de simples allusions, rien de plus. Si ces personnes lisent ce blog, c'est alors seulement à ce moment qu'elles se reconnaîtront.
Préserver l'anonymat en somme, bien que je doute fort qu'il soit d'une invulnérabilité absolue.
lundi 4 octobre 2004
Échos et lectorat ...
S'il est une question souvent abordée concernant les weblogs, il s'agit bien de celle de l'audience. Le Weblog, fruit d'une initiative personelle visant à partager avec le plus grand nombre une expérience ou alors support anonyme contant les états d'âmes et autres ressentis. Outil techonologique (ou relatant des nouvelles technologies) pour certains, véritables carnets de vie pour d'autres. Le Blog peut même revêtir tous ces aspects à la fois.
Mais la durée de vie de ce dernier est fortement dépendante de la motivation de l'écrivain, de ce qu'il a à dire et bien évidemment de l'audience. Je me souviens de Bertrand qui, à ses débuts, déplorait l'absence de commentaires. Régulièrement, Mouche publie sur les tenants et aboutissants de la présence d'un lectorat.
Mais ce qui m'impressionne le plus, c'est avant tout la constance et l'effort d'écriture. À cela, je ne peux que tirer mon chapeau car l'écriture est chronophage comme nous le rappellait si bien Morgan il y a quelques temps.
En ce qui me concerne, je qualifierai mon parcours dans la blogosphère de chaotique. Peu de lecteurs, peu de commentaires. Sûrement des posts trop peu polémiques et incitatifs. Toute est question de finalités.
Mais assurément, l'écriture est motivé par la présence d'un lectorat. À quoi bon avoir des choses à raconter pour n'avoir personne qui les entende ?
Mais la durée de vie de ce dernier est fortement dépendante de la motivation de l'écrivain, de ce qu'il a à dire et bien évidemment de l'audience. Je me souviens de Bertrand qui, à ses débuts, déplorait l'absence de commentaires. Régulièrement, Mouche publie sur les tenants et aboutissants de la présence d'un lectorat.
Mais ce qui m'impressionne le plus, c'est avant tout la constance et l'effort d'écriture. À cela, je ne peux que tirer mon chapeau car l'écriture est chronophage comme nous le rappellait si bien Morgan il y a quelques temps.
En ce qui me concerne, je qualifierai mon parcours dans la blogosphère de chaotique. Peu de lecteurs, peu de commentaires. Sûrement des posts trop peu polémiques et incitatifs. Toute est question de finalités.
Mais assurément, l'écriture est motivé par la présence d'un lectorat. À quoi bon avoir des choses à raconter pour n'avoir personne qui les entende ?
Les goûts et les couleurs
Un article plutôt anecdotique pour tous ceux qui persistent à ne voir aucune différence entre les produits destinés aux Français et ceux destinés aux Allemands.
Un peu à la manière du géant Coca-Cola qui fabrique la célèbre boisson directement dans le pays en utilisant chaque fois une recette bien précise (qui dif), Nutella fait de même.
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas mais sont bien avant tout des facteurs culturels. Encore une chose que les industriels ont bien comprise.
Un peu à la manière du géant Coca-Cola qui fabrique la célèbre boisson directement dans le pays en utilisant chaque fois une recette bien précise (qui dif), Nutella fait de même.
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas mais sont bien avant tout des facteurs culturels. Encore une chose que les industriels ont bien comprise.
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