22h, 22°C, Taux d'humidité de 80%, Pression de 1015 mbar... Décidement, ce panneau lumineux de cette pharmacie s'affole.
L'été est là, enfin ! J'ai bien cru qu'après le printemps, c'était déjà l'automne. Une atmosphère chaude, humide mais pas orageuse. Trop chaud, trop vite. L'organisme s'habitue avec plaisir mais aussi avec difficulté. Trop chaud pour se laisser tomber dans les bras de Morphée. La douche s'impose, fraîche, impressionante de bienfaits.
Voila 0h30 qui s'affiche. Je ferme les yeux. Le soleil du matin viendra me chatouiller le visage comme tous les jours de ce mois de juillet à partir de 5h30 grâce à se volet roulant qui n'est plus de première fraîcheur.
6h ... il est encore trop tôt. 6h30... j'entends quelque chose... Hands Clean, Alanis Morissette ... Une fois ce morceau terminé, je me lèverai.
7h, la voiture démarre. 18°C. Décidement, il fait trop chaud pour un ch'ti. Mais c'est tellement agréable...
mercredi 21 juillet 2004
mardi 20 juillet 2004
Checkpoint
Bilan d'un Stage de Fin d'études à 8 semaines de son écheance...
Tentative de retrouvailles avec "Productivité".
- Rapport de stage : 60 pages... Rien à dire. Que du bonheur !
- Rapport de séjour à l'étranger : en phase de finalisation (le même que l'an dernier :D), quelques liens intéressants à y ajouter.
- Travail accompli cette semaine : inexistant ... Il me reste encore tout à faire si je veux partir Jeudi soir en vacances.
Tentative de retrouvailles avec "Productivité".
lundi 19 juillet 2004
TV5 - Francophonie et télévision
Quelle ne fût pas ma surprise lorsque je découvris ébailli qu'il y avait des chaînes françaises sur le câble allemand. Après avoir éprouver toutes les combinaisons possibles et inimaginables, je me laissais lentement tenter par un "petit France 3, région Alsace". Ca vaut son pesant de cacahuètes et au moins, le dépaysement n'est pas total !!! Quel bonheur d'entendre parler français autour de soi ;)
Et puis, ayant plusieurs possiblités, je surfais allégrement sur les différents canaux. TV5, un brin repoussant à ses débuts (les émissions suisses et belges peuvent concurrencer par moment les émissions allemandes, croyez-moi!!), a mérité un deuxième examen. Après être tombé sur "Acoustic", magazine, qui comme son nom l'indique, privilègie le côté brut de la musique, je fûs rapidement comblé ! Cette courte émission, toujours peuplée d'artistes étonnants (la semaine dernière Tété, mais il y eût également Corneille, la Grande Sophie et beaucoup d'autres) s'adonnant aux joies du live acoustic est un régal de chaque instant.
Mais tout ceci ne s'arrête pas là... Guillaume Durand y a une très bonne émission nommée "Trafic.Musique". D'une durée de plus de deux heures, ce "divertissement" se décrit comme :
Un bien beau programme lorsque l'on connaît les invités qui entre sur le plateau. Hier soir, je suis retombé dessus par hasard. La première fois, j'avais déjà été séduit en assistant aux élucubrations d'un Keziah Jones magique nous interprétant Femiliarise suivi d'un boeuf agrémenté de quelques reprises de Jimmy Hendrix. En d'autres termes, en cinq minutes, la magie était là. Alors, hier lorsque je retombe par accident sur cette émission, j'aperçois Brian Molko (Placebo), Jimmy Page. Bref, je vois défiler toute une pleïade d'artistes tous aussi extraordinaires les uns que les autres (Phoenix, Keziah Jones, Franz Ferdinand, Steve Winwood) entrecoupés de reportages sur les Beatles à propos de la sortie posthume de Let it be Naked. Tout simplement rafraîchissant et passionant !
Cerise sur le gâteau, j'ai découvert tout à la fin que c'était une rediffusion avec cinq mois de décalage ... Et dire que je n'ai jamais acheter de programme télé, j'aurais peut être dû et j'aurais alors pu découvrir bien plus tôt cette très bonne émission !
Finalement, TV5 se fait l'écho de la culture francophone dans le monde : mission accomplie ! Et pour couronner le tout, on peut voir tous les jours notre Béatrice Schonberg nationale nous dire "Bonne soirée à vous qui nous suivez depuis l'étranger". C'est pas magnifique ?
Un conseil : tous les vendredi à 20h et les dimanche à 22h25, campez devant votre télévision. Un vrai moment de déléctation auditive.
Et puis, ayant plusieurs possiblités, je surfais allégrement sur les différents canaux. TV5, un brin repoussant à ses débuts (les émissions suisses et belges peuvent concurrencer par moment les émissions allemandes, croyez-moi!!), a mérité un deuxième examen. Après être tombé sur "Acoustic", magazine, qui comme son nom l'indique, privilègie le côté brut de la musique, je fûs rapidement comblé ! Cette courte émission, toujours peuplée d'artistes étonnants (la semaine dernière Tété, mais il y eût également Corneille, la Grande Sophie et beaucoup d'autres) s'adonnant aux joies du live acoustic est un régal de chaque instant.
Mais tout ceci ne s'arrête pas là... Guillaume Durand y a une très bonne émission nommée "Trafic.Musique". D'une durée de plus de deux heures, ce "divertissement" se décrit comme :
Entre talk-show et scène live, "Trafic" est le rendez-vous de toutes les musiques, du classique au rap, du rock à la techno...
Un bien beau programme lorsque l'on connaît les invités qui entre sur le plateau. Hier soir, je suis retombé dessus par hasard. La première fois, j'avais déjà été séduit en assistant aux élucubrations d'un Keziah Jones magique nous interprétant Femiliarise suivi d'un boeuf agrémenté de quelques reprises de Jimmy Hendrix. En d'autres termes, en cinq minutes, la magie était là. Alors, hier lorsque je retombe par accident sur cette émission, j'aperçois Brian Molko (Placebo), Jimmy Page. Bref, je vois défiler toute une pleïade d'artistes tous aussi extraordinaires les uns que les autres (Phoenix, Keziah Jones, Franz Ferdinand, Steve Winwood) entrecoupés de reportages sur les Beatles à propos de la sortie posthume de Let it be Naked. Tout simplement rafraîchissant et passionant !
Cerise sur le gâteau, j'ai découvert tout à la fin que c'était une rediffusion avec cinq mois de décalage ... Et dire que je n'ai jamais acheter de programme télé, j'aurais peut être dû et j'aurais alors pu découvrir bien plus tôt cette très bonne émission !
Finalement, TV5 se fait l'écho de la culture francophone dans le monde : mission accomplie ! Et pour couronner le tout, on peut voir tous les jours notre Béatrice Schonberg nationale nous dire "Bonne soirée à vous qui nous suivez depuis l'étranger". C'est pas magnifique ?
Un conseil : tous les vendredi à 20h et les dimanche à 22h25, campez devant votre télévision. Un vrai moment de déléctation auditive.
Accident bête...
Et oui, l'informatique, outil des plus aléatoires et capricieux...
Alors que je mettais à jour ma template (modèle de présentation pour les non-initiés), un problème anodin lors de la validation et la voici à 90% effacée...Elle était si jolie :D
Au moins, je sais ce que je vais faire aujourd'hui. Le temps passera plus vite!!!
Alors que je mettais à jour ma template (modèle de présentation pour les non-initiés), un problème anodin lors de la validation et la voici à 90% effacée...Elle était si jolie :D
Au moins, je sais ce que je vais faire aujourd'hui. Le temps passera plus vite!!!
dimanche 18 juillet 2004
Escapades
Parti à l'aventure vers 13h30, rien ne me prédisait ce qui allait se passer... Une petite balade à vélo le long de Neckar pour finalement profiter du soleil, sentir ses rayons darder l'epiderme. Quel moment appréciable après ces semaines de grisaille. 1h30 de farniente avec une vue superbe sur la vieille ville, le Neckar et la château en arrière plan. J'ai bien regretté de ne pas avoir emmené mon appareil photo!!! Bref...
Comme rester à ne rien faire n'est pas mon genre. J'enfourcha de nouveau mon fidèle dextrier pour un second périple... direction le château qui surplombe la ville. Après moults lacets, une fois arrivé à destination, je décida de continuer pour aller vers "Königstuhl" (trône du Roi en français :), vous comprendrez par la suite). Et là, quelle n'est pas ma surprise lorsque je m'apreçois que la route fait tout le tour de la montagne (ou grosse colline, comme vous voulez ;)) Les ascensions, c'est vraiment pas évident et la voiture est bien plus pratique de ces moments-là...Finalement, j'arrive au sommet... Déception !!! Ca casse vraiment pas 3 pattes à un canard comme dirait l'autre ! 550 m d'altitude, un panorama sur toute la vallée et sur toute la région... de quoi en mettre plein les mirettes !! De là, on domine toute la région et dans toutes les directions !
Un fois l'oeil rincé, la descente s'amorce... Tout doucement au départ (50 km/h), les 70 km/h sont rapidement atteints!!! Au moins, je suis pas monté pour rien ;) Et finalement, un retour tranquille chez soi.
Bilan : 42 km, 8 km d'ascension, 4h de soleil à mon actif depuis le début du mois... et finalement une bonne glace bien méritée dans un instant!!! Une journée bien remplie.
Comme rester à ne rien faire n'est pas mon genre. J'enfourcha de nouveau mon fidèle dextrier pour un second périple... direction le château qui surplombe la ville. Après moults lacets, une fois arrivé à destination, je décida de continuer pour aller vers "Königstuhl" (trône du Roi en français :), vous comprendrez par la suite). Et là, quelle n'est pas ma surprise lorsque je m'apreçois que la route fait tout le tour de la montagne (ou grosse colline, comme vous voulez ;)) Les ascensions, c'est vraiment pas évident et la voiture est bien plus pratique de ces moments-là...Finalement, j'arrive au sommet... Déception !!! Ca casse vraiment pas 3 pattes à un canard comme dirait l'autre ! 550 m d'altitude, un panorama sur toute la vallée et sur toute la région... de quoi en mettre plein les mirettes !! De là, on domine toute la région et dans toutes les directions !
Un fois l'oeil rincé, la descente s'amorce... Tout doucement au départ (50 km/h), les 70 km/h sont rapidement atteints!!! Au moins, je suis pas monté pour rien ;) Et finalement, un retour tranquille chez soi.
Bilan : 42 km, 8 km d'ascension, 4h de soleil à mon actif depuis le début du mois... et finalement une bonne glace bien méritée dans un instant!!! Une journée bien remplie.
vendredi 16 juillet 2004
Dactylographie d'ailleurs
Aux premiers jours effrayé par un clavier qui ne ressemblait en rien à tout ce que j'avais vu, les signes caballistiques comme ß ä ö ü m'empêchaient d'avoir une prose compréhensible. Le clavier "QWERTZ" n'arrange rien à la situation... Les accents sont une corvée de chaque instant mais devant une si belle langue, l'effort est minimisé.
Et puis, il y a quelques temps, grande découverte... comment faire le c cédille (spécificité purement francophone) puisqu'il n'apparaît pas sur ce clavier étrange... Simplement en pressant la touche "ALT" puis en tapant 135 sur le clavier. On relâche la touche ALT et hop, un ç!!!!
Et pour le i tréma (très important ), il faut "simplement" faire ALT + 0239...
Tout simplement jubilatoire, je vais pouvoir écrire un français parfait!!!
Décidement, être à l'étranger, c'est à vous décourager d'écrire correctement. :)
Et puis, il y a quelques temps, grande découverte... comment faire le c cédille (spécificité purement francophone) puisqu'il n'apparaît pas sur ce clavier étrange... Simplement en pressant la touche "ALT" puis en tapant 135 sur le clavier. On relâche la touche ALT et hop, un ç!!!!
Et pour le i tréma (très important ), il faut "simplement" faire ALT + 0239...
Tout simplement jubilatoire, je vais pouvoir écrire un français parfait!!!
Décidement, être à l'étranger, c'est à vous décourager d'écrire correctement. :)
jeudi 15 juillet 2004
Lorsque réduction rime avec délocalisation...
Triste ironie du sort en ce vingt-et-unième siècle. Après avoir combattu des années durant pour obtenir toujours plus d'avantages sociaux, les 35 heures appraîssaient comme une initiative bien acceuillie. Mais l'ouverture du marché européen depuis le premier mai, la concurrence des pays de l'Est on tout remis en question dans les hautes sphéres managériales.
Lorsque la machine sociale s'emballe alors que la machine économique tourne au ralenti, le moindre grain de sable impose un frein, inexorablement. Économiquement non viables, les 35 heures ont eu le mérite de pointer les carences du système. Les charges salariales augmentant, l'opportunité de trouver de la main d'oeuvre moins onéreuse, toutes ces remarques font réflechir. L'ouverture du marché européen, une mondialisation de plus en plus omniprésente, un changement de mentalité peut-être. Parce que les entreprises ne sont pas là pour faire la charité (et qu'il est bien connu que "toute charité bien ordonnée commence par soi-même", d'ailleurs, qui refuserait une augmentation de salaire ??), que ce qui n'est pas économiquement viable est amené à disparaître, la réaction était prévisible.
En Allemagne, où le débat fait rage, il est question de supprimer la sixième semaine de congés payés alors qu'en France, il est question de passer à la semaine de 36 heures. Parce que les coûts de production sont devenus de plus en plus élevés, les entreprises cherchent désesprérement à les minimiser... L'Est semblant être une solution envisageable. Alors, pour redevenir compétitifs, la vieille Europe doit sacrifier un peu de ses privilèges.
Si la réalité nous rattrape, c'est sûrement parce que nous n'avons pas su regarder ensemble devant nous, peut-être trop égoistes, assoifés de privilèges. D'ailleurs l'élu CFDT cherché des négociations dans le cas Bosch a lui-même concédé : "On n'a pas l'impression d'avoir signé un très très bon accord, mais c'était le moins mauvais compromis possible".
Alors, je pense que l'assouplissement des 35 heures devient une réalité de plus en plus urgente. Bien que déjà engagé depuis le 17 janvier 2003, il apparaît clairement que cela doit être poursuivi afin de dynamiser le marché français, de rendre la France de nouveau compétitive.
Lorsque la machine sociale s'emballe alors que la machine économique tourne au ralenti, le moindre grain de sable impose un frein, inexorablement. Économiquement non viables, les 35 heures ont eu le mérite de pointer les carences du système. Les charges salariales augmentant, l'opportunité de trouver de la main d'oeuvre moins onéreuse, toutes ces remarques font réflechir. L'ouverture du marché européen, une mondialisation de plus en plus omniprésente, un changement de mentalité peut-être. Parce que les entreprises ne sont pas là pour faire la charité (et qu'il est bien connu que "toute charité bien ordonnée commence par soi-même", d'ailleurs, qui refuserait une augmentation de salaire ??), que ce qui n'est pas économiquement viable est amené à disparaître, la réaction était prévisible.
En Allemagne, où le débat fait rage, il est question de supprimer la sixième semaine de congés payés alors qu'en France, il est question de passer à la semaine de 36 heures. Parce que les coûts de production sont devenus de plus en plus élevés, les entreprises cherchent désesprérement à les minimiser... L'Est semblant être une solution envisageable. Alors, pour redevenir compétitifs, la vieille Europe doit sacrifier un peu de ses privilèges.
Si la réalité nous rattrape, c'est sûrement parce que nous n'avons pas su regarder ensemble devant nous, peut-être trop égoistes, assoifés de privilèges. D'ailleurs l'élu CFDT cherché des négociations dans le cas Bosch a lui-même concédé : "On n'a pas l'impression d'avoir signé un très très bon accord, mais c'était le moins mauvais compromis possible".
Alors, je pense que l'assouplissement des 35 heures devient une réalité de plus en plus urgente. Bien que déjà engagé depuis le 17 janvier 2003, il apparaît clairement que cela doit être poursuivi afin de dynamiser le marché français, de rendre la France de nouveau compétitive.
mercredi 14 juillet 2004
Pourquoi écrire ???
Question trépidante, intéressante, énigmatique lorsque l'on connait mon rapport à l'écriture. Scientifique, cartésien dans l'âme, l'inutile est jugé superflu. Jouer avec les mots l'est encore plus. Adepte d'une communication efficace, effective et claire. Ecrire... activité indispensable, facteur d'intégration, de communication.
Communication... unique moyen de s'exprimer, sous diverses formes mais toutes dépendantes d'une seule et même chose : une culture de la langue. Langue maternelle tant entendue, tant maîtrisée qu'elle nous apparaît simple et naturelle. Constat bien précaire une fois à l'étranger ! Communiquer est à mon sens les trois quarts de sa personnalité, le dernier consistant à se faire une opinion, se poser des questions (les bonnes de préférence :)).
L'étranger... expérience désolante à ses débuts, enrichissante une fois terminée. Fortement liée à la personnalité de chacun, s'extravertir m'apparaît comme étant la meilleure solution. Oublier les a prioris, les préjugés, se lancer dans la bataille, ne plus jouer avec les mots, devenir tributaire d'une langue bien mal maîtrisée. Voila peut-être les raisons d'un retour aux sources. Ecrire parce que ne savoir parler, pour obtenir les réponses souhaitées. Ecrire simplement pour avoir un écho.
Les échanges épistolaires, largement démocratisés et bien plus rapides depuis l'arrivée d'Internet, sorte de cordon ombilical traversant la frontière, une bouffée d'oxygène. Parce qu'il est difficile de ne pas penser d'où l'on vient, l'échange est nécéssaire, toujours bienvenu, réconfortant, rassurant. Qui n'a jamais désiré recevoir du courrier étant petit ? Voyant nos parents crouler sous les enveloppes, ne nous rendant pas bien compte de ce qu'il s'agissait, le moment jubilatoire dedié à l'ouverture de l'enveloppe n'était que trop court. Trop ponctuel. Seulement, maintenant, les années ont passé. Les gestes sont toujours les mêmes. Malheureusement, les contenus ont changé... Courriers administratifs et autres paperasses ont trouvé place dans la boîte aux lettres. On n'en oublie pas pour autant la délectation avec laquelle on ouvre les enveloppes à l'approche du basculement dans l'année supérieure, moment intense, communication à sens unique. Merci.
Finalement, à l'étranger, une sorte de double vie s'installe et l'on devient le trait d'union entre deux cultures. Difficultés, incompréhensions forcent la séparation. Ecrire devient alors un échappatoire vers un monde compréhensible, dans lequel on s'amuse avec les mots. On y retrouve le plaisir de la langue devenant un véritable alchimiste de peur d'oublier, accompagné d'un sentiment de fierté nationale pour marquer sa différence.
L'écriture, un moyen devenu au fil du temps enrichissement personnel simple à partager.
Communication... unique moyen de s'exprimer, sous diverses formes mais toutes dépendantes d'une seule et même chose : une culture de la langue. Langue maternelle tant entendue, tant maîtrisée qu'elle nous apparaît simple et naturelle. Constat bien précaire une fois à l'étranger ! Communiquer est à mon sens les trois quarts de sa personnalité, le dernier consistant à se faire une opinion, se poser des questions (les bonnes de préférence :)).
L'étranger... expérience désolante à ses débuts, enrichissante une fois terminée. Fortement liée à la personnalité de chacun, s'extravertir m'apparaît comme étant la meilleure solution. Oublier les a prioris, les préjugés, se lancer dans la bataille, ne plus jouer avec les mots, devenir tributaire d'une langue bien mal maîtrisée. Voila peut-être les raisons d'un retour aux sources. Ecrire parce que ne savoir parler, pour obtenir les réponses souhaitées. Ecrire simplement pour avoir un écho.
Les échanges épistolaires, largement démocratisés et bien plus rapides depuis l'arrivée d'Internet, sorte de cordon ombilical traversant la frontière, une bouffée d'oxygène. Parce qu'il est difficile de ne pas penser d'où l'on vient, l'échange est nécéssaire, toujours bienvenu, réconfortant, rassurant. Qui n'a jamais désiré recevoir du courrier étant petit ? Voyant nos parents crouler sous les enveloppes, ne nous rendant pas bien compte de ce qu'il s'agissait, le moment jubilatoire dedié à l'ouverture de l'enveloppe n'était que trop court. Trop ponctuel. Seulement, maintenant, les années ont passé. Les gestes sont toujours les mêmes. Malheureusement, les contenus ont changé... Courriers administratifs et autres paperasses ont trouvé place dans la boîte aux lettres. On n'en oublie pas pour autant la délectation avec laquelle on ouvre les enveloppes à l'approche du basculement dans l'année supérieure, moment intense, communication à sens unique. Merci.
Finalement, à l'étranger, une sorte de double vie s'installe et l'on devient le trait d'union entre deux cultures. Difficultés, incompréhensions forcent la séparation. Ecrire devient alors un échappatoire vers un monde compréhensible, dans lequel on s'amuse avec les mots. On y retrouve le plaisir de la langue devenant un véritable alchimiste de peur d'oublier, accompagné d'un sentiment de fierté nationale pour marquer sa différence.
L'écriture, un moyen devenu au fil du temps enrichissement personnel simple à partager.
lundi 12 juillet 2004
Nouvelle loi sur l'immigration en Allemagne
Grande nouvelle pour tous les expatriés, les lois sur l'immigration en Allemagne sont assouplies. Mais attention, la porte n'est pas ouverte à toutes les fenêtres.
Conscients d'une population vieillissante, d'une natalité des plus basses dans le monde, le Bundesrat a adopté quasiment à l'unanimité cette loi.
Paradoxe infernal, ce pays compte 10% de chômeurs mais manque encore et toujours de main d'oeuvre qualifiée. Grâce au programme PISA (Programme for International Student Assessment) chargé de dresser périodiquement un bilan culturel et scolaire entre les différents pays de l'OCDE, et aux vues de ses résultats, il semblerait que le système d'éducation allemand soit bien moins efficace que le système francais. Légitimement, je pose encore et toujours la question de la justification des grèves à outrance l'an dernier qui s'orientaient plus vers une lutte d'intérêts égoistes et solitaires que vers un réel débat constructif... Certes, il serait bien prétentieux de se gargariser avec des telles données et l'humilité voudrait que l'on aille toujours vers l'avant. Bref...
Et comme une bonne mesure est toujours accompagnée de nouvelles directives, en voici un extrait :
Conscients d'une population vieillissante, d'une natalité des plus basses dans le monde, le Bundesrat a adopté quasiment à l'unanimité cette loi.
Paradoxe infernal, ce pays compte 10% de chômeurs mais manque encore et toujours de main d'oeuvre qualifiée. Grâce au programme PISA (Programme for International Student Assessment) chargé de dresser périodiquement un bilan culturel et scolaire entre les différents pays de l'OCDE, et aux vues de ses résultats, il semblerait que le système d'éducation allemand soit bien moins efficace que le système francais. Légitimement, je pose encore et toujours la question de la justification des grèves à outrance l'an dernier qui s'orientaient plus vers une lutte d'intérêts égoistes et solitaires que vers un réel débat constructif... Certes, il serait bien prétentieux de se gargariser avec des telles données et l'humilité voudrait que l'on aille toujours vers l'avant. Bref...
Et comme une bonne mesure est toujours accompagnée de nouvelles directives, en voici un extrait :
De toute évidence, certains pays considèrent l'immigration comme un phénomène logique, naturel, l'acceptent mais ce qui est remarquable, c'est cet effort d'intégration fait de la part des autorités et cette volonté de l'y accompagner d'une opportunité créatrice d'emplois. Rien que pour cela, je leur tire mon chapeau.
- La nouvelle loi autorise le recrutement de main d'oeuvre hautement qualifiée tels que des ingénieurs, des techniciens en informatique ou des scientifiques. Elle ouvre également les portes du pays à des entrepreneurs étrangers prêts à investir au moins un million d'euros et à créer 10 emplois au minimum.
- Les procédures d'obtention de permis de résidence seront simplifiées et les étudiants étrangers recevront des bourses pendant l'année suivant l'obtention de leur diplôme afin de leur permettre de chercher du travail en Allemagne.
- Enfin, pour favoriser l'intégration, des cours de langue et de culture allemandes seront obligatoires pour certains immigrés installés en Allemagne et pour les nouveaux arrivants.
dimanche 11 juillet 2004
263, Prinsengracht - Amsterdam : une demeure particulière
Un cours passage à Amsterdam, capitale des Pays-Bas bien connue pour la légalisation du cannabis, son quartier rouge et ses canaux, m'a laissé une impression assez étrange... Bien entendu, cette courte visite fût un véritable plaisir pour les yeux mais cette ville est bien plus qu'un piège à touristes ! Quelques bâtiments, un éclairage particulier, un ressenti...
L'immeuble 263, Prinsengracht comportent deux parties :
Sur le petit carnet que l'on peut se procurer à l'entrée, on peut y lire
Cette visite nous montre le revers de l'Histoire telle que nous l'avons apprise. Avec des mots simples (ceux d'Anne Frank), un style épuré, on découvre pièce par pièce la vie quotidienne de ces clandestins. Cet éclairage empreint d'une touche d'humanité et de proximité m'a bien plus interpellé que nos cours d'Histoire magistraux pendant lesquels nous entendions clamer haut et fort "Le devoir de mémoire est essentiel pour qu'un tel massacre ne se reproduise plus.". Cette démystification culturelle de l'holocauste n'a, à mon avis, pas contribué de la plus belle manière à la mémoire des victimes. Cette distance placée entre nous et l'événement n'a fait qu'amoindrir le symbole que cela représente mais il aurait était bien difficile de procéder différemment. En conclusion, une vision plus intimiste et plus réaliste sans pour autant être brutale ou violente, voici le bilan de déambulations au sein de cette demeure.
Et cerise sur le gâteau, dans ce lieu inspirant un respect des plus profonds où il ne viendrait à l'idée d'aucune personne censée de photographier ou de filmer quelque endroit de cette demeure, quelques touristes dénués de bon sens et de réflexion s'adonnèrent à la magie du flash, en dépits des avertissements placés ci et là. Un bien piètre geste qui ne mériterait pas d'avoir pu exister. Un manque profond de respect, de bon sens tout simplement.
En résumé, si vous passez par Amsterdam, faites un arrêt au 263, Printengracht lorsque vous flânerez sur les berges des différents canaux ! Une maison qui nous apprend bien plus que l'Histoire grâce à sa touche humaniste et intimiste.
L'immeuble 263, Prinsengracht comportent deux parties :
- Un bâtiment sur rue
- Une Annexe
Sur le petit carnet que l'on peut se procurer à l'entrée, on peut y lire
Nous espérons que cette visite gravera à jamais dans votre mémoire le souvenir des victimes juives pendant la Seconde Guerre mondiale.
Cette visite nous montre le revers de l'Histoire telle que nous l'avons apprise. Avec des mots simples (ceux d'Anne Frank), un style épuré, on découvre pièce par pièce la vie quotidienne de ces clandestins. Cet éclairage empreint d'une touche d'humanité et de proximité m'a bien plus interpellé que nos cours d'Histoire magistraux pendant lesquels nous entendions clamer haut et fort "Le devoir de mémoire est essentiel pour qu'un tel massacre ne se reproduise plus.". Cette démystification culturelle de l'holocauste n'a, à mon avis, pas contribué de la plus belle manière à la mémoire des victimes. Cette distance placée entre nous et l'événement n'a fait qu'amoindrir le symbole que cela représente mais il aurait était bien difficile de procéder différemment. En conclusion, une vision plus intimiste et plus réaliste sans pour autant être brutale ou violente, voici le bilan de déambulations au sein de cette demeure.
Et cerise sur le gâteau, dans ce lieu inspirant un respect des plus profonds où il ne viendrait à l'idée d'aucune personne censée de photographier ou de filmer quelque endroit de cette demeure, quelques touristes dénués de bon sens et de réflexion s'adonnèrent à la magie du flash, en dépits des avertissements placés ci et là. Un bien piètre geste qui ne mériterait pas d'avoir pu exister. Un manque profond de respect, de bon sens tout simplement.
En résumé, si vous passez par Amsterdam, faites un arrêt au 263, Printengracht lorsque vous flânerez sur les berges des différents canaux ! Une maison qui nous apprend bien plus que l'Histoire grâce à sa touche humaniste et intimiste.
jeudi 8 juillet 2004
Google et la magie des logos...
Alors que je surfais allégrement en utilisant mon moteur de recherche favori, je tomba sur une page fascinante et remarquable : celle des logos Google. Toujours fasciné par cette créativité sans faille, je fûs agréablement surpris!
Skype, une solution pour appeler de l'Étranger...
Comme chacun le sait, appeler n'importe quel endroit du globe peut coûter très cher!! À partir de maintenant, il semblerait que la tendance soit à la décrue :-).
Fort d'une avancée technologique assez impressionante, Skype déjouait déjà tous les firewalls et autres dispositifs de sécurité pour permettre un semblant de conversation téléphonique. Ayant réussi à convaincre plusieurs amis de l'utiliser, je suis en mesure de vous dire que MSN et Netmeeting sont loin d'être aussi pratiques. Bref, je ne suis pas là pour faire le procès d'un des géants de l'industrie informatique donc passons.
La technologie VoIP utilisée dans le cadre d'un réseau P2P (légal celui-ci ;-)) permet une conversation quasiment parfaite!!! Parmi toutes les avantages de cette petite merveille :
En résumé, un bien petit logiciel mais bigrement pratique et fonctionnel!
Fort d'une avancée technologique assez impressionante, Skype déjouait déjà tous les firewalls et autres dispositifs de sécurité pour permettre un semblant de conversation téléphonique. Ayant réussi à convaincre plusieurs amis de l'utiliser, je suis en mesure de vous dire que MSN et Netmeeting sont loin d'être aussi pratiques. Bref, je ne suis pas là pour faire le procès d'un des géants de l'industrie informatique donc passons.
La technologie VoIP utilisée dans le cadre d'un réseau P2P (légal celui-ci ;-)) permet une conversation quasiment parfaite!!! Parmi toutes les avantages de cette petite merveille :
- Conférence possible pour 5 utilisateurs simultanément
- Interface graphique des plus simples et conviviales
- Absence de publicité et autres bannières étoilées :-)
- SkypeOut, qui permet de téléphoner à des prix défiants toutes concurrence!!
En résumé, un bien petit logiciel mais bigrement pratique et fonctionnel!
mercredi 7 juillet 2004
Faute de goût??
Certains pourront dire que nos confrères allemands font bien souvent preuve d'un mauvais goût grandiloquent... Et bien, il est une chose pour laquelle ils ne se trompent rarement, je parle bien sûr de l'industrie automobile...
Bien souvent placées en tête des ventes, BMW, Mercedes et autres Audi font tourner la tête à plus d'un conducteur (lors de l'achat, de la conduite... Qui a dit qu'il fallait en conduire une?? Se faire doubler par un bolide lancé à 220 km/h suffit amplement :)).
Cependant, d'autres nouveautés ont pu voir les jours...Observez et régalez vous!!
Bien souvent placées en tête des ventes, BMW, Mercedes et autres Audi font tourner la tête à plus d'un conducteur (lors de l'achat, de la conduite... Qui a dit qu'il fallait en conduire une?? Se faire doubler par un bolide lancé à 220 km/h suffit amplement :)).
Cependant, d'autres nouveautés ont pu voir les jours...Observez et régalez vous!!
Excursion aux Pays-Bas
Voici un pays qui est surtout connu pour sa tolérance et son laxisme... mais qui l'est moins pour ses paysages...
Pour le plaisir des yeux, voici quelques photos. (lien supprimé)
Pour le plaisir des yeux, voici quelques photos. (lien supprimé)
CeCILL : première licence française pour le logiciel libre
Ca y est!!! Le logiciel libre a enfin un cadre juridique en France!
Afin de se prémunir des actions en justice à "l'américaine", trois grands laboratoires francais (CEA, CNRS et INRIA) se sont penchés sur la question et le résultat est intéressant : une licence gérie par un droit reprennant les grands principes de la licence GPL.
Voici en substance le nouveau statut de logiciel libre en France :
Une nouvelle avancée technologique dans notre pays... Qui a dit que toutes les progrès provenaient des Anglo-Saxons?
Afin de se prémunir des actions en justice à "l'américaine", trois grands laboratoires francais (CEA, CNRS et INRIA) se sont penchés sur la question et le résultat est intéressant : une licence gérie par un droit reprennant les grands principes de la licence GPL.
Voici en substance le nouveau statut de logiciel libre en France :
Un logiciel libre est un programme informatique largement diffusé, à titre gratuit ou onéreux, dont sont autorisées l’utilisation, la copie, la distribution et la modification, en vue de l’adapter, de l’améliorer, de le faire évoluer, aux bénéfices de son auteur et de l’ensemble de la communauté, à charge pour chacun de préserver le caractère libre du logiciel au cours de ses redistributions ultérieures.
Une nouvelle avancée technologique dans notre pays... Qui a dit que toutes les progrès provenaient des Anglo-Saxons?
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