L'immeuble 263, Prinsengracht comportent deux parties :
- Un bâtiment sur rue
- Une Annexe
Sur le petit carnet que l'on peut se procurer à l'entrée, on peut y lire
Nous espérons que cette visite gravera à jamais dans votre mémoire le souvenir des victimes juives pendant la Seconde Guerre mondiale.
Cette visite nous montre le revers de l'Histoire telle que nous l'avons apprise. Avec des mots simples (ceux d'Anne Frank), un style épuré, on découvre pièce par pièce la vie quotidienne de ces clandestins. Cet éclairage empreint d'une touche d'humanité et de proximité m'a bien plus interpellé que nos cours d'Histoire magistraux pendant lesquels nous entendions clamer haut et fort "Le devoir de mémoire est essentiel pour qu'un tel massacre ne se reproduise plus.". Cette démystification culturelle de l'holocauste n'a, à mon avis, pas contribué de la plus belle manière à la mémoire des victimes. Cette distance placée entre nous et l'événement n'a fait qu'amoindrir le symbole que cela représente mais il aurait était bien difficile de procéder différemment. En conclusion, une vision plus intimiste et plus réaliste sans pour autant être brutale ou violente, voici le bilan de déambulations au sein de cette demeure.
Et cerise sur le gâteau, dans ce lieu inspirant un respect des plus profonds où il ne viendrait à l'idée d'aucune personne censée de photographier ou de filmer quelque endroit de cette demeure, quelques touristes dénués de bon sens et de réflexion s'adonnèrent à la magie du flash, en dépits des avertissements placés ci et là. Un bien piètre geste qui ne mériterait pas d'avoir pu exister. Un manque profond de respect, de bon sens tout simplement.
En résumé, si vous passez par Amsterdam, faites un arrêt au 263, Printengracht lorsque vous flânerez sur les berges des différents canaux ! Une maison qui nous apprend bien plus que l'Histoire grâce à sa touche humaniste et intimiste.
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